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soniadidierkmurgia
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3,5
Publiée le 14 juillet 2012
Rachid Bouchareb dresse en deux scènes le décor de ce qui fondera le destin des trois frères dont il entend suivre le destin tragique. La confiscation de la terre cultivée par leurs parents en 1925 au profit de colons et la répression sanglante de la manifestation de Setif le jour de l'annonce de la libération en 1945. De façon très didactique le cinéaste d'origine algérienne donne sa vision du drame de la décolonisation vu du côté des algériens de France et de la lutte clandestine du FLN sur le territoire métropolitain. Ces trois frères aux caractères et aux trajectoires si différents seront impliqués dans cette lutte armée, que ce soit le militaire ayant défendu le drapeau français dans une autre guerre de décolonisation, l'intellectuel militant ou le petit truand bien décidé à se sortir de sa misère en utilisant les armes de la débrouille. Le peuple algérien en était réduit à loger dans les bidonvilles que ce soit sur son propre sol ou dans les bidonvilles de Nanterre. Dès lors comment éviter une révolte ? Le destin de ces trois frères joués avec conviction et talent par Zem, Bouajila et Debbouze résume de façon un peu manichéenne les différentes d'implication dans la cause qui devait conduire aux accords d'Evian. Un film forcément partisan mais qu'il ne nous faut regarder en face pour enfin accepter les fondements quelquefois peu glorieux de notre prospérité. Il faut souligner au passage que Rachid Bouchareb fait toujours l'effort de divertir son public. Ce ne sont surtout pas les difficultés rencontrés depuis par les pays du Maghreb qui doivent nous fournir une quelconque justification à des comportements d'un autre âge. Il est salutaire qu'un tel film puisse se réaliser en France par un réalisateur français de souche algérienne avec un casting prestigieux d'acteurs étant une référence pour mener une politique d'intégration respectant le fondement culturel des individus.
A la base j'ai acheté le DVD de ce film simplement parce qu'il y avait Jamel dedans. Franchement, il m'a pas déçu. Mais ce film m'a fait découvrir deux autre acteurs que maintenant j'adore (notamment pour Omar m'a tué), Roschdy Zem et Sami Bouajila. Le tout combiné dans une fresque historique de l'histoire des algérien, peuple dont on ne parle pas assez souvent et qui montre la souffrance de ce peuple qu'elle soit là-bas ou en France. spoiler: Aussi, ce film est avant tout une tout autre vision de la France par les algériens dirigés par le personnage de Sami. J'ai adoré, j'ai ensuite acheté "Indigènes" et franchement, le premier est exactement au même niveau que le deuxième (Je rappelle que "Hors-la-loi" est considéré comme une suite d'Indigènes.) J'ai adoré et je le recommande à ceux qui aiment les drame familiaux et les thriller le tout dans un univers historique.
Rachid Bouchareb signe une nouvelle fresque sur un conflit algérien qui ne manquera pas apr moment de faire grincer des dents, de diviser. Ce film n'a rien d'une suite fausse ou non à Indigènes. Emmenè par un scénario qu'on trouvera parfois pro-algérien, ce film est cependant mené par le trio charismatique Bouajila/Debbouzze/Zem qui offre une solidarité et une rivalité familiale remplit d'amour, et d'intensité au coeur d'un confilt qui a encore garder des traces
Une fausse suite "d'Indigènes" qui a de quoi laisser perplexe. Rachid Bouchareb annonce clairement la couleur avec son casting qui sent le réchauffé. Il veut poursuivre son travail de mémoire des relations franco-algériennes. Why not. Mais il pouvait le faire sans prendre les mêmes acteurs, on dispose quand même d'un bon vivier de comédiens d'origine maghrébine. Bref, passons et attardons-nous à présent sur le fond. Bouchareb tape là où ça fait mal, à savoir les violences policières françaises et le fanatisme des leaders du FLN. On ne peut que saluer ce courage. Seulement, ce choix conduit Bouchareb à présenter les deux extrêmes. Il force d'autant plus le trait que la question est ultra-sensible. En clair, par ce biais il anticipe toute critique venant des uns ou des autres. Oui mais voilà, la caricature a ses limites. On sait que la guerre d'Algérie ce n'est pas seulement une question de connards qui veulent se foutre sur la gueule. Cette exagération est d'autant plus gênante que Bouchareb se replie derrière le bouclier historique, agrémentant le film d'extraits des actualités cinématographiques. Il va même jusqu'à endosser l'habit du professeur, partant de l'entre-deux-guerres pour aboutir à l'indépendance algérienne, en passant par les grands jalons comme le massacre de Sétif ou celui du 17 octobre 1961. Tout cela est très louable, sauf que chacun de ces événements est synthétisé de la plus caricaturale façon qui soit. Et surtout, aucun soucis pédagogique. Evoquer la lutte MNA-FLN, excellente idée, mais à condition de fournir quelques éléments d'explication au spectateur. Finalement, c'est là qu'on se rend compte que "Hors-la-loi" est avant tout un film d'action. La réflexion a été malheureusement sacrifiée sur l'autel du spectaculaire. Si le film n'est pas inintéressant à suivre, il souffre quand même de quelques longueurs. Le format de 2h10 est exagéré et achève le spectateur qui peinait déjà avec le parti-pris de Bouchareb.
