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Votre avis sur Hugo Cabret ?
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Un voyage dans les prémices du cinéma, une superbe reconstitution des films de Méliès et des décors somptueux. L'histoire est mignonne et émouvante mais le film n'est pas exempt de longueurs.
Il y a un peu d'Amelie Poulain dans ce film de Martin Scorcese qui nous plonge dans un Paris des années 20 à la fois un peu fantasmé et regretté. L'histoire vraie de Georges Meliès est le fond de ce scénario intelligent qui s'articule autour de ce fameux automate. Un joli moment de cinéma.
Martin Scorsese reprend ses habits de professeur ou d'historien du cinéma en nous livrant avec Hugo Cabret un vibrant hommage au septième art et à George Méliès. Du reste, qui d'autre aurait pu le faire ? Spielberg, Coppola peut-être...D'un point de vue technique, mais on peut dire ça de chacun de ses films, tout est bluffant. Les mouvements de caméra, les deux plans-séquence qui introduisent et concluent le film, la reconstitution du Paris des années 30 aussi somptueuse que celle de l'âge d'or Hollywoodien dans Aviator. Ensuite, la thématique du film. Scorsese a pourtant soixante-dix ans et pourtant il arrive à s'émerveiller et à s'amuser encore, comme un gamin le ferait avec ses propres jouets, pour le cinéma avec un grand C. Sa passion est communicative. Hugo Cabret est une ode au cinéma mais pas seulement. A la vie. A l'imagination. Au rêve aussi. Tout en n'oubliant pas d'être émouvant. Voir Méliès brûler ses films, véritable crève-cœur pour n'importe quel artiste que de devoir détruire ses œuvres, puis petit à petit accéder à la reconnaissance qui lui est légitimement due. J'avais peur en voyant tous ces automates que le film soit dénuée d'émotion. Il n'en est rien car ils n'ont jamais été aussi vivants. Comme tous les personnages qui ont leurs propres blessures personnelles et leur désir d'être aimé. Par goût personnel, je préférerai toujours le Scorsese des Affranchis, de Casino ou des Infiltrés. Mais je suis obligé de m'incliner, ne pouvant être indifférent devant cette passion pour le cinéma, l'éloge qu'il en fait, et sa volonté de transmettre cet amour.
Benito G
Voilà exactement ce qui devrait être un film grand public de qualité : techniquement parfait et servi par un scénario qui va nous surprendre de bout en bout ; car ce n'est pas le film auquel vous vous attendez (où plutôt celui que la bande annonce laisse entendre) ! La réalisation est d'une élégance rare, d'une très haute tenue, d'une grande classe, un travail brillant et jouissif pour qui s'y connait un tant soit peu ; une qualité qui fera succomber les plus exigeants d'entre nous. Ajoutez à cela une musique exceptionnelle, entre des airs qui semblent d'époque et les sonorité modernes qui sont absolument envoûtantes, et une reconstitution en tout points magnifiques, idéaliste, idéalisée. Les enfants ainsi que les grands enfants que nous sommes, je l'espère, tous rester vont complètement adhérés à ce monde à part, un petit monde protégé, secret (où l'intrusion de l'inspecteur sera une vive douleur), presque magique comme le sont ces automates, ces mécanismes proches de la perfection, une aventure concentrée autour du microcosme de la gare, monde dans lequel on part et on arrive, assujetti au temps qui passe. Et c'est justement ce thème du temps qui passe qui est au centre de l'oeuvre, ce temps avec lequel ont doit vivre (la mort des uns, le bonheur passé...etc). Une mise en parallèle avec le mécanisme de la vie, implacable, imparfait, lui, mais que l'on peut également "réparé", auquel on peut redonner toute sa vigueur pour un peu que l'on sache s'y employer. On surfe sur les thèmes d'Oliver Twist mais avec une profondeur encore plus grande, bien aidé de ces mystères, de cette aventure rebondissante qui ne va pas là où l'on croit. Scorcese continue d'explorer le cinéma, au-delà de ces documentaires sur le 7ème art américain, une nouvelle et touchante déclaration d'amour qui se transforme en une espèce de biopic fascinant où l'on aura plaisir à (re) découvrir la vie de l'un des tout premier génie du cinéma. Une aventure intériorisée et une leçon de vie à propos de quelqu'un qui vit dans le passé, reste attaché à une gloire semble-t-il perdue et n'accepte plus la médiocrité d'un présent qui le renvoie à ce qu'il a été. Une oeuvre divertissante à souhait, même si quelquesl longueures subsistent (le film durant plus de 2h..). MAis beaucoup regretteront que l'on ne voit pas la touche "Scorsese" (surtout dans un film qui n'est habituellement son domaine. Cela reste donc grand public et émerveillera les petits et peut être même les plus grands. Sa production ne sonne pas le chef d'oeuvre, mais reste honorable et plutot plaisant si l'on aime le coté un peu fantastique.
