Sympa on s'ennuie pas trop même s'il y a qq longueurs mais tt de même moins bien que 'j'ai rencontré le diable' - The murderer aurait du je pense être plus violent, plus sanglant kit à avoir une interdiction de moins de 16 ans...
Deuxième œuvre de Hong-jin Na, et deuxième énorme réussite. Ce thriller noir, brutal, violent, psychologiquement rude est magistralement mis en scène, sublimé par un filtre sombre, tout comme l'était "The Chaser". On est littéralement happé par l'histoire, qui se déroule comme une partition, sans fausse note, du début à la fin. Pourvu que ce talentueux réalisateur nous gratifie de réalisations de cette qualité pendant encore longtemps.
Quelques années après The Chaser qui s'était avéré être un chef d’œuvre, bim, Hong-jin Na frappe à nouveau très fort. Probablement un poil en dessous son premier film, The Murderer demeure tout de même un must en matière de thriller. Nous racontant l'histoire d'un Joseon-jok qui devient malgré lui chasseur et gibier, le jeune cinéaste coréen nous emmène à travers la Corée du Sud et la Chine pour nous faire vivre une haletante course-poursuite. Techniquement, c'est à nouveau très réussi, et il faut bien admettre que ce film nous serve quelques séquences de malade dont on se rappellera. Reprenant quasiment les mêmes ingrédients que The Chaser, à savoir un cadre très noir, une violence exacerbée, un rythme fou, et l'histoire prenante d'un homme, Hong-jin Na développe à travers ce film une critique finalement très sombre de la société sud-coréenne. Un inconditionnel du genre, l'un des meilleurs thrillers des années 2010.
En temps que spectacle purement récréatif, il y a vraiment de la matière. Le film est un peu long, mais on ne s'ennuie pas, et j'ai ressenti une véritable empathie pour le héros du film. Seulement, c'est tout d'abord inutilement compliqué, ( je n'ai pas tout compris, surtout à la fin ), et puis il ne faut pas s'attendre à beaucoup de réalisme ou de vraisemblance. Les principaux protagonistes sont invincibles, les gens ne tuent qu' à l'arme blanche, ( ce sont pour la plupart des mafieux, ils n'ont pas d'armes à feu ? Mais j'imagine que c'est pour donner un résultat plus gore ). Comme d'habitude, les policiers sont présentés comme crétins et incompétents , ( les Coréens ont-ils un vrai problème avec leurs forces de police ? ) Sinon, j'ai découvert les Joseonjoks, dont la situation est présentée comme difficile, ( des Coréens nés au mauvais endroit ), c'est donc un des mérites du film de faire connaître cette population, ce qui lui donne une certaine dimension sociale. L'affiche parle d'un thriller noir purement jouissif, c'est assez bien résumé, mais c'est aussi glauque et désespérant, il vaut mieux ne pas prendre le film au sérieux si on veut le trouver jouissif, et là, le réalisateur fait tout pour ça, mais comme je m'étais attachée au héros du film, ma jouissance fût mitigée.
The Chaser possède une force supplémentaire que The Murderer traduit en burlesque. Le drame et le réalisme du premier deviennent drame aux accents d'humour qui désamorcent l'émotion, quitte à demeurer une excellente maîtrise formelle, pour ainsi dire une course-poursuite appuyée nimbée de scènes sanglantes forcées. Ce qui gêne avec ce film, outre quelques moments incongrus comme de faux décors hallucinants, c'est donc la violence qui perd de sa signification, mais encore les images de carnage voyeurist es puisque le réalisateur montre sans aller au bout de son raisonnement. Finalement The Murderer, sans pouvoir l'accuser de pétard mouillé, est un film bancal à trop d'égards pour arriver à se hisser au niveau d'un Chaser autrement plus noble, la comparaison servant à positionner The Murderer qui a bénéficié lui d'une effervescence certaine.
