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gandalf001
18 abonnés
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2,0
Publiée le 21 mars 2018
The murderer fait certes parti des rares films Nord coréen que l'on peut voir mais il n'est pas très différent de nos mauvais thriller. Le plus difficile consiste à retenir et à se retrouver dans les noms des personnages. Le film est violent, certaines cascades sont réussies mais l'histoire est mal amenée. De nombreuses scènes sont peu crédibles et le fond de l'histoire est difficilement compréhensible.
Le film commence bien jusqu'a l'assassinat du proprio des clubs prives et l'intervention massive de la police. Apres le film alternent orgie sanglante et courses poursuites abracadabrante qui otent definitivement toute credibilite et tout interet au film. Dommage que le réalisateur n'est pas contenu ses ardeurs car le portrait des différents personnnages semblaient justes et poignants. A l'opposé de "The chase" dont le réalisme cru portait le film et les personnages, "The murderer" délite ses personnages dans une invraisemblabe boucherie qui plombe le récit jusqu'au néant.
Drôle de film ce « Murderer », et en définitive presque un film drôle... Après un début classique mais très maîtrisé et fort bien filmé, voilà que Hong-jin Na part dans une logique totalement différente dans la seconde moitié, ce qui a ses avantages et ses inconvénients. D'un côté, le spectacle a un côté cartoonesque, excessif et délirant auquel il est difficile de résister, contrastant avec le sérieux de l'intrigue et les situations souvent dramatiques des personnages. De l'autre, force est de reconnaître que tout ceci est quand même assez confus, pour ne pas dire limite incompréhensible. Alors que nous étions partis sur les bases d'un polar sérieux et violent, voilà que le réalisateur tente un peu tout et n'importe quoi, si bien qu'il y a franchement de quoi se perdre au milieu de cette hallucinante poursuite. Malgré tout, il faut aussi dire que l'auteur du brillant « The Chaser » tente beaucoup de choses, se loupant parfois, mais offrant suffisamment de moments forts pour que l'on suive cela avec intérêt jusqu'au bout. D'ailleurs, le résultat a beau être bordélique, la mise en scène n'en reste pas moins remarquable, avec en bonus une savoureuse critique de la police coréenne, manifestement beaucoup moins doué que les criminels qu'elle poursuit. Inégal donc, foutraque, mais suffisamment dingue et brillant pour que l'on y jette un coup d'œil.
Na Hong-Jin revient 2 ans après l'harassant "The Chaser",avec un nouveau thriller sombre du même ordre,d'une puissance phénoménale.Dans "The Murderer",un Sino-Coréen endetté jusqu'aù cou et abandonné par sa femme,accepte en désespoir de cause d'assassiner un self-made man coréen.Mais rien ne va se passer comme prévu...Le découpage en 4 chapitres sert à faire progresser de façon étouffante la tension,en même temps que l'humanité en péril tend à disparaître.Le film est nihiliste.Tout doit disparaître,mais tout ne recommençera pas...La mise en scène de Na Hong-Jin est époustouflante,et en fait une sorte de Greengrass asiatique.Les scènes d'action sont les plus incroyables que j'ai pu voir depuis des lustres:traque du sommet d'un immeuble à une ruelle,poursuite destructrice en voiture et en camion,boucherie entre le piégé et une horde d'hommes de main dans les cales d'un navire.Si quelques subtilités sociologiques du scénario nous échappent(la situation précise des Jo-Seon Jok),Na Hong-Jin n'a pas son pareil pour orchestrer la régression d'un monde où chacun défend sa peau avec une brutalité bestiale.D'ailleurs,les armes utilisées symbolisent cela:couteau,hache,batte,gourdin...On regrettera un manque ponctuel de visibilité à l'image,et une descente aux enfers un peu trop sanguinolente.Ce n'est rien comparé à l'effet ravageur de ce polar.