Ti Nou
Scorsese qui adapte une œuvre de littérature de jeunesse, cela pouvait surprendre. Mais les thématiques abordées ici en font finalement l'un de ses films les plus personnels à mille lieux de la commande. Après un réjouissant "Oliver Twist" au pays de Jean-Pierre Jeunet, le film devient une véritable ode au patrimoine culturel si cher au cinéaste et à la transmission. Bien plus qu'un conte de Noël, "Hugo Cabret" est un film où la passion transpire à chaque plan.
Si comme moi, vous vous laissé emporter par l'atmosphère de ce film, vous serez transporté dans le temps où tout était encore magique ! Personnellement, j'ai été conquis et j'ai passé un excellent moment de... Difficile à exprimer ... De poésie dirais-je.
Juste quelques longueurs au milieu du film.
Les images sont très très belles. La musique aussi.
Ce film très accessible au niveau de l'histoire, c'est que du bonheur !
Juste quelques longueurs au milieu du film.
Les images sont très très belles. La musique aussi.
Ce film très accessible au niveau de l'histoire, c'est que du bonheur !
Et si, mine de rien, derrière son apparence de conte de Noel pour enfants, de livre de belles images un peu trop brillantes, "Hugo Cabret" était - et de loin - le meilleur Scorsese depuis "Casino" ? Ou son film le plus personnel, le plus touchant, bouleversant même parfois, de sa longue carrière ? On est en tous cas d'abord saisis par la stupéfiante beauté de la mise en scène (superbe utilisation de la 3D, pour une fois...), et même si l'on sait que Scorsese est l'un des meilleurs orfèvres en la matière, cela reste un plaisir exquis de se laisser guider avec une telle maîtrise pour pénétrer peu à peu dans une fiction qui s'avèrera bien différente de ce à quoi on s'attendait : Scorsese laisse vite tomber le rideau des apparences, bâcle même un peu l'aspect ludique de son film, qui n'est certes guère passionnant pour nos bambins habitués aux montagnes russes de Hollywood, et entre au coeur du sujet qui le passionne, la mémoire et la magie du cinéma, à travers une réécriture tendre et incroyablement empathique de la vie de Méliès. Et là, le cinéphile - comme l'enfant ébloui qui sommeille - en nous sont à la fête : la re-création des tournages de Méliès, portés par un enthousiasme juvénile dont on sent Scorsese le digne dépositaire, mais aussi la reconstitution des chefs d'oeuvre du maître, qui distillent une poésie foudroyante, sont ce qu'on aura vu de plus sublime sur un grand écran depuis longtemps. Soulignons enfin l'excellence de l'interprétation (en particulier un Sacha Baron Cohem juste et touchant comme jamais), et réjouissons-nous de pouvoir désormais jouir encore et encore de cette magnifique déclaration d'amour au cinéma par l'un des plus grands cinéastes de l'histoire.
