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Max Rss
203 abonnés
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3,0
Publiée le 22 décembre 2012
Tourné à Avernaux, «Deux heures à tuer» est un quasi huis-clos se déroulant dans la gare de cette petite ville de province. Se déroulant sur deux heures (dans le film), l'histoire nous conduit donc dans la salle d'attente de cette petite gare dans laquelle règne une ambiance particulière. En effet, un maniaque sévit dans les alentours et ces agissements alimentent les discussions de tous ces badauds attendant le dernier train de nuit. Mais progressivement, tout le monde vient à suspecter tout le monde. Réaliser par Yvan Govar, qui n'aura pas laissé une trace énorme dans l'histoire du cinéma, «Deux heures à tuer» reste tout de même un moment convenable de cinéma malgré une fin maladroite pour ne pas dire râtée. Bien entendu, si ce film reste appréciable c'est grâce à ses acteurs, notamment Pierre Brasseur et même s'il pousse l'éxagération à son maximum, il reste tout à fait crédible. Sans oublier Michel Simon qui campe un personnage un peu bizarre. Dans ce film, c'est le casting qui fait tout.
Auvernaux, petite ville tranquille jusqu'au jour où sévit un meurtrier collectionneur de chaussures. Un narrateur appuyant le drame des événements ouvre pour notre grand plaisir cette intrigue qui va se dérouler en attendant le train de nuit à la gare. Divers personnages vont se confronter, se révéler... Bonne mise en bouche, mais le huis-clos n'est jamais inquiétant tant Pierre Brasseur y va de toute son emphase, tant la seconde intrigue venant s'y greffer manque de finesse. Si "Deux heures à tuer" n'est pas un thriller palpitant, il reste un policier honorable et même si sa petite chute semble sortie vite fait d'un tiroir, elle a son petit impact sympa, grâce, notamment à la troublante et énigmatique Julie Fontaine.
Une quasi-pièce de théâtre qui repose entièrement sur les épaules de deux monstres sacrés du cinéma français, Pierre Brasseur et Michel Simon. Les joutes oratoires sont jouissives. La musique est par ailleurs sympatoche. En dehors de ça, il faut bien reconnaître qu'on s'ennuie un peu. Des dialogues quelconques, pas assez de révélations relançant l'intérêt du spectateur, et surtout une fin que je considère comme ratée. Elle me laisse bien perplexe, du coup je garde du film un goût amer.
Huis clos se déroulant sur 2 heures dans une gare de province avec une ambiance de suspicion dûe aux crimes d'un maniaque . Certes Yvan Govar n'a pas marqué le cinéma mais il met en scène 2 monstres, Brasseur et Michel Simon, et arrive finalement à prendre le spectateur dans l'histoire.