Un bon film qui à première vue peut paraître quelque peu lent mais on se laisse séduire par le jeu des acteurs et un scenario (vu et revu certes comme disent les autres critiques) toujours prenant.
Duncan Jones, je ne connaissais pas. A partir de maintenant, je m'intéresserais de très près à ce réalisateur qui m'a littéralement scootché! Moon, un huit clos, avec pour seul acteur Sam Rockweel qui approche de la perfection. Moon, de la Sf qui se questionne sur l'avenir de l'humanité. Comme quoi, même avec un petit budget, on peut faire de très grande choses. La musique de Clint Mansell est grandiose (pas étonnant me direz vous). Je vous conseille de le voir en Vo juste pour la prestation de Kévin Spacey. Bref, on en redemande!
Un film très sobre, pas du tout hollywoodien dans son traitement et qui de ce fait offre une grande finesse et une grande originalité à un scénario pourtant pas évident à traiter de la sorte
Un film assez étrange, dur de dire si on l’a aimé ou pas, mais le grand point positif du film est définitivement son scénario qui nous interroge sur l’avenir de l’humanité. Sam Rockwell (acteur SOUS ESTIME !) s’en tire bien, ce qui était important puisqu’il est censé tenir le film sur ses épaules étant donné que c’est le seul acteur du film. Une curiosité, certains aimeront son coté huis clos, d’autres lui reprocheront sa longueur et ses approximations.
Le rythme du film est un peu lent mais c'est un bon film de science-fiction (genre dont je suis fan). Le scénario est original et intelligent, la bande son magistrale. Une réussite! A quand une sortie francaise?
Un très bon film, l'histoire est très bonne, au début je pensais qu'on aurait droit à un homme seul qui perd la boule, mais c'est pas du tout ça. Une utilisation des clones qui est encore une fois pas du tout éthique. Sam Rockwell, seul acteur de ce film, est excellent. Très bon film de science-fiction.
Bouzi Bouzouf aime « Moon », sorti directement en DVD en juin dernier. Eh ouais : comme ce film ne met pas en scène une jeunette dont le clito se met à frétiller dès qu'elle voit des vampires blafards ou un adolescent binoclard qui revient tous les ans nous montrer ses nouveaux tours de magie, et comme il s'avère profond, bouleversant, formellement élégant et brillamment interprété (Sam Rockwell assure), il n'y avait aucune chance pour qu'il soit programmé dans les salles de cinéma françaises. Mais ce n'est pas grave, le principal étant que Bouzi Bouzouf ait pu découvrir ce petit bijou bleuté de science-fiction, qui exploite finement ses influences, et berne astucieusement le spectateur par la même occasion. Ainsi (attention, Bouzi va spoiler à mort jusqu'à la fin, là), à un moment, l'IA qui dirige la base (doublée par Kevin Spacey ; eh ouais) commence à devenir menaçante et on se dit que, à l'instar de celle du film de Kubrick que vous savez (lequel reste toujours une référence absolue 42 ans après sa sortie ; prenez « Inception », par exemple, qui ne cesse de le citer), elle va devenir une impitoyable tueuse. Eh bien, pas du tout ! C'est même tout le contraire qui se produit puisque le robot va s'avérer être un allié précieux pour le personnage principal. Plus qu'un allié, même : un ami. Si « Moon » peut être vu surtout comme une illustration de l'adage « le libéralisme est l'exploitation de l'homme par l'homme » (le héros est un ouvrier dont profitent honteusement ses patrons), une seconde vision a permis à Bouzi de constater qu'il était aussi une très belle réflexion sur l'être humain, cela à travers les deux clones qui s'opposent. L'un vient de naître et déborde d'énergie, l'autre est à la fin de sa vie et se livre à des activités casanières (maquette). Bientôt, une sorte de relation père-fils se dessinera entre eux, et le jeune clone ira voler de ses propres ailes (au propre comme au figuré). Une chose à savoir : le réalisateur est le fils de David Bowie...