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TTNOUGAT
593 abonnés
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1,5
Publiée le 17 mars 2016
Quelle déception après ‘’The chaser’’, alors qu’il était légitime de s’attendre à mieux encore. C’est à croire que la mauvaise influence du cinéma américain des années 2010 à contaminé Na Hong-JIn. Trop long, trop compliqué ,trop gore et quasiment totalement raté alors que l’idée d’inverser les rôles des deux acteurs du ‘’Chaser’’ était alléchante. L’Intrigue est inintéressante , elle traine sans cesse ce qui rend la mise en scène précipitée totalement à contre emploi. L’image légère obtenue par la caméra sur l’épaule est devenue un mélange de plans trop brefs, trop saccadés et souvent fatigants. Rien à dire sur le jeu des acteurs et sur les poursuites à pied ou en voiture dont la fuite en camion fait intégralement partie. Certaines séquences sont incompréhensibles et d’autres invraisemblables comme la préparation de l’assassinat de l’homme du sixième étage, il faut avoir un œil de super spectateur pour déceler que je j’appelle une tromperie, j’avais juste trouvé bizarre que l’on puisse découper un pouce aussi facilement. Bref, un scénario que l’on ne peut raconter en sortant de la salle est une faiblesse rédhibitoire surtout dans un film policier, même si la police de la Corée du Sud semble étrangement absente.
Déjà auteur de l’excellent « The Chaser » Na Hong Jin récidive avec l’excellent The Murderer. C’est un polar d’une grande brutalité où les miséreux sont prêts à tout pour s’en sortir et ou les puissants prêts à tout pour garder leur pouvoir. Bref un film qui n’épargne quasiment aucun de ses personnages et quasi sans espoir. Spectaculaire, mélangeant les genres comme seul le cinéma coréen arrive à le faire à l’heure actuelle, il secoue son spectateur avec une grande efficacité. Dommage que le scénario soit par moment inutilement alambiqué, et que le montage très Cutté lui fasse perdre aussi un peu de fluidité pour renforcer son côté action. Malgré ces quelques petits défauts qui en font un polar moins bon que The Chaser cela reste très bien.
Déjà convaincant avec The Chaser, Hong-jin Na confirme et surpasse son premier film avec The Murderer. Entre drame et thriller, le réalisateur sous ombrage géopolitique donne une saveur toute coréenne à son film. Réinventant quasiment la course-poursuite autant à pied que véhiculée, la trame tout du long se veut tendu et aiguisée. La violence, graphique, donnée à au film n’est pas d’une gratuité oppressante, parfois oscillant entre le légitime et le burlesque afin, dans une habilité toute mesurée, de désamorcer l’impact visuel de ces chairs coupées et déchiquetées. Une violence rurale renvoyant aux luttes les plus médiévales qu’il soit. The Murderer est âpre, au goût de l’acier, à la morale aiguisée et viscérale des destins écrits et incontournables de part nos cadres sociaux. Plus subtil et plus fort que son précédent, Hong-jin Na confirme que le cinéma asiatique a encore et toujours à apporter par une « poésie » d’une culture différente. Réflectif.
Agréablement surpris par ce thriller coréen à l'esthétique crépusculaire, qui, après un long démarrage presque hypnotique, frise le surréalisme en boostant son récit de scènes d'action sanglantes, parsemées de dialogues percutants et filmées avec maestria. Tout n'est pas parfait (notamment la gestion du récit secondaire sur la femme du "héros", qui devient un peu anecdotique) et, vu la longueur du film, on frôle parfois le moment de creux qui viendrait casser la mécanique mais, à l'image de sa mise en scène, le récit bousculé reste sur la corde raide sans tomber.
The Murderer est un polar coréen cochant les cases attendues : drame social, comédie, action, ultraviolence. Il part d'un scénario simple et efficace : un chauffeur de taxi de Yanbian (sinistre province coréenne en Chine) empile les dettes de jeu depuis le départ de sa femme vers la Corée du Sud, et va pouvoir se refaire en acceptant d'aller assassiner un inconnu en Corée du Sud pour un caïd local. Sauf que rien ne va se passer comme prévu et la situation ne va que chauffer comme un thermomètre au soleil pour exploser dans le sang. The Murderer a la très bonne idée d'installer sa trame dans un cadre inconnu et très particulier, avec en filigrane le sort des joseonjoks (diaspora coréenne en Chine), le réalisateur dans un style proche de Paul Greengrass avec la Mort dans la peau, crée une urgence de tous les instants, sauf qu'il veut trop en montrer et son montage part trop souvent en vrille (la poursuite en voitures des 2 protagonistes), et sacrifie le scénario et les explications dans une dernière partie elliptique au profit d'une surenchère de violence rappelant Old Boy. Dommage, mais cela reste très recommandable maintenant que vous êtes averti.
