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GnAwA
88 critiques
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1,0
Publiée le 4 août 2011
Affligeant. Après un démarrage à la "Jason Bourne", territoire transfrontalier sino-russe, traversée clandestine, image réaliste, le film sombre rapidement dans un grand flou artistique et scénaristique. Tous les poncifs du cinéma de genre coréen est surlignée à la truelle : comique niais, violence exacerbée inutile, coups de machette sanguinolents (référence à "Old Boy"), etc. Rajoutez à cela un fond sonore (musique?!) écrasant, des flics stupides, d'interminables courses poursuites filmées caméra à l'épaule jusqu'à l'épilepsie du spectateur, un découpage en chapitres abscons, ... fût un temps où ces films ne sortaient pas en France, la mode du cinéma de genre coréen sans doute... On pense à la dérive caricaturale subit par certaines productions de Hong-Kong, vraiment n'y allez pas!
4 575 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 2 octobre 2020
Un bon film jusqu'à ce que notre héros soit allé en Corée pour tuer le professeur, les actions après cela étaient comme un film de dessin animé dit logique. Une histoire difficile à croire même pour des enfants. Pouvez vous imaginer qu'un homme qui tombe du quatrième étage sur le dos sur une voiture et se lève et peut fuir la police. Encore une fois dans le bus il a également fui la police par la façon dont il a tiré sur le bras du flic. De plus il semble facile de se déplacer dans la rue coréenne en portant des haches et des couteaux sans problèmes. The Murderer est un film avec une mauvaise réalisation et il devrait être mieux écrit pour être logique ou crédible...
EXCELLENT! On dirait que le fait qu'il n'y quasiment pas d'armes a feu contribue a l'incontournable style coréens. Du sang, de la misere, des activitees mafieuses le tout dans une intrigue a couper le souffle.
Le début est correct, il y a de bons acteurs et c'est bien filmé mais le reste n'est vraiment pas terrible.Le scenario n'est pas tres cohérant et les bastons au couteau sont vite saoulantes.
2 ans après le marquant "The Chaser", Na Hong-Jin signe avec "The Yellow Sea" un thriller d'action tout aussi efficace tout en étant différent. En premier lieu les 2 acteurs principaux sont les mêmes que ceux de The Chaser, leurs rôles étant ici inversés. L'histoire suit celle de Gun-nam, un chauffeur de taxi criblé de dettes après avoir fait passer sa femme en Corée du Sud. Sans nouvelles d'elle depuis quelques temps, il décide d'aller lui-même en Corée. Mais pour cela il doit, une fois dans la ville Yangji, trouver et tuer quelqu'un pour le compte d'un caïd local. Le scénario peut sembler basique au premier abord, mais inutile de preciser que le spectateur sera sans cesse surpris, en effet le meurtre ne se passe pas comme prévu, et Gun-nam doit fuire la police et d'autres hommes. Il serait criminel de divulguer qui, pourquoi et comment, mais en tout cas le film est fidèle à la tradition des films coréens : un très bon scénario acec des personnages développés. Na Hong-jin nous montre encore une dois ses talents de réalisateur, l'atmosphère du film, très froide, étant très bien travaillée et bien rendue. Le film nous délivre son lot de scènes d'anthologie, entre course-poursuites haletantes et combats réalistes et nerveux. Le rythme du film est également excellent, le spectateur est captivé par une histoire poignante et servie par d'excellents acteurs. En résumé, "The Yellow Sea" est un très bon thriller, très efficace et qui tient le spectateur en haleine. Et pour conclure sachez que le film nous livre un beau twist après le générique ^^.
Pure film !! Dans la ligné de The Chaser, un scénario de génie, des acteurs époustouflants, de l'action avec des passages bien gore. Rien à dire, ce film est terrible !
