Moon, réaliser par le maintenant connu Duncan Jones (Source Code). Le film est bon oui.. Mais rien de super exceptionnel... Le scénario est vraiment bon sa oui ! Très bon. Mais le film manque d'ambition, et sa ce voit dans le film.. Mais pas que ! Le film manque sérieusement d'intensité, et de rythme.. On s'ennuie par fois même, alors que c'est de la Science Fiction.. Le film est trop lent parfois.. Mais grâce à un super scénario, et des retournements vraiment bon, le film reste intéressant. La mise en scène est assez bonne, avec une belle photographie, mais le film reste pas très visuel, ce film est plus tôt "humain" avec des émotion etc. La bande son est assez réussite et très belle.. L'acteur principal est vraiment bon ! Sam Rockwell fait une performance incroyable et bluffante ! Avec un super bon boulot de maquillage aussi ! Bref pas grand chose a dire sur le film, il est bon, avec un bon design de production, un super scénario et un acteur sublime mais, pas marquant..
Fly me to the moon. Très belle surprise que ce film de SF qui était passé totalement inaperçu en 2010. En gros, c’est l’histoire d’un gars qui bosse pour une grosse boite d’extraction minière sur la Lune. Il est tout seul et il tourne en rond et en carré. Bref, il a hâte de rentrer sur cette bonne vieille Terre. A la suite d’un accident, un deuxième type comme lui ou plutôt un deuxième lui (un clone quoi) débarque dans sa station. Excellente idée de base. Le suspens est tendu jusqu’au bout et le mystère ne se dévoile que par petites touches, à mesure que grandit la paranoïa du héros. Alors c’est sûr, on pourra dire que ça emprunte ici et là (en particulier à 2001) mais ça le fait bien et donne un résultat tout à fait original. On peut également saluer la très bonne prestation de Sam Rockwell ainsi qu’une réalisation tout en finesse. A conseiller fortement.
Un film plutôt moyen dans l'ensemble, avec une atmosphère intéressante au début, mais qui devient lassante et agaçante assez rapidement. De plus, j'ai vu où le réalisateur voulait en venir dès le "rebondissement". Et du coup, je me suis pas mal ennuyé, au bout du compte. Le rythme est très très lent, et au final, l'histoire est tellement simple et courte qu'elle pourrait faire moins d'une heure.
je vais etre honnete, le film ne m'a enthousiasme et tenue en haleine qu'a la seconde vision alors que la premiere fois il m'avait ennuye car je ne comprenais rien a ce qui se passait devant mes yeux. C'est clair que lorsque tu regarde le film avec deux trois indications sur le propos c'est beaucoup plus passionnant que d'y aller blind. Par exemple le faux racord dans la video envoye par tess est alors comprehensible. De meme le rapport entre les deux clones devient coherent, et la degradation physique et mental du premier clone qui oblige la companie a les remplacer au bout de trois ans, etc .... il devrait le sortir en France, ca plairait beaucoups, surtout apres source code.
Quand on voit un tel film, on se demande comment tant de bousasses, au budget parfois guère plus gros, peuvent sortir précédées d'un buzz outrancier et mensonger. Ici, le film a eu certes droit à son buzz, mais dans des cercles cinéphiliques et grâce à une moisson de prix dans divers festivals. Et pourtant, malgré son faible budget, il se révèle plus que brillant techniquement, avec des effets spéciaux splendides, une direction artistique brillante et une mise en scène réellement bluffante. Pas d'effets de style ou d’esbroufe, juste quelques beaux mouvements, des choix de cadres judicieux, une lumière magnifique et surtout, un acteur principal bien cadré, qui reste dans son personnage. Ah oui, et le film est doté d'un "petit détail" qui manque cruellement aux bouses fauchées sus-mentionnés : un pur scénario, travaillé, malin, abouti, avec des twists crédibles ET surprenant. Toutefois, le final est un peu expédié et le rythme, assez lent, peut décourager. Et on envie de dire, tant pis pour les grincheux. Cinéaste à suivre. D'autres critiques sur
"Moon" ne sera pas une révolution dans l'histoire de la science-fiction, mais il est efficace et subtil dans sa manière d'aborder les thématiques classiques du genre. Avec sobriété et économie de moyens, Duncan Jones signe un premier film ambitieux au récit très bien géré pour ne pas pâtir de problèmes de rythme malgré la solitude du personnage principal. Essai transformé avec le très bon "Source code".
Moon est vraiment un très bon premier film. Même si Source Code est pas parfait, Duncan Jones est un réalisateur à suivre à mon avis. Moon c'est quand même plutôt bien réalisé et très bien écrit. On sent que tout n'est pas parfait, comme dans les premiers films, mais Duncan Jones a déjà une certaine maîtrise dans son film, il ne cherche pas à faire de son film SF un truc calibré hollywoodien, au contraire. Il mise sur sa mise en scène et sur son scénario. Un film intéressant et bien foutu. Je suis vraiment curieux de voir comment ce réalisateur va évoluer.