traversay1
Décortiqué, analysé, critiqué, le cinéma est devenu une discipline prise très au sérieux, alors qu'il n'est au fond qu'illusion, tour de magie et mensonge éhonté. Hugo Cabret, conte pour enfants et adultes qui ont gardé leur âme de bambins, ce qui doit faire beaucoup de monde, renoue avec l'innocence des débuts du cinématographe et rend un hommage vibrant à cet inventeur de rêves qu'était Georges Méliès. Ce n'est pas le meilleur film de Scorsese, loin de là, mais ne serait-il pas son plus personnel, avec cette déclaration d'amour naïve et désarmante au 7ème art ? Hugo Cabret, avec son atmosphère à la Dickens, remonte le temps, comme d'autres les horloges, à la recherche du plaisir perdu de l'aventure pure et du bonheur de la nostalgie. Le film manque parfois de rythme et d'humour, se perd un peu dans des sous-intrigues doucereuses, mais qu'importe. En cinéaste virtuose, Scorsese recrée un monde, celui de la gare Montparnasse des années 30, à grands coups de travellings époustouflants. Il salue Harold Lloyd (toujours les horloges) et le cinéma muet, terreau d'expérimentation et d'innovations en tous genres. Sa passion de filmer est contagieuse et, autant qu'à l'enfant qui sommeille en nous, c'est au cinéphile qui palpite en nous, qu'il envoie un magnifique message. Bien reçu, cher Martin.
J'ai vu Hugo Cabret deux jours après Shutter Island... le moins que l'on puisse direc'est que le talentueux Marin Scorsese est capable de faire des choses totalement différentes ! Deux choses totalement différentes mais avec une qualité scénaristique toujours aussi efficace ! 4/5 pour Hugo Cabret. Contrairement à ce qu'ont pourrait croire, ce long-métrage n'est pas destiné pour les jeunes enfants, il touche selon moi un public de plus de 12 ans grâce à sa maturité. Dans le rôle titre, Asa Butterfield nous livre une excellente prestation ! Chloë Grace Moretz est quant à elle toujours aussi convaincante. Enfin, Ben Kingsley, Sacha Baron Cohen, Helen McCrory et Christopher Lee sont parfaits ! J'ajouterai que les protagonistes sont tous très très très attachants ! Hugo Cabret fût applaudit pour son visuel ; en effet même si je trouve que c'était le dernier volet de la saga Harry Potter qui méritait l'Oscar et qu'il y a beaucoup d'images de synthèse, les effets spéciaux sont géniaux ! La photographie et les décors sont irréprochables ! J'ai également trouvé certains plans très stylés ! J'aurais tellement aimé voir ce film en 3D ! La bande originale est plus ou moins appréciable : j'ai l'ai adoré lorsqu'on entend le piano, je l'ai détesté lorsqu'on entend la musique parisienne ; au fond ce n'est qu'une question de goût. Il y a également quelques longueurs, mais je pense que ces dernières sont nécessaires afin d'être d'avantage submergé par l'émotion ; car en effet, ce long-métrage est très émouvant ! On apprécie aussi la présence d'humour. L'histoire est réaliste mais il y a également un petit côté irréaliste qui permet à ceux qui regardent le film de s'évader, car ce long-métrage donne envie de rêver ! Enfin, Hugo Cabret est un film avec plein de poésie et un bel hommage à l'histoire du septième art car le registre est quelque fois didactique ; en effet ce film m'a appris des petites choses, le script peut donc élargir la culture du spectateur sur le cinéma. Bilan donc très positif pour Hugo Cabret.
Sans doute pas autant à l'aise que sur des films adultes, cela n'empêche pas Martin Scorsese de signer avec "Hugo Cabret" une des plus belles déclarations d'amour au cinéma. Une déclaration qui utilise les dernières technologies pour parler des débuts du cinéma de rêve, de magie et de poésie.
Visuellement superbe, on peut cepandant regretter que l'inspecteur de la gare ne soit finalement qu'une fonction ou que l'humour tombe à plat.
Visuellement superbe, on peut cepandant regretter que l'inspecteur de la gare ne soit finalement qu'une fonction ou que l'humour tombe à plat.
Une œuvre magnifique dédiée au cinéma et donc, à George Méliès. Des images sublimes, une histoire belle et touchante, une très bonne interprétation et une ressemblance frappante entre Ben Kingsley et le vrai George Méliès. En visionnant la bande-annonce on ne s'attend pas du tout à ce film à l'esthétisme soigné tout en poésie et en magie... comme Méliès a remarquablement su le faire à l'époque.
Hugo Cabret est un très beau film de Martin Scorsese (un sorte de déclaration du réalisateur au cinéma, et même un peu un cinéma français, cocorico).