Film manichéen au possible, acteurs inégaux ( Roschdy Zem demeure excellent tout de même), réalisation bancale, beaucoup de longueurs,.... Bref, Rachid Bouchareb a réussit à faire parler de lui avec ce "Hors la loi" provoquant à défaut de réaliser un film de qualité.
Hors la loi est probablement l'un des films les plus controversés en France ces dernières années. Et pour cause la multitude d'anachronismes. En voilà une partie que j'ai relevé. Lors des émeutes de Sétif , Mr Bouchareb veut faire croire au spectateur que le 8 mai 1945 des musulmans ont été massacrés par des Européens alors que c'est l'inverse. En effet le massacre de Musulmans par les Européens n'a put se produire qu'après le 9 mai puisque c'est par la suite du massacre d'Européens que les Européens ont agit contre les Musulmans. Toujours concernant les émeutes de Sétif en mai 1945, Rachid Bouchareb fait crier à des musulmans "Vive le FLN" , or le Front de Libération Nationale n'a vu le jour que 9 ans après en 1954. Un autre anachronisme, lorsque le personnage compare un autre au général de Gaulle lorsqu'il monte dans une DS noire. Cette scène se déroulant en 1954, alors que le Général de Gaulle n'arrive au pouvoir que 4 ans plus tard en 1958 et ce n'est qu'à partir de cette date que son image peut être associée à une Ds noire. Ces nombreuses invraisemblances (je ne peux pas toutes les citées, mais en se renseignant vous trouverez) montrent que l'étude historique n'a pas été sérieuse et cette approximation historique rend le film peu crédible, voir pas du tout. Tout porte alors à croire que Bouchareb n'a comme unique but de montrer ces personnes du FLN comme des héros, des héros qui ont malheureusement massacrés autant de Français que d'Algérien (harquis) . Puisque historiquement le film ne vaut rien, Bouchareb se défend en disant " je ne voulais pas mettre le spectateur devant un livre d'histoire", alors là pour le coup c'est faux, puisque en plus de vouloir parler d'histoire il s'efforce à victimiser ces 3 frères du FLN quitte à faire un scénario mensonger. Ce ramassis de conneries n'est donc pas à visionner pour des personnes jeunes ou n'ayant que très peu de connaissances historiques ou les deux puisque vous garderez en tête que les Français ne sont que des meurtriers et que le FLN est un parti héroique blanc comme neige. Parenthèse historique fermé, le reste du film ne vaut pas grand chose voir rien encore une fois, c'est mal réalisé point pas la peine de sortir d'école de cinéma pour le voir c'est un travail bâclé à tous les niveaux et c'est surement pas le choix des acteurs qui va relever le niveau en prenant Jamel Debbouze en rôle principal, humoriste habitué à joué le même rôle de jeune de banlieue depuis ces débuts même si le monsieur à 35 ans passé, j'ai bien peur que ce n'est en étant acteur que je vais d'avantage l'apprécier. En conclusion, à voir par curiosité et en ayant un minimum de connaissances historiques, le reste ne vaut rien non plus pourtant Hors la loi a été sélectionné aux César et aux Oscar comme meilleur film étranger , à croire que les jury de ces deux compétitions ont la culture historique d'un jeune collégien. D'ailleurs il parait peut logique de nommé un film comme meilleur film étranger pour l'Algérie alors que le film a été financé à plus de 70% par la France. Français pour réaliser un film mais algérien pour recevoir des récompenses? Comme imaginer un tel film nommé à une cérémonie comme celle-ci alors que" Des Hommes et des dieux" n'avait même pas été nommé.
