Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
JCOSCAR
117 abonnés
1 100 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 24 juillet 2011
The murderer est un thriller ensanglanté par des tueries et une barbarie sans limite... un film criminel avec une course poursuite impitoyable résume ce polar coréen.
Après l'excellent The Chaser, j'attendais de pied ferme le nouveau film de Na Hong-Jin. Malheureusement, The Murderer fut une petite déception. Même s'il reprend les mêmes acteurs que dans son précédent thriller (dont les rôles sont inversés), l'émotion ne nous effleure que rarement. Et ce ne sont pas les quelques élans de violence qui changeront grand chose, même si elles sont parfois poussés à l'extrême. Alors on assiste à certaines séquences dont le suspense est savamment dosé, orchestré par une mise en scène précise, mais le scénario devient vitre trop confus.
Moins bon que "The Chaser", la faute à un scénario confus. Les combats à l'arme blanche sont très efficaces et même assez drôles grâce à une touche d'humour noir typiquement coréenne.
Bon second film après l'excellent "The Chaser": le désespoir du héros et sa détermination à survivre sont haletants tout comme certaines scènes de combat et de course-poursuite. Le tout est renforcé par une réalisation tendue et soignée mais il manque une certaine dose d'originalité dans l'écriture du scénario pour marquer les esprits.
Deuxième film-choc du réalisateur du brillant "The Chaser". Un ouvrier issue d'une caste méprisée accepte un sale boulot pour espérer retrouver son épouse disparue. Une lutte sans merci pleine de barbarie va s'engager. Progressivement le stress s'installe et ne nous lâche pas comme il ne lâche pas le héros. Prisonnier de sa condition et de la machination qui se referme sur lui. 2h20 de survie et de lutte extrêmement violente. On a le sentiment que tout peut basculer vers le pire d'un instant à l'autre. Un vrai suspense sur le fil du rasoir dont on sort lessivé. Tout atteint des niveaux d'intensité rares. Une claque, une vraie.
Après l'excellent "The chaser", Na Hong-jin revient et confirme son talent et sa maîtrise des films noir. Comme tout bon film sud coréen, on les apprécie parce qu'ils sont loin des clichés, ou des conventions. Encré dans une société misérable bien réelle, le film évite absolument tout ce que l'on peut attendre d'un film de gangsters que ce soit en terme de mise en scène, de personnages, de background social, d'écriture qui renouvelle sans cesse la narration mais qui hélàs pêche dans sa deuxième moitié, trop confuse. Sans du au fait de trop en faire, trop faire neuf, jamais vu, inattendu. A voir absolument pour son ambiance désespéré, sa radicalité à parler de sujet tabou, sa narration inattendu, pour cette vision neuve du cinéma qui semble nous dire que l'on a pas encore tout exploré à fond.
Bien sûr, ce n'est pas le chef d'oeuvre Chaser, mais reste un polar très bien ficelé et haletant. Un meurtre sanglant, une cavale epoustouflante et des acteurs au charisme grandissant. Hong-jin Na aime les poursuite à pied et les fuites au milieu des éléments d'une ville semblant ne jamais finir, le tout dans des mouvements de caméras qui nous propulse au coeur de l'action, quitte à nous faire respirer plus fortement comme si nous avions courru nous même. Ca bouge, et ça nous fait bouger.
Thriller sud-coréen efficace mais un peu vain, dans lequel on retrouve les ingrédients de The Chaser (qui était un peu plus efficace et un peu plus vain) : corruption, ultra-violence, rebondissements inattendus, décors urbains sordides, etc. Les scènes d’action sont assez admirablement mises en scène, mais aussi complètement invraisemblables pour la plupart. Ça ne dérange pas vraiment parce qu’il y a un léger fond de second degré très sud-coréen qui court sur tout le film, donc les combats à la hache gagnés à 1 contre 20 ne passent finalement pas si mal. Le plus gros défaut, c’est le scénario, plus haletant dans sa première heure, où la tension va de pair avec l’économie de moyens, que dans la suite, bien trop longue à mon goût. Passée la scène de meurtre, ce n’est finalement qu’une longue course-poursuite, prétexte à retourner des camions et faire brûler des immeubles. En deux mots: efficace mais vain.
