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SothaSil
11 abonnés
179 critiques
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1,5
Publiée le 16 janvier 2016
Bof. Le scenario tient sur un post-it, l'unique rebondissement arrive assez tôt, après quoi "Moon" s'étire péniblement jusqu'à sa conclusion qui d'ailleurs ne conclut qu'à moitié. Restent de belles images et une bande-son pas mal, mais ce n'est pas suffisant pour redonner de l'intérêt à ce film.
je ne comprends pas tous ces avis enthousiastes... je me suis profondément ennuyée, je ne l'ai même pas regardé jusqu'au bout... alors oui sam rockwell est un bon acteur et il porte le film sur ses épaules, mais là franchement ce film n'a aucun intérêt en ce qui me concerne... je ne le recommande vraiment pas!
vraiment rien de bien passionant , je me suis endormi devant c'est dire ! des dialogues vraiment insipides... aucune action ( même si ce n'est peut-être pas le but recherché ) bref pfff c'est long, sans intèrêt ! un scénario déja vu .... bref à oublié
Le scenario (qui a vraisemblablement inspiré par la suite celui de Oblivion) est plutôt intéressant à la base, mais malheureusement la mise en scène est assez catastrophique. Tout tombe comme un cheveu sur la soupe coupant court à toute tension. L’interprétation de l'acteur principal est par ailleurs assez caricaturale. Le film manque clairement de vision et de fil conducteur. Que ce soit un premier film sans budget n'est pas une excuse. Pas besoin de gros sous pour réaliser un bon cadrage et storyboarder correctement un film. Bref, une grosse déception vis à vis des critiques extrêmement positives.
Démarrant de façon intrigante ce récit d'anticipation laisse rapidement deviner son "twist", faisant espérer en contrepartie des enjeux plus intéressants que ceux d'une firme utilitariste exploitant son employé lunaire. Cependant l'histoire se laisse suivre sans déplaisir grâce à la (double) performance talentueuse de Sam Rockwell et à une représentation vraisemblable de la surface de notre satellite naturel. Frustrant.
Un bon petit thriller en huis clos qui se passe sur une base lunaire. Pas de séquences d'action, pas d'explosion au autres effets spéciaux mais juste une réflexion sur les raisons éthiques ou morales, les conséquences et les travers... spoiler: du clonage humain ! Surtout si les clones déjà physiquement identiques disposent en plus de la sensibilité, des émotions et des souvenirs du modèle humain original . C'est vrai que tout ceci n'existe pas mais cela pourrait un jour devenir un sujet qui fait débat. Comme on est très loin d'un Star Wars, l'histoire avance lentement mais surement et peut paraître parfois un peu trop en longueur. Une histoire originale qui me fait quand même un peu froid dans le dos. Mais j'aime bien les films positivement perturbants.
Quelle belle surprise ce “Moon” de Duncan Jones, son premier film d’ailleurs. C’est incroyable qu'il n'ait pas eu sa place dans les salles obscures en France lors de sa sortie. Car oui, “Moon” est puissant, philosophique et superbement réalisé. Le tout dans un cadre et une atmosphère unique (sur la lune, un seul rôle principal), d’ailleurs, il est rare d’avoir des films aussi prenants avec un unique acteur. Sam Rockwell montre une sincère profondeur dans son personnage de Sam Bell et devient rapidement attachant. La bande originale avec plusieurs morceaux acoustique de piano est également très appréciable et reflète l’ambiance lunaire et la solitude. Un être face à lui même qui s’est construit une vie sur la station appartenant au géant “Lunar Industries” qui récupère l’énergie solaire (sous forme de Hélium3) sur la face cachée de la lune. J’ai beaucoup apprécié la tournure prise par les événements pour un faire un film de science-fiction riche, bien pensé avec une portée sociale et humaine forte, le genre de film qui mérite à être connu du public.
Sam Rockwell nous offre une composition toute en subtilité, pour un résultat sidérant. On sent le manque de moyens, mais l'histoire est assez prenante et le personnage assez attachant pour attendre avec impatience le dénouement de cette sorte de huis-clos lunaire extrêmement plaisant. De la très bonne SF, à voir ne serait-ce que pour la performance de l'acteur.