Ce bien ce film qui a été sélectionné à Cannes et pour les Oscars? Je rêve ou quoi? Un film artificiel, ou tout est faux, transparent, pas crédible. Un film manichéen et plat...
Film assez prenant, porté surtout par les acteurs, notamment Roschdy Zem. Mais finalement, à moins que je sois crétin, on apprends pas grand chose! Un peu comme Munich, on relate un évènement historique très important, c'est bien, mais finalement ca reste à mon sens un blockbuster. Beaucoup moins intéressant ou engagé que Indigène ou l'Ennemi intime.
Excellent ! On est tranporté dans le temps ; J'ai été étonné par le jeu des acteurs notamment celui de Jamel. Ca fait du bien de voir un film qui nous replonge dans le passé dont la France a honte. La scéne du 8 mai 1945 m'a particulièrement marqué. Merci Rachid Bouchareb
Rarement on a vue la guerre d’Algérie adaptée au cinéma ( non sans raison ). Avec Hors la loi, Rachid Bouchareb décide de raconter les causes de cette guerre à travers le destin de trois frères qui participeront aux différents faits historiques. Magistralement interprété, les trois personnages ne sont cependant pas assez développés, la faute à un scénario beaucoup trop partiel pour ce genre de sujet. La mise en scéne est vide, non pas à cause des décors, mais surtout à cause de la réalisation plate, sans saveur qui ne fait que de gros plans et qui ne laisse pas le spectateur "admirer" cette reconstitution. On appréciera cependant que le film ne soit pas totalement d'un coté ( même si l'on sent le parti pris du réalisateur dans chaque événement, comme le fait que ce soit les deux fréres engagés qui meurent, signe de la répression française ), car même si il ne montre pas toutes les atrocités du FLN ( car quoi que l'on dise il y en a eu ), il ne montre pas non plus toute celle du coté français. Les scénes d'action, même si elle ne sont pas l’intérêt principal du film, sont tout de même très réussis. En somme un bon film historique, qui retrace les grands événements. On aurais juste attendu mieux avec un sujet pareil. A voir tout de même pour les trois acteurs principaux.
Avec "Hors-la-loi", Rachid Bouchareb réalise une fresque historique qui ne manque pas d'ampleur, allant de la fin de la Seconde Guerre jusqu'à la déclaration d'indépendance de l'Algérie en 1962. Grâce à un très bon trio d'acteurs, avec en tête un excellent Sami Bouajila, le réalisateur dresse le portrait d'une France affaiblie par la Guerre et empêtrée dans les revendications toujours plus radicales des indépendantistes algériens menés par le FLN. Mais Rachid Bouchareb, à travers ce récit, dresse également le portrait dramatique d'une fratrie et d'une famille algérienne emportée par le vent de l'histoire. Un bon film, bien rythmé, aux personnages forts, et qui revient sur un des évènements historiques majeurs du siècle dernier pour notre pays, une des étapes les plus violentes de la décolonisation.
Rachid Bouchareb s’est choisi comme cheval de bataille de dénoncer les injustices du gouvernement français envers le peuple algérien pendant la colonisation, après "Indigènes" et sa critique des pratiques de l’armée française sacrifiant les peuples colonisés en première ligne. Il s’attaque avec "Hors-la-loi" au refus du gouvernement d’accorder l’indépendance à l’Algérie par le biais du destin de trois frères qui vont contribuer à faire bouger les choses, une histoire jugée trop antinationaliste et qui créa la polémique lors du festival de Cannes. Malheureusement cette fois-ci ça ne fonctionne pas, le casting composé de Jamel Debbouze, Roschdy Zem et Sami Bouajila ne fait aucunes étincelles surement la faute à des