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NeoLain
4 961 abonnés
4 741 critiques
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2,5
Publiée le 11 janvier 2017
Court-métrage autrichien avec son originalité. L'histoire avance avec des papiers en chiffonnades, mais surtout en origami (art du pliage japonais). Et sur ses papiers nous avons une profusion, des personnages (Indiana Jones, Bond, etc...), des tas. Cela fait une rétrospective du 7ème art bien élargie. Bon spectacle bien que les dernières minutes soient un peu pesante.
Court métrage dont le concept me laissait assez dubitatif, tant j'ai été déçu par de nombreux détournements, Fast film m'a très agréablement surpris. Il s'agit donc d'un détournement, ou plutôt de plusieurs détournements, qui suivent une trame narrative très simple : il faut sauver la demoiselle en détresse. Sauf que pour la sauver on a droit à toutes les belles gueules du cinéma américain qui se lancent à la poursuite d'un train conduit par tous les méchants du cinéma américain. En gros le film consister à réutiliser et à manipuler des extraits de films pour servir une nouvelle trame narrative (qui est des plus bidon et juste un prétexte), mais surtout pour rendre hommage à tout un pan du cinéma américain.
Il y a ici tous les acteurs, les actrices, les films qu'on aime dans le cinéma américain. Les acteurs se succèdent pour incarner le même personnage dans ce collage/origami gigantesque et au rythme totalement effréné.
Tout va très vite, il y a de vraies trouvailles de montage pour réussir à rendre crédible, ou du moins compréhensible l'utilisation des divers extraits de films. Le réalisateur a créé son propre univers à partir des films qu'il aime. Les films se déchirent, partent en morceaux pour laisser la place à un nouveau film, un nouvel acteur, qui partira à la recherche d'une nouvelle princesse. Il y a un côté juste fou et jubilatoire.
Pour une fois, j'aurais aimé savoir comment c'est fait techniquement, si c'est fait par ordinateur, si le réalisateur a réellement réalisé son film en stop motion en animant image par image les films qu'il aime sur du papier d'origami.
Tout ça est juste fou et sa courte durée en fait un immanquable pour peu qu'on aime le cinéma américain.
Moins narratif que Copy shop (2001), Fast film n’embrasse pas moins une réelle ambition créatrice. Virgil Widrich procède ici par pliages animés de photogrammes préalablement imprimés issus de films de tout genre. Ce court-métrage fait se rencontrer en noir et blanc ou en couleur tous les genres cinématographiques (burlesque, action, thriller, horreur) depuis Buster Keaton jusqu’aux aventures de James Bond. Film de montage, Fast film est un hommage au cinéma depuis ses origines jusque dans les années 70 et 80 mais aussi au papier, matériau noble auquel le cinéaste voue un rôle essentiel dans son processus de création.