Avec The Chaser, Na Hong-jin a réussi à se faire un nom dès son premier film. Il contribue en parallèle à grossir la liste des œuvres importantes à mettre au crédit d'un cinéma sud-coréen de plus en plus plébiscité. Ce succès artistique tient à une personnalité unique et imprévisible qui sait marquer le genre en le piratant de l'intérieur. C'est dire si j'étais confiant en attaquant The Murderer. Si cette proposition ne manque pas de hargne, je dois cependant reconnaître une déception quant à cette nouvelle incursion dans le film noir. Pendant la première moitié, Na Hong-jin parvient à trouver son style. S'il étonne de prime abord, le montage extrêmement dynamique (peu de plans de plus de 3 secondes) ne fait obstacle ni à la compréhension ni à la caractérisation des personnages, bien qu'un temps d'adaptation soit nécessaire. J'ai un peu retrouvé l'allure effrénée de courtes nouvelles qui condensent leurs intrigues en quelques pages sans négliger les détails importants. Une sorte de récit en ligne droite qui vous agrippe et relâche son étreinte en vous laissant hors d'haleine. Pendant cette heure très énergique, The Murderer louvoie avec son sujet, ouvrant certaines pistes annexes : le passif du personnage principal ou les dures conditions de vie pour un *Joseon-jok* (Coréen vivant à Yanbian, province chinoise). Tout cela laisse présager certains tournants inattendus. Ils arrivent, mais pas dans le bon sens à mon humble avis. Bien qu'il partage avec The Chaser ce nihilisme qui finit par s'imposer aux protagonistes, ce deuxième projet échoue à transformer l'essai en dérivant sur la voie du film d'action ultra-violent. Commence alors une surenchère qui pousse la mise en scène vers les écarts formels d'un Paul Greengrass, les séquences de poursuites devenant aussi chaotiques que brouillonnes, voire nauséeuses (ce duel en voitures, indéchiffrable). Si encore cela servait une idée novatrice, mais ce n'est pas le cas, le script se destinant manifestement à une sorte d'abstraction sanguinolente. À partir de là, il ne faudra donc pas s'étonner à voir un chef mafieux transformer un bataillon d'hommes de main en hachis parmentier ou constater que les armes à feux sont apparemment proscrites dans le code des criminels de The Murderer. Pourtant, je m'étonne de ces directions artistiques bizarroïdes éloignant le film de ses promesses initiales. Soyons honnêtes, si le film n'est pas ennuyeux (sa dernière heure contient même quelques passages efficaces) il n'en demeure pas moins convenu. Ce qui rend presque sa dernière pirouette inappropriée tant elle semble arriver comme une cheveu sur la soupe. Si on peut résolument s'amuser du jeu de massacre barbare et des notes d'humour amenées par l'excellent Kim Yoon-seok, il est aussi possible qu'on déplore le manque de subtilité de l'ensemble.
Un thriller dingue, noir, violent et explosif, sublimé par une mise en scène virtuose, avec des scènes d'une intensité folle même si ça fait un peu too much sur la fin.
Nah Hong-Jin réitère le même genre de film que "The Chaser", il prend les deux mêmes acteurs principaux mais décident juste d'inverser le rôle du gentil et du méchant. La première heure de film est magistrale, les plans sont magnifiques, on a le temps de contempler la beauté de ce cinéma coréen. D'ailleurs, une scène est particulièrement réussie lorsque Gu-nam repère le lieu de sa cible et prémédite son crime, la mise en scène est parfaite, particulièrement originale et novatrice. Cependant, à partir de la deuxième moitié du film, tout s'emballe et devient hyper nerveux, même beaucoup trop nerveux. Les scènes d'action ou de courses poursuite filmées caméra à l'épaule donnent le tournis, tout est excessif. De plus, le scénario au départ très intéressant devient ultra compliqué et on ne comprend plus ce qu'il se passe. Un bon film tout de même mais gâché par quelques exagérations du réalisateur voulant rendre son film le plus singulier possible.
A l'instar de la Corée, le cinéma coréen est presque inconnu en France et je dois dire qu'il m'est également resté très longtemps caché. J'avais bien vaguement entendu parler de Old Boy, mais les bandes-annonces ne laissant augurer qu'un cinéma ultra-violent et je n'y avais pas vu d'intérêt particulier.
Après avoir vu plusieurs thrillers coréens, il m'apparait que cette ultra-violence est bien différente de celle vue dans les films américains. Elle n'est pas là pour en mettre "plein la vue", mais sert souvent de toile de fond et de révélateur des émotions, elle permet à l'intrigue (qui régulièrement peut se résumer sur une feuille de papier toilette) de se complexifier. L'ultra-violence présente dans nombre de films coréens permet d'exprimer par l'image ce que le cinéma occidental tente de faire passer par des longs sanglots ou des cris de désespoirs.
