Le début ressemble tellement a "2001 l'odyssée de l'espace" avec cette histoire d'astronaute en guerre psychologique contre son ordinateur de bord... Des longueurs, des longueurs, des longueurs... C'en est usant et désespérant.
J'ai revu ce film suite à la lecture d'un commentaire sur une autre page (celle de "I am mother"), où quelqu'un parlait de lui comme d'une réalisation qui traitait de la folie. N'ayant pas du tout ce souvenir de "Lune" (en fait n'en ayant pas beaucoup, mis à part qu'il s'agissait d'un film de science-fiction qui se déroulait dans une station), j'ai sauté sur l'occasion de vérifier ce point - et j'en profite pour écrire cette critique, que j'avais omise de réaliser après mon premier visionnage. Résultat ? C'est ce que je pensais, le sujet n'est pas du tout la folie - tout au plus quelques doutes de la part du héros sur la situation suite à un accident qui le trouble. En réalité, le synopsis d'Allociné révèle quasiment le pot aux roses en indiquant "D'abord convaincu que son isolement y est pour quelque chose, il se retrouve malgré tout à enquêter et découvre que si ses patrons ont prévu de le remplacer, ils n'ont jamais projeter de le ramener", avant de délirer complètement avec "A moins que ce soit la Lune qui ne souhaite pas le voir partir...". J'apprécie l'acteur principal, Sam Rockwell, ainsi que les productions de science-fiction, et j'ai plutôt aimé celle-ci, alors que je ne suis pas un grand fan des huis-clos, sans doute grâce à son bon suspens. Cependant, comment lui attribuer une note aussi élevée que la moyenne des spectateurs sachant que moins de deux ans après l'avoir vue, je l'avais presque oubliée ? Le "pas mal" me semble plus approprié, équivalent à un "bien mais sans plus", le genre de film qu'on apprécie de regarder sur le moment mais qu'on oublie malgré tout plus vite qu'on ne le pense. Je le conseille aux amateurs de science-fiction, de huis-clos et de Sam Rockwell.
Pour son premier long-métrage, l'Anglais Duncan Jones livre un quasi huis-clos solide qui fait la part belle à Sam Rockwell, très bien dirigé et dont l'excellente prestation illumine véritablement le film de part sa justesse. L'intrigue est relativement simple mais parfaitement exécutée et sans longueurs — le film ne dure que 1h30 ce qui devient de plus en plus rare. Le scénario suggère des questionnements intéressants d'ordre éthique et propose une critique bien sentie sur le capitalisme et ce qu'il pourrait engendrer dans un futur plus ou moins proche. Un point intéressant concernant Moon est son budget de production: 5 millions de dollars. C'est très peu pour un film de science-fiction comme celui-ci, et Jones s'est donc logiquement tourné vers des effets spéciaux "old school" pour réaliser la plupart des trucages. Le rendu est bon, même s'il faut bien avouer que certains plans rendent vraiment très faux. La réalisation dans son ensemble est bonne mais le montage a opéré certains choix un peu douteux avec des plans inutilement intercalés ou des enchainements un peu brusques. Néanmoins, Moon reste un film maitrisé même s'il manque ce petit quelque chose, peut-être un surplus de tension et de suspense, qui auraient certainement rendu l'expérience encore meilleure.
Un film marquant, empreint de simplicité, c'est plus q'un euphémisme d'affirmer avoir reçu une baffe monumentale en le visionnant ayant en tête que c'était un film de série B...
Une conclusion qui m'a déstabilisé...
Ne pas le voir, c'est comme ne jamais avoir vu Star Wars.
On se demande vraiment pourquoi ce film n'est jamais sorti en salles en France ? Certes il n'est pas sans défaut (il est notamment assez longuet), mais le propos est intelligent et original. Malgré un budget modeste les reconstitutions lunaires sont très correctes et si la base a un petit air de déjà vu, le le robot ne se contente pas de faire de la figuration. Une curiosité à découvrir.
un film qui n'est malheureusement jamais sortit en france mais quelle chance inoui j'ai eu de le voir. moon est le premier film du realisateur quasiment incconue duncan jones. c'est un film de science fiction du genre 2001, donc un film de science fiction comme on a pas l'habitude dans voir. ne penser pas à star wars quand vous le voyer ou à terminator , moon est un thriller de science fiction. les fans de space opera ce film n'est pas pour vous
Il ne se passe rien. Bien sur on se pose des questions sur l'avenir, mais cela reste sans interet. Si vous voulez vous poser des questions regardé Matrix.
Un gros coup de coeur ! Une perle rare et une première réalisation du fils de Bowie réussie. Simple et sans fantaisie mais surtout troublant, angoissant. Sam Rockwell, acteur au top niveau. Du coup, j'attends avec impatience son SOURCE CODE !
Premier film de Duncan Jones (qui n'est autre que le fils de David Bowie), Moon en surprendra plus d'un. Esthétiquement irréprochable, alliant les décors anciens aux bords carrés des années 70 à la volupté moderne, le long-métrage emploie des références assumées sans jamais tomber dans le plagiat (2001: L'odyssée de l'espace, À l'aube du 6ème jour...). Le scénario va lentement mais sûrement vers une révélation finale pas forcément surprenante mais surtout originale. Le déroulement en lui-même est soutenu par Sam Rockwell, portant complètement le film sur ses épaules en interprétant Sam Bell et son clone de façon remarquable, les deux étant aussi identiques que différents. Par ailleurs, la présence de l'acteur dédoublé à l'écran est exemplaire, l'incrustation étant parfaite et ce, jusqu'à leur propre confrontation physique. On est bluffé. La qualité visuelle des images, les nombreux plans que filme le réalisateur, le souci du détail sur chaque chose, que se soit les décors, les objets ou la base elle-même, tout est parfait. De plus, le professionnalisme du long-métrage est appuyé par la magnifique musique de Clint Mansell, tantôt rythmée tantôt émouvante. Quasiment sans faux-pas, Moon est une belle réussite qui devrait permettre à Duncan Jones de nous livrer une nouvelle oeuvre comme celle-ci.
Un film de SF à petit budget, c'est toujours risqué mais quand le projet consiste à raconter une histoire originale où le résultat est au moins à la hauteur du modeste budget, cela donne une bonne surprise à la clé.