Il faut bien avoir quelque chose qui s’apparente au génie pour réussir à tenir en haleine pendant 140 minutes un spectateur que des conflits d’intérêts réglés dans la violence la plus sanguinolente aux confins de la Russie, de la Chine et de la Corée du Nord auraient tout pour tempérer la ferveur. Mais assurément Hong-jin Na, déjà remarqué il y a deux ans avec The Chaser, possède toutes les qualités de metteur en scène et de directeur d’acteurs pour mener à bien son projet qui imbrique avec une adresse stupéfiante les accidents de la vie privée et les luttes sanguinaires qui opposent les trafiquants chinois et coréens. Scénario brillantissime et mise en scène à l’avenant pour The Murderer, scindé en quatre chapitres dont les trois premiers sont clos par des séquences époustouflantes de poursuites ou de règlements de comptes qui nous laissent complètement groggys. À l’inverse de l’autre film-fleuve asiatique sorti cet été (J’ai rencontré le Diable de Kim Jee-woon), la violence ne sombre jamais dans la complaisance, tout en sachant cultiver avec brio le deuxième degré où la démesure en désamorce du coup l’impact. Jamais l’expression populaire et triviale : « se fendre le gueule à coup de hache » ne semble mieux se concrétiser. La multiplication des lieux et des rebondissements nous tient constamment sur le qui-vive sans que nous parvenions à savoir vers quelle issue le film va nous entrainer. Ancré dans la réalité sociale, avec en filigrane la complexité des relations entre la Chine et la Corée du Sud, The Murderer se révèle un thriller à l’invention permanente, aussi efficace dans ses scènes d’action que dans la dérive solitaire du héros qui nous devient extrêmement sympathique. Malgré la morbidité de l’ensemble, il s’en dégage une vitalité revigorante et enthousiasmante. En clair, subjugués et happés, on ne débande pas un seul instant tout au long de ces 2h20.
Il est dommage que la narration de la deuxième partie du film soit très brouillonne et qu'elle perturbe même la compréhension de l'intrigue principale, car l'ensemble n'est pas sans rappeler l'excellence de "Old boy" auquel il fait furieusement penser. La scène de l'assassinat, d'une violence âpre, est le déclencheur d'une succession de moments d'action et de carnages sanglants à coups de haches et de poignards. On l'aura compris, ce film ne plaira pas à tout le monde, mais les amateurs de films asiatiques violents devraient s'y retrouver.
Si vous avez aimé The Chaser, vous serez absolument certain d'aimer The Murderer. En fait, si vous aimez les thrillers musclé et tendu ... le film est pour vous. Les scènes de poursuite sont brutale et réaliste. Le film met cependant un peu trop de temps à démarrer, certaines séquences d'arrivée en Corée sont trop longue à mon gout. Malgré ça, on retiendra de The Murderer, un thriller noir violent et plutôt jouissif ...
2ème film de Na Hong-jin après The Chaser et avant The Strangers, The Murderer confirme tout le bien qu'on pouvait penser du réalisateur Sud-Coréen après son premier film sans laisser présager le chef d'oeuvre que serait sa troisième réalisation. Personnellement, si on tient encore là un film de bonne facture, la tension de The Chaser était plus palpable par l'habile jeu du chat et de la souris dans un espace restreint et sur un intervalle de temps très court. Et on est loin de la virtuosité de The Strangers mais il faut avoir vu le dernier film du réalisateur pour comprendre la comparaison. Quoiqu'il en soit, Na Hong-jin joue cette fois-ci sur deux tableaux en mettant en scène l'exploitation des vies misérables par les plus puissants à travers un scénario intelligent et diablement malin (encore une fois). Si le début peut être quelque peu rebutant à cause de certaines longueurs, lorsque l'action prend littéralement le dessus dans un déferlement d'hémoglobine et de violence presque grand-guignol qui appuie visuellement le peu d'importance accordé à la vie. Un thriller encore une fois réussi, bien plus proche des codes du genre que ces deux autres films mais tout en réussissant à les détourner et les renouveler. Et surtout, regardez bien jusqu'à la fin. La dernière scène, placée après le début du générique final est un pur régal qui vient bouleverser la conclusion que l'on pensait acquise. Une scène presque annonciatrice du génie du réalisateur sur The Strangers.
Efficace mais parfois mal exploité (le protagoniste se fait poursuivre par la mafia puis par la police puis par la mafia - mais jamais les deux ensemble, pour créer un sentiment encore plus grand de voie sans issue) et souvent gratuit dans sa violence. Visuellement superbe et magnifiquement interprété, il laisse cependant une impression de déjà vu.
The Murderer, thriller coréen haletant, propose une course poursuite qui n'est pas sans rappeler The Chaser, du même réalisateur. On prend les mêmes acteurs, on échange un peu les rôles, mais il manque un petit brin de folie pour faire de ce Murderer un chef d'oeuvre. Ce dernier souffre de trop nombreuses longueurs et d'une fin qui manque une nouvelle fois de panache!
un thriller asiatique qui comme souvent et beaucoup violent voire même trop c'est même de la violence gratuite parfois ce qui est vraiment dommage mais le film et bien captivant du début à la fin on e prend de sympathie pour le personnage principal , on espère qu'il réussi ce qu'il a à faire . Un homme criblés de dettes qui doit remboursé le visa de sa femme parti trouver un nouvelle vie en Corée est engagé pour devenir mercenaire et assassiné un homme en Corée ce qui lui permettra avec l'argent de rembourser ses créanciers il espère également pouvoir revoir ça femme avent de repartir , mais il va vite déchanter et ce rendre compte qui a était embarquer dans quelque chose de beaucoup plus grand que ce qu'il n'y paraît . Un film bourrer de sang a gogo avec quelque scène gore parfois , avec de l'action , de vulgarité, et du sexe . Un bon casting d'acteur convaincant.