Difficile de comprendre pourquoi Moon n'a pas eu l'honneur d'une sortie sur grand écran. Duncan Jones (Fils de David Bowie) signe un film de science fiction original et maîtrisé, servi par un acteur brillant : Sam Rockwell (Joshua) et une magnifique musique de Clint Mansell (Requiem for a dream). L'histoire est celle de Sam, astronaute en mission sur la lune sur le point de retrouver sa femme et sa fille sur terre après 3 ans passés loin d'elles. Sam a pour seul compagnon un robot à l'intelligence artificielle parfaite, chargé de faire attention à lui. Alors qu'il est sur le point de rentrer, il est victime d'un accident qui va tout remettre en cause... Moon est un film brillant, parfaitement construit qui ne ressemble à aucun autre. Son scénario est captivant et il est impérial de ne pas trop en connaître les tenants et les aboutissants. Il faut juste savoir que plus qu'un simple film de SF qui prend un malin plaisir à se jouer de l'imagerie des vaisseaux spatiales telle qu'on les imagine depuis Star Wars et cie (Vaisseau blanc épuré avec portes géométriques), c'est un film sur la solitude, une sorte de vision métaphysique de la condition humaine, un film profondément émouvant, original et complètement réussi. A voir de toute urgence!
Brillant film de science fiction à huit clos. La performance de Sam Rockwell (le sadique de the Green Mile), l'ingéniosité du scénario et les thèmes abordés : robotique, humanité, solitude, morale sont les atouts maitres de Moon qui, sans gag, sans effet spéciaux et sans bataille vous laissera un souvenir marquant. Une scène : La sortie pour vérifier l'enveloppe externe.
Pour une première réalisation le fils de Bowie se débrouille bien et confirme avec le suivant ("Source Code", bon second métrage) qu'il préfère le genre science fiction. L'histoire paraît banale et le manque d'action criant mais l'intérêt se situe dans la performance de l'acteur principal et la réflexion faite sur le clonage qui amène à réfléchir. Les décors sont quant à eux une réussite renforçant cette ambiance lunaire froide et silencieuse et le film possède une véritable identité.
Il faut saluer l'originalité du scénario qui apporte un peu de nouveauté dans l'univers d'une SF moribonde au cinéma. En plus avec des moyens qu'on imagine très limités et un seul acteur, le résultat est plus qu'honorable. Et pourtant il n'aurait pas fallu grand chose pour faire encore mieux. En préservant plus le suspense, en générant une ambiance plus lourde, en travaillant mieux le comportement du/des personnages, "Moon" aurait tout eu pour devenir une référence du genre.
Sam Bell vit depuis plus de trois ans dans la station lunaire de Selene, où il gère l'extraction de l'hélium 3, seule solution à la crise de l'énergie sur Terre. Souffrant en silence de son isolement et de la distance le séparant de sa femme et de sa fille, il passe sont temps à imaginer leurs retrouvailles. Mais quelques semaines avant la fin de son contrat pour l'entreprise Lunar, Sam se met à voir et à entendre des choses étranges... D'abord convaincu que son isolement y est pour quelque chose, il se retrouve malgré tout à enquêter et découvre que si ses patrons ont prévu de le remplacer, ils n'ont jamais projeter de le ramener. A moins que ce soit la Lune qui ne souhaite pas le voir partir... Premier long métrage de Duncan Jones (fils de David Bowie), ce huis-clos de SF à petit budget (5 millions de dollars) repose entièrement sur les épaules de l'impeccable Sam Rockwell dans un rôle d'une difficulté rare puisqu'il est quasiment le seul comédien du film, si l'on fait exception de Kevin Spacey qui prête sa voix à Gerty, l'ordinateur de bord (clin d’œil sympathique au HAL du 2001 de Kubrick). Car pour le reste, jamais Sam n'interagit avec d'autres personnages directement (il communique avec sa famille via un écran ou une liaison radio et Gerty est un compagnon particulier). Le scénario est prenant et joue avec nos nerfs en permanence, notamment avec Gerty dont les motivations sont souvent troubles. Duncan Jones, par des effets de mise en scène réussis, arrive à nous plonger dans la schizophrénie du personnage et nous manipule de la même manière, renforçant le processus d'identification. Et la fin est tout simplement aussi cruelle que géniale. Injustement inexploité dans les salles françaises, Moon est un des films de SF les plus originaux de la dernière décennie à découvrir d'urgence et la découverte d'un cinéaste très prometteur.
Que pouvait-on attendre de la part d'un fils à papa (Duncan Jones est bien le fils de David Bowie!) qui réalise son premier film? Tout sauf un chef-d'oeuvre. Et pourtant, Moon est un film tout simplement intelligent, envoûtant et prodigieux, réalisé avec beaucoup de savoir-faire et de moyens (et ce avec un très faible budget), en plus d'être interprété avec justesse par un Sam Rockwell étonnant et une sympathique participation de Kevin Spacey. Au final, qu'il ne soit pas sorti dans les salles relève du blasphème, tant Moon est excellent, démontrant le talent d'un véritable cinéaste qu'est Duncan Jones!