Après le splendide "The chaser", Na Hong-Jin déçoit un peu. Son second long-métrage commençait pourtant très bien : l'intrigue et les personnages se mettent en place dans un contexte intéressant et l'auteur y consacre du temps à raison. Malheureusement le film va complètement partir en sucette, multipliant les massacres et les courses-poursuites (brillamment mis en scène certes) en oubliant totalement ce qu'il était en train de raconter. Les révélations finales s'avèrent alors confuses et sans impact : on finit par ne même plus se poser les questions de qui sont les commanditaires et quel est le mobile et les réponses laissent indifférent.
une fois de plus enthousiasmé par ce "murderer" venu de Corée. Le pays du matin calme ne cesse d'offrir des petits bijoux survitaminés, drôles et violents, assumés en tout point, réalisés avec maestria sur la forme comme sur le fond. Véritables westerns urbains où les protagonistes se battent jusqu'au bout sans faillir, d'une violence constante et toujours filmés avec panache font de ce pays le meilleur en matière de thriller à mes yeux. Et il y a fort à parier que le cinéma de Tarantino s'en inspire. Coincé avec ce pauvre bougre partagé entre l'obsession de retrouver sa femme et se réaliser cet horrible contrat pour régler une dette, le spectateur étouffe dans une chasse à l'homme dantesque. Une petite merveille !
Après The Chaser, Hong-jin Na nous livre encore un thriller noir à la mécanique parfaitement huilée. Tout est là : des personnages forts formidablement interprétés plongés dans des situations extrêmes, une ambiance et un décor très sombres, une réalisation formidable qui filme avec brio des scènes d'une violence inouie et autres courses poursuites infernales, enfin un scénario ou s'entrecroisent plusieurs histoires. Tout simplement brillant !
Voilà ! Je savais bien que je finirais par accrocher au cinéma de Na Hong-jin, ça valait le coup d'insister après les déceptions que furent "The Strangers" et dans une moindre mesure "The Chaser". Ici, le réalisateur Sud-Coréen met toute son expertise au service d'un véritable polar noir façon Corée du Sud, tout y est, l'atmosphère est sombre et assez désenchantée, c'est violent, âpre et fort bien mené. Chose également notable, les acteurs sont bons et bien doublés pour le coup, le plaisir n'en est que renforcé. Un point négatif tout de même malgré le scénario malin et qui sort des sentiers battus, 2h20 me semble un rien long, surtout lorsque l'on ressent les différents petits coups de mous durant le visionnage, on n'est pas à l'abri d'un décrochage intempestif. Ma foi, ça reste sans doute ce que le réalisateur Coréen a fait de mieux à mon sens, pourvu qu'il s'en inspire directement pour la suite de sa carrière ...
Autant la mise en scène et la technique cinématographique (ici, une image éblouissante, un montage nerveux, une direction des acteurs souvent pleine de finesse, des scènes de poursuite particulièrement habiles) nous confortent dans l'impression que le cinéma coréen est un des meilleurs au monde, autant la ratatouille du scénario peine à nous convaincre. Très malin celui qui comprendra tous les arcanes de cette histoire alambiquée. Les scènes grand-guignolesques, par leur répétition et leur fréquente inutilité, finissent par lasser le spectateur le plus ouvert à l'exotisme des mafias asiatiques et gâchent toute l'intelligence des scènes qui exposent la misère sociale des prolétaires chinois. Pour autant, à cent coudées au dessus des pseudo-thrillers français...
Que Na Hong-Jin ait du talent, c'est on ne peut plus évident : après un "Chaser" très réussi, ce "Murderer" (titre français moins beau et pertinent que le titre original, "The Yellow Sea") - plus ambitieux dans sa vision de la réalité coréenne, et plus singulier aussi - confirme l'intelligence absolue et l'énergie imparable d'une mise en scène qui renouvelle les us et coutumes du polar coréen (violence, crudité, humour grotesque, mais une efficacité indéniable qui ne sacrifie jamais aux codes hollywoodiens), en injectant une lucidité que l'on pourrait qualifier de "politique" quant au fonctionnement du récit, et un vrai regard à hauteur d'homme sur des personnages qui, au début du moins, ne sont pas que des pantins vecteurs de fiction extrême. "Au début", parce que, malheureusement, après une bonne heure qui frôle la perfection absolue dans le réalisme social le plus implacable, Na Hong-Jin s'embrouille tout seul dans une intrigue inutilement compliquée, jusqu'à nous perdre un peu, avouons-le, et multiplie tellement les scènes de violence à l'arme blanche (il semble qu'en Corée du Sud, même les truands n'aient pas d'arme à feu…) que l'on atteint une sorte de saturation devant le déchaînement de sauvagerie mi grotesque, mi atroce. Heureusement, une (double) conclusion parfaite apaisera le spectateur épuisé par ce marathon, et le laissera réfléchir tranquillement à une question troublante : et si, au final, le vrai génie de Na Hong-Jin, ce n'était pas justement son refus nihiliste d'un cinéma raisonnable ?