Après une bonne grosse claque, The Chaser, Na Hong-jin sort cette année un nouveau thriller, sans doute le film asiatique le plus attendu de l'année. Or c'est une semi-déception. Difficile de critiquer le film négativement, car dire que c'est un mauvais film serait faux, dire qu'il est trop parfait pour être bon serait également erroné. Mais alors d'où vient cette déception ? Le film est calibré comme un bon Michael Mann, plutôt expressif dans son style, vif et rythmé. Cependant il n'a rien - hormis peut être la virtuosité de l'écriture - qui l'élève au dessus d'un autre thriller, il n'a pas l'étincelle qui faitt de ces films coréens de grandes uvres ne se limitant jamais à leur genre de base. On a là en effet un film assez irréprochable, une rivière qui s'écoule de manière fluide mais qui malheureusement ne sort jamais de son lit. Scénario assez complexe, la moindre baisse d'attention est synonyme de possible confusion entre ceux qui traquent et ceux qui sont traqués puisque ceux qui traquent sont traqués par ce qui traquent aussi ( ouch ). Il n'y en a qu'un, le personnage principal, qui lui est traqué par tout le monde parce qu'il s'avère que la proposition qui lui avait été faite cachait un traquenard diabolique qu'il essaye de fuir tout le film durant. Bref, un tas de personnage, chinois, coréen, qui de notre point de vue se ressemblent tous ( dédicace habilement retournée ) et on évite de peu le Japon, masses de protagonistes qui prêtent à perdre le fil ou la raison, ou les deux. Na Hong-jin use de son récit pour mettre en lumière la précarité des marginalités ( car en Asie 800 000 personnes c'est une ethnie marginale, si si ), celle des Joseonjoks en loccurrence, et il le fait plutôt bien. Finalement on ne peut accabler le film de ses intentions ni d'ailleurs de leur mise en scène - les scènes de poursuite, de carambolage sont excellentes - mais le fait est que l'un dans l'autre quelque chose enraye la machine. Tout n'est pas aussi prenant et animal que The Chaser, le film manque de fulgurance bien qu'il soutienne correctement ses 2h20 d'action. Efficace, le film se veut trop incontestable pour séduire totalement. Trop bridé ( j'ai osé ) pour s'offrir des excès de vitesse salutaires, The Murderer respecte trop les codes pour les défaire furieusement.
"The Murderer" n'a pas de chance : il sort en France quasiment en même temps que l'excellent "J'ai rencontré le diable", avec lequel il ne supporte pas la comparaison. Non pas qu'il soit mauvais, mais globalement... tout y est moins bien. Le scénario, parfois un peu confus. Les acteurs, moins intenses. La mise en scène, moins précise. Le montage, beaucoup trop saccadé. Le réalisateur semble penser que le seul moyen d'insuffler du rythme à son film, c'est de faire un montage de bourrin ; ça a plutôt tendance à me coller un bon mal de tête... Les scènes de violence et de courses-poursuites sont donc assez inégales : si le meurtre commandité, en fin de deuxième partie, mélange de suspense et de violence, constitue le meilleur moment du film, d'autres scènes de ce genre sont beaucoup trop confuses et s'avèrent franchement décevantes. Sans compter quelques gros passages à vide par ci par là. Pas mal, donc, mais globalement en dessous de mes attentes.
Un thriller sombre, rythmé et violent, « The Murderer » possède tous les archétypes du film réussit que j’approuve. Cependant, je suis déçu et surpris de ne pas avoir été davantage transporté et d’avoir manqué les sensations offertes au spectateur. Des sensations pourtant très riches ! Face à une telle mise en scène et à un scénario appétissant, je conseille quand même ce film à tous les adeptes du genre !