Martin Scorsese sort de son registre habituel de gangster et de mafieux pour cette histoire sur le cinéma en plein Paris. L'histoire est très palpitante, et on plonge très rapidement dans cet univers quasi-féérique, radicalement différent de celui proposé jusaqu'à maintenant par le cinéaste. J'ai été agréablement surpris.
Les décors parisiens sont absolument sublimes. On voit que Martin Scorsese a réalisé ce film avec amour.
Ben Kingsley est brillant dans ce rôle de Georges Méliès, un bel hommage qu'il rend lui aussi au créateur du cinéma. Les deux jeunes acteurs (Asa Butterfield et Chloë Grace Moretz) sont très convaincants. Il y a une belle brochette de grands acteurs dans des seconds rôles (Jude Law, Emily Mortimer, Sacha Baron Cohen, Christopher Lee, Richard Griffiths).
On peut certes reprocher à ce film de faire de l'entre-soi, c'est vrai que c'est un peu le cinéma qui se regarde (ce n'est d'ailleurs pas un hasard que le film ait eu autant de succès aux Oscars, avec The Artist un autre film rendant hommage au cinéma), mais ça n'en est pas moins un très beau film.
Martin Scorsese sort de son registre habituel de gangster et de mafieux pour cette histoire sur le cinéma en plein Paris. L'histoire est très palpitante, et on plonge très rapidement dans cet univers quasi-féérique, radicalement différent de celui proposé jusaqu'à maintenant par le cinéaste. J'ai été agréablement surpris.
Les décors parisiens sont absolument sublimes. On voit que Martin Scorsese a réalisé ce film avec amour.
Ben Kingsley est brillant dans ce rôle de Georges Méliès, un bel hommage qu'il rend lui aussi au créateur du cinéma. Les deux jeunes acteurs (Asa Butterfield et Chloë Grace Moretz) sont très convaincants. Il y a une belle brochette de grands acteurs dans des seconds rôles (Jude Law, Emily Mortimer, Sacha Baron Cohen, Christopher Lee, Richard Griffiths).
On peut certes reprocher à ce film de faire de l'entre-soi, c'est vrai que c'est un peu le cinéma qui se regarde (ce n'est d'ailleurs pas un hasard que le film ait eu autant de succès aux Oscars, avec The Artist un autre film rendant hommage au cinéma), mais ça n'en est pas moins un très beau film.
Très bon Scorsese, toujours aussi virtuose(quels décors!), l'histoire est très prenante, très bel hommage à l'Histoire du cinéma, les acteurs sont parfaits(avec la star montante Chloë Moretz, alias hit girls dans KICK ASS), bref en ce qui me concerne j'ai pas vu le temps passé, un film magique(l'art de l'illusion).
Découverte à la télévision, en 2D, pour les fêtes de fin d’année, cette très belle ode aux débuts du Cinéma, superbement mise en image, a beaucoup de charme et véhicule de nombreuses émotions. Il y a bien quelques longueurs mais c’est accessoire, en comparaison de tous les aspects positifs du film, en premier lieu desquels l’histoire, très bien construite, les décors de la gare et les vues aériennes du Paris de 1930. J’ai déjà envie de revoir ce film en 3D et de revoir aussi « Cinema Paradiso » (1989) pour continuer dans le partage de cette si belle passion qu’est le Cinéma.
T-Tiff
Martin Scorsese donne, avec "Hugo Cabret", un brillant hommage à Georges Méliès. Les petits passages présentant des films de Méliès sont très intéressants et donnent encore plus d'ampleur à cet hommage. La réalisation est vraiment bien menée, ce qui n'est pas impressionnant avec un réalisateur tel que Martin Scorsese. Les acteurs sont de manière générale très bon, y compris les plus jeunes. Le point négatif qui gâche malheureusement fortement le film est sa longueur : certain éléments secondaires sont, à mon avis, de trop comme les innombrable courses-poursuite avec le chef de gare ou encore les rencontre entre celui-ci et la fleuriste. On peut cependant ajouter que la 3D est pour une fois particulièrement bien utilisée. Cette œuvre est l'hommage d'un grand cinéaste à un autre. "Hugo Cabret" est un film de noël particulièrement séduisant, même s'il ne va pas toujours à l'essentiel.
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