Après la bombe The Chaser, son premier film, le jeune réalisateur montant de Corée du Sud, Na Hong-jin, revient avec un polar dans la même veine que le précédent, c'est-à-dire dans la lignée de ces films sombres et violents très en vogue dans le cinéma coréen. Cependant, The Murderer est plus long et donc plus étoffé et le principal intérêt repose dans ses 45 premières minutes c'est-à-dire l'élaboration du meurtre, qui devient un détail dans cette maîtrise de la mise en scène et du récit. Le héros guette, calcule puis recalcule. Ensuite, le récit se recentre sur une parfaite maîtrise des codes du genre sans pour autant les transender. L'ensemble reste diaboliquement efficace et accroche le spectateur avec son sens du rythme et ses deux interprètes principaux, absolument géniaux. Le réalisateur prend les mêmes que dans The Chaser mais inverse les rôles, sympathiques. Le tout n'est pas cependant pas exempt de défauts, comme dans The Chaser le jeune réalisateur est gourmant de scènes très violentes mais inutilement longues qui n'apportent pas forcément grand chose au film. Autre gros défaut, l'histoire autour de la femme du héros qui ne sert qu'à expliquer pourquoi il accepte le travail et qui est utilisé à la fin pour une morale douteuse, inutile et grossièrement gonflée. Ce n'est heureusement pas assez pour gâcher l'excellent film qu'est The Murderer, mais on attend désormais de Na Hong-jin qu'il nous surprenne réellement.
Malgré de sérieux problèmes de rythme et une esthétique bancale, The Murderer est tout de même d'une ambition énorme. Avec ses deux fabuleux acteurs de The Chaser et son humour noir singulier, Na Hong-jin est définitivement un cinéaste à suivre de près.
L’année dernière, deux films Nippons se disputaient le prix du film le plus violent de l’histoire du cinéma. Pour ma part « The Murderer » n’a pas accompli ce que « I Saw The Devil » a réussi ; c'est-à-dire le fait de rentrer dans la tête du personne et de pouvoir comprendre son envie de violence et son esprit remplit de vengeance. « The Murderer » reste néanmoins l’un des films les plus percutants que j’ai vus. Cet homme qui fait tout pour reconquérir sa famille va devenir ce meurtrier qui combattra la pègre et une population plongée dans l’horreur. Avec les scènes d’action, ce film n’a rien à envier aux grosses productions Américaines. Passionnant.
Ces pseudo-polars coréens se suivent et se ressemblent. Ils utilisent toujours la même recette : un fond social, un évènement qui dérape et une heure de violence sauvage rendue à peu près supportable par une bonne dose d’humour bouffon. "The Murderer" ne déroge pas à la règle. Prenant pour (anti)héros un Joseonjok, terme désignant une population de nord-coréens réfugiés en Chine qui mènent souvent une vie misérable, le réalisateur en profite pour dénoncer le trafic de clandestins, le pouvoir des mafias, la corruption publique et l’incompétence totale de la police. A part quelques scènes d’action tournées dans la pénombre par un chef op parkinsonien qui donnent bien vite le tournis, le brio de la mise en scène est indiscutable. Aussi bon dans la tension de l’attente que dans le déchainement des combats sanguinolents, Hong-Jin Na confirme le talent entrevu dans son précédent film, "The Chaser". En revanche, il s’englue vite dans une histoire confuse et très longue à laquelle on a tôt fait de ne plus rien comprendre. Le cinéma coréen, qui avait suscité un réel enthousiasme avec des thrillers intenses et brillants ("Old Boy", "The Host", "The Chaser", "Mother",…), semble avoir du mal à se renouveler et risque de devenir de plus en plus lassant.
The Murderer souffre des mêmes lacunes que The Chaser : c'est beaucoup trop long pour ce que ça veut dire. Si la critique de la société est toujours présente - et prête à la réflexion, l'intrigue manque d'originalité. Mais surtout de dynamisme. Des scènes tirent en longueur ; et ne sont pas, en plus, magnifiquement interprétées. Du coup, on ne peut être que frustré d'avoir passé 2h20 devant un film poussif pour que, finalement, arriver à la fin et se dire "alors c'est ça, c'est tout?"
Dans la foulée du terrifiant "The Chaser", Hong-Jin réalise un second polar moins conséquent mais ravageur; dans un premier temps tendu et crasseux comme les protagonistes et l'univers qui l'entourent, puis sauvage et puant le sang coagulé à souhait comme seuls les Asiats savent le faire.
Un thriller sud-coréen très noir, bien plus sanglant que le précédent film du réalisateur (The Chaser) qui, s'il est un peu long au début à se mettre en place, nous en met plein la vue par la suite, enchainant courses poursuites infernales et combats furieusement sanglants. Les interprètes sont aussi excellent, notamment Kim Yun-seok, tout bonnement génial dans son rôle. Si au final je l'ai trouvé un peu moins bon que The Chaser, ce film n'en est pas moins une claque, dur, âpre et sombre à la fois.