Ce n'est que son deuxième film et pourtant l'attente était grande, Hong-jin Na avait marqué les esprits en 2009 par sa maîtrise avec «The Chaser», le revoilà avec un nouveau thriller noir mais assez éloigné de son premier essai. Les deux tiers du film se tiennent extrêmement bien, l'écriture est cohérente, le travail sur l'ambiance prodigieux, la critique sociale fine, mais le réalisateur s'enflamme un peu sur la dernière partie... Laissant de côté son travail de réalisme pour baigner son film de scènes d'action époustouflantes, de courses poursuites à n'en plus finir et de combats bourrins à l'arme blanche. Mais sa maîtrise incroyable lui permet de nous tenir en haleine d'un bout un l'autre de son oeuvre pourtant assez complexe (notamment par le nombre de personnages), il nous fait douter, nous communique sa soif de grand cinéma, de « cinema spectacle », et on en ressort le souffle coupé! La partition des deux interprètes principaux (les mêmes que dans «The Chaser») est en tout point remarquable, ils dégagent deux caractères opposés qui inspirent l'attachement malgré leurs excès de violence, l'un parce qu'il semble en détresse, l'autre parce que sa nonchalance à un fort ressort comique. Contrairement à «I saw the devil» sorti il y a seulement deux semaines, le casting est parfaitement exploité, fait ressortir des émotions et apporte une réelle profondeur à l'intrigue. Les deux films partagent néanmoins un trait commun puisque les deux personnages principaux deviennent des animaux au contact de d'autres animaux, il y a une bestialité progressive dans les comportements et dans la violence (à l'image des chiens que l'on voit se battre au début du film). Mais dans «The Murderer» ça ne constitue pas le seul fil conducteur, le récit est plus dense et on sent la hargne des personnages, on s'épuise avec eux contrairement au film de Kim Jee-won. Intéressant de voir comment dans cette oeuvre sombre et poisseuse, Hong-jin Na arrive à distiller une forme d'humour, basée sur l'absurde (autour des flics comme toujours chez les coréens) et la violence (un tel fraca final, prête à sourire). On est assez loin de son premier film, devenu quasi instantanément un classique du genre, l'orientation de «divertissement» surprend mais l'efficacité impressionne et tient sans temps mort les presque 2h30 de pellicule. Il s'agit assurément d'un des films les plus haletant de ces dernières années!
On prend les même et on recommence, avec la triplette acteurs-réalisateur déjà en exercice sur le frais et surprenant premier film de Na Hong-jin (critique pas finie ^^).
Un thriller drame Coréen de haut niveau avec simplement quelques scènes qui en font un peu trop et quelques maladresses. Le reste tient un édifice fragile : 2h20 et une base de scénario des plus simple. Une fin un peu surprenante et un peu (trop ?) rapide. Il nous reste le traitement de l'histoire qui va crescendo jusqu'à plus soif. On ne fait pas dans la demie mesure, très sanglant, pas d'artifice, brut et avide. la mise en place, lente (trop ?) peut en décourager certains mais elle permet d'apprécier, en plus de l'engrenage, l'environnement, la vie des gens, la culture ... Un film pas trop occidentalisé et c'est tant mieux, ni artistique (comme souvent) mais froid, terriblement froid ! Énormément d'intervenants avec un mélange d'histoires personnelles complexifie l'ensemble parfois excessivement (il faut suivre !). Un bon thriller au final, efficace ! A conseiller ! 4/5 !!! (attention très violent et sanglant)
Hong-jin Na est de retour, après avoir remis les pendules du polar a l'heure avec le magnifique The Chaser. The Murderer se situe dans sa droite lignée, l'intensité émotionnelle en moins, même si la qualité de la mise en scène et la noirceur du script méritent les louanges. Le scénario demeure trop brouillon et confus par moment, et l'on a du mal a saisir les enjeux et les mécanismes qui animent les personnages. Les acteurs se révèlent également moins charismatiques. Des petits détails qui gâchent un peu le plaisir, mais que les amateurs de la nouvelle vague coréenne se rassurent : The Murderer n'en reste pas moins un film viscéral et remarquable.
Après J'Ai Rencontré Le Diable et maintenant The Murderer, un seul constat s'offre à moi: 90% de la population Coréenne est constituée de gros psychopathes asssoiffés de sang (les 10% restant formant sans doute la police la plus incompétente de la planète)! Le film commençait pourtant de façon correcte, un drame/thriller "sérieux" sur fond de critique sociale. Sauf qu'à un moment ça part complètement en cacahuète et alors là c'est la fête: tout le monde sort son couteau de boucher, sa hachette, son marteau, son os de boeuf (oui oui) et vas y que ça se taillade, se matraque et se poignarde dans tous les sens, parce qu'en plus ils sont increvables les mecs! En plus, le réalisateur ou le monteur devait être sous amphétamines durant ces scènes -bien trop longues soit dit en passant- parce que les plans s'enchaînent à une vitesse à faire rendre l'âme à un épileptique! Et qu'est ce que c'est long: 2h15 avec une dernière demi-heure qu'on sent passer douloureusement. Enfin bref, c'est dommage que le film s'enlise dans ce gore grand-guignolesque peu crédible car la première partie était vraiment prometteuse et les acteurs très bons, d'où ma note de 2.5.