"The murderer" est parfaitement dans cette lignée où les longs monologues sont remplacés par des silences qui en disent tout autant. Les scènes d'actions alternent avec ce qu'on pourrait appeler les "moments vécus" qui développent soit l'intrigue soit les personnages. Dès le début, Hong-jin Na place le spectateur dans une ambiance lourde, dans la crasse de la misère et de la pègre, cette impression ne nous quitte pas de tout le film. Le protagoniste parle peu et pourtant on pourrait presque entendre ce qu'il pense. C'est le non-dit, le jeu toujours juste de Jung-Woo Ha (???) qui renforce le personnage principal.
Pas de flingue, les combats se font au couteau de cuisine ou à la hache. Pas d'art-martial esthétique non plus, mais de la brutalité pure, de l'instinct animal. Sale. Les nombreuses courses-poursuites du film sont tournées souvent en plan serré et si cela nuit parfois à la lisibilité des scènes, cela renforce l'émotion dégagée par les personnages. Ces scènes sont intenses même si on peut regretter parfois certaines longueurs.
A la première lecture, "The murderer" peut alors ressembler à un bête film d'action bien fichu qui permet de passer une bonne soirée sans trop réfléchir. Pourtant il s'agit bien d'un thriller où chaque protagoniste a ses propres motivations que le film nous permettra de découvrir. Ces motivations expliquées tardivement rendent le film parfois un flou, mais c'est cet inconnu qui permet au film de ne pas être ennuyeux.
On ne peut que regretter le choix du titre français "The murderer" car il cache la seconde lecture possible du film qui est pourtant très claire dans le titre international : "The yellow sea". En effet, la Mer Jaune est le nom donné à la mer séparant la Chine de la péninsule coréenne. On peut alors déceler plus facilement le thème de l'immigration des Joeseon-Jok en Corée du Sud.
Les Joeseon-Jok sont les coréens de Chine, souvent pauvres et dont beaucoup cherchent à rejoindre l'eldorado que peut représenter la riche Corée du Sud. Miséreux et exploités, ces immigrés ne semblent pas considérés comme des Coréens bien qu'ils parlent la langue. Quelque part ils me font penser aux Nikkei, ces brésiliens d'origine japonaise qui sont exclus de leur "japonité" par le groupe.
Tout au long du film, Gu-nam (le personnage central), cherche à prendre des nouvelles de sa femme qui a quitté la Chine pour la Corée du Sud. On peut alors comprendre que les nombreuses scènes d'actions dont se relève Gu-Nam avec rage sont autant d'allégories des épreuves que doit franchir un immigré clandestin dans son propre pays.
The mort de rire de boucherie. Première partie folle absorbante de tension. Photographie toujours soigner, acteurs toujours terriblement efficace, qu'est-ce qui cloche alors ? C'est la seconde partie qui certes ne manque pas de puissance et de savoir faire, pourtant on ressent une baisse de régime. Le réalisateur Hong-jin Na installe beaucoup trop de boucherie/couteau qui devient lassant, bien que de rajouter une partie pas loin surréaliste est un bonheur. autre point, vous ressentirez que la caméra bouge un peu trop sur l'ensemble du film. Il y à de l'excellence à prendre dans ce bémol, comme voir l'urbanisme de la Corée là on est servie, Il nous remet également le couvert sur des courses-poursuites folle, la caméra DV s'en ressent.
Comme beaucoup de gens, j'avais adoré "The chaser" et il était logique que ce film poussant le cncept encore plus loin soit intéressant voire impeccable. Mais l'intention était clairement différente avec ce film qui se veut plus une dénonciation très politique d'un fait méconnu. L'introduction du quotidien du protagoniste principal est longue, très détaillée mais permets de mieux comprendre son cheminement. On retrouve quelques scènes intéressantes tout au long du film, des séquences vraiment bluffantes et une mise en scène de l'action hyper dynamique, faisant la part aux éclats de violence. Toutefois, cette belle maîtrise formelle est parfois ternie par un découpage illisible (poursuite en voiture filmée n'importe comment et avec un grain d'image qui jure avec le reste du film), des péripéties un peu répétitives et surtout un scénario assez confus qui s'étire un peu trop. Un thriller sauvage, troublant parfois, qui déroule une histoire qui manque parfois de liant et d'intérêt mais qui confirme surtout le gros potentiel de son auteur. D'autres critiques sur