Non, il n'y a là rien de nouveau (des rapport entre l'homme et la machine à la "2001", un cosmonaute victime d'hallucinations comme dans "Solaris" et des interrogations sur la différences entre humains et clones rappelant "Blade Runner") mais ce pot-pourri au petit budget de tout ce qui plait dans la SF est un excellent film où l'esthétique, minimaliste en intérieur et impressionnante en extérieur, et le jeu de Duncan Jones sont magnifiés par une superbe mise en scène.
Duncan Jones propose avec Moon un bon premier film qui sait prendre son temps pour développer son histoire très mystérieuse. Honnêtement, je me suis laissé porter par le film sans forcément savoir ce qu'il allait s'y passer. Le déroulement de l'histoire est frais tout comme ce personnage d'astronaute solitaire un brin dépressif qui souhaite retrouver sa famille. Pour un budget modeste de 5 millions de dollars, Moon propose de jolis décors intérieurs aussi épurés que colorés semblant retenir Sam dans un doux confort. Cette esthétique soignée reflète les thématiques du film bien que dans l'ensemble elles soient très classique, c'est leur approche qui les rendent pertinentes dans leur réutilisation. J'ajouterais cependant un bémol au film qui se veut un peu trop mélancolique d'une part alors qu'il subsiste de nombreux moments pleins de jolies émotions mais qui m'ont semblé un peu molles, ce n'est probablement qu'une impression de ma part. En résumé, Moon est un film maitrisé sans prétention par un réalisateur/scénariste qui savait clairement ce qu'il faisait. A voir !
Duncan Jones met beaucoup de temps à poser son intrigue. S'il avait utilisé ce temps pour faire de l’esthétique et du contemplatif de qualité cela pourrait valoir la peine mais, malheureusement, ce n'est pas le cas. D'autre part, Sam Rockwell ne m'a pas tellement convaincu dans son interprétation.
Avec un budget dérisoire de 5 pauvres millions (moitié moins que "Bienvenue chez les Ch'tis" quand même) le fils de David Bowie s'en sort avec la médaille d'or. "Moon" (inutilement sous-titré "la face cachée") est une de ces perles beaucoup trop méconnues, injustement cantonné à une sortie direct-to-DVD. L'histoire qui brasse les plus grandes influences (Kubrick, Asimov et K.Dick avant tout) est d'une beauté à tomber par terre, le film joue magnifiquement bien de son aspect huis-clos pour faire ressentir l'isolement et la perte de repères de son héros avant de s'engouffrer pour de bon dans la SF, sur ce point mieux vaut garder le mystère entier. Visuellement Duncan Jones ne tombe jamais dans le piège des SFX superflus, privilégiant l'utilisation de maquettes, de décors et de machines réelles, le résultat n'en est que plus immersif. Sam Rockwell qui m'avait lassé dans "Confessions d'un homme dangereux" m'a ici complètement convaincu, il n'a aucun problème pour jouer deux personnalités semblables mais sensiblement différentes. Et surprise, Kevin Spacey prête sa voix à une IA aux intentions d'abord ambiguës spoiler: mais qui s'avère finalement bienveillante et très touchante . L'idée de représenter son état d'esprit par des smileys est si simple qu'elle en est géniale. Pour couronner le tout, la musique est aussi belle que discrète. "Moon" m'a comblé parce qu'il rassemble tout ce que j'aime dans la SF et dans le cinéma: un cadre atypique utilisé à merveille, un récit pas avare en rebondissements, un concept de SF poussé loin et un propos universel même si entendu mille fois ("Total Recall" ou "Dark City" pour ne citer qu'eux), sans oublier l'essentiel: un peu de chaleur humaine qui vient réchauffer cet univers glacial. un grand moment de cinéma.
Film qui tourne en rond et copie tous les films qui sont sortis juste avant au cinéma (Solaris,....). Le scénario et les acteurs sont aussi nuls que le final. A chier!