Remettre des films d'actions au format animation n'est plus d'actualité depuis la soit disante révolution du film "Renaissance", sortie il y a 4 ans. C'est alors qu'Antoine Charreyron se propulse dans cet univers. Une excursion gagnante avec une idée et un scénario original, repris d'un best seller des années 80'. Et enfin, un sentiment nouveau, qu'aucun film de ce genre n'avait réussi à nous donner auparavant.
S'appuyer sur des éléments permettant de faire de son film un véritable chef d’œuvre est une idée que devrait faire plusieurs metteur en scène. Pour la plupart, l'échec est cuisant, et pour d'autres, on peut s'être réjouit de payer une dizaine d'euros. "The Prodigies " s’appuie sur des éléments comme tels. Un film osé, n'ayant peur de la critique. Ce terme est justifié. Des éléments graphiques qui met le film là on ne l'attendait pas. Charreyron nous laisse penser que, parfois, ce film est tout simplement un thriller psychologique dont la seule issue est la mort ou bien le mal absolu. Une expérience plutôt réussite, mis en effet par, donc, des scènes avec éléments graphiques surprenant. Un mélange de manga avec de la BD ou encore un environnement ressemblant d'avantage à un vrai thriller. Tout cela avec une qualité suprême. On peut penser que tout cela est un véritable travail professionnel. Mais dites moi, connaissiez vous Mr. Charreyron avant la sortie de ce film ? Celui ci se construit à partir d'éléments très professionnels comme les termes cités précédemment. Mais le film se révèle finalement dans la dernière demi heure ou la maîtrise ou encore l'excitation connu en en première partie de film ne se caractérise pas de la même manière. Trop de choses lourdes donnant au film un scénario et même un intérêt moins crédible que lors de notre entrée dans la salle. Mon dieu, mais d'où il sort ce mec là. Sortez le. Il pourrit ce film ? Pas vraiment. C'est un regret presque unique en ce qui concerne le film mais il est bien trop lourd pour qu'on puisse dire que celui ci est un véritable travail professionnelle et donc, accomplit.
Au delà de la maîtrise et du travail semi professionnel que nous offre "The Prodigies", il est vrai que l'histoire est une excitation de plus lorsqu’on entre dans la salle. Alimenté par des personnages très charismatique et très mystérieux les uns des autres, voilà des éléments permettant de donner au film un véritable second souffle. A l'image de Jimbo, l'héros principal. Sinon, c'était la catastrophe. A noter notamment que la copie de ce long métrage est la plupart du temps focalisé sur la notion de la noirceur. Comme un mal dominant qui devait faire laisser penser au spectateur que celui ci allait prendre le contrôle absolu du film. Mais le fameux "Happy-End" classique prend forme, hélas. Comme pour casser l'ambiance.
"The Prodigies" peut se rendre heureux et fier à la fois grâce à sa qualité graphique qui laisse son spectateur totalement obnubilé par les événements contenus de ce film et enfin une histoire, certes reprise du Best Seller, attachée à une idée originale de remmettre au premier plan les films d'action et d'animations. Cependant, la thèse que ce film est un travail semi-professionnel reste éveillée. Une fin lourde et une construction peu crédible rend ce film moyen, mais rattrapé par les éléments positifs qui l'entoure. En tout cas, Charreyron n'est pas un enfant roi. Quelqu'un comme tel qui devrait réaliser un film Disney tel que Pirates de Caraïbes ...