Cela faisait un moment que je voulais le voir suite à "The Chaser" que j'avais vraiment adoré et j'ai enfin pu réaliser mon souhait. A vrai dire, je dois avouer que je suis un peu déçu par cette dernière réalisation. Ce qui m'a particulièrement agacé, c'est le fait que le protagoniste semble immortel et que les scènes de poursuites sont carrément grossies, étonnant de la part d'un réalisateur de cet acabit. Cependant, le sujet est original et réaliste et les personnages sont charismatiques. Autre chose qui m'a un peu "saoulé", le fait que l'on ait le droit à pas mal d'hémoglobines, là ça gicle. En fait, la première partie du long métrage est bonne voire très bonne mais au fur et à mesure on sent que tout s'essouffle à notre grand désarroi. 2h30, c'est beaucoup trop long pour une production de ce genre, 2h aurait été bien suffisant. Performance très satisfaisante de l'acteur principal et des autres, l'ambiance est bien retranscrite mais pour moi, il manque quelques petites choses comme de bons vieux plans séquences. Parfois, la caméra bouge trop et je trouve cela très désagréable car nous ne sommes pas dans un format documentaire ou assimilé. Le dénouement est assez décevant, et qui plus est, carrément téléphoné. En bref, je m'attendais à mieux mais je suis bien content d'avoir pu le visionner. 13/20.
Attention, ma critique contient des spoilers. Je vous déconseille de la lire si vous n'avez pas vu le film. Le début est plutôt pas mal mais après ça devient une sorte de gros n'importe quoi. Non mais stop quoi, faut arrêter de se foutre de la gueule du monde, c'est même pas "bad-ass" cette seconde partie (si c'était le but cherché ?) c'est juste raté. C'est hyper américanisé dans le mauvais sens du terme (en gros, comprendre formaté), j'ai cru rêvé avec la course poursuite en voiture, on atteint vraiment le sommet. Cette seconde partie ruine tout le film, c'est vraiment bizarre de voir un film qui commençait sur des pentes plus intimistes se fourvoyer là dedans.
On retrouve ici le même univers noir que dans « The chaser », film qui ne respirait pas vraiment la joie de vivre. Le réalisateur franchis pourtant un palier supplémentaire, en entraînant son héros, chauffeur de taxi misérable mais véritable force de la nature motivé par son unique survie, dans une spirale de violence qui vire à la folie furieuse. La tension et le suspense de la première partie se transforme petit à petit en un ballet ultra violent ou s’enchaînent règlement de comptes, street fight dément réglés à coup de haches, de couteaux voir de pilons de bœuf, et poursuite en voiture mis en scène avec une maestria indéniable. L’issue de cette escalade dans la violence ne peut être que fatale, fatalité à laquelle Hong-Jin Na ajoute une pointe d’ironie.
J'ai aimé le début mais arrivé à la moitié je me suis perdu, trop de nouveaux personnages débarquent et c'est difficile de retenir leur noms mais la fin est pas mal. Je lui mettrais 6/10, on est loin de la qualité d'un The Chaser ou d'un I saw the devil.
Le réalisateur de The chaser continue de nous choquer tout en nous amusant comme l'atteste ce murderer ultra-violent et sanglant (interdit au - de 12 ans????!!! seulement) qui réussit à partir d'une trame simple vue et revue (le tueur piégé et persécuté) de créer quelque chose d'assez novateur, mélangeant les genres (de la comédie loufoque au mélodrame tragique) mis en scène de façon très punchy (caméra au poing) et baignant aussi dans le gore comme une bonne vieille série Z (bon je suis un peu excessif mais quand même...). Bref, dans les limites de son ambition, c'est plutôt réussi même si la psychologie passe un peu à la trappe et que le côté grand-guignolesque à un peu des limites (le héros et le méchant sont increvables!). A noter que le personnage de Myun, tueur à la hache rockn'roll mérite de rentrer au panthéon des grands malades du cinéma. En bref, ce polar poisseux est un agréable divertissement qui,à défaut de révolutionner le genre, contribue à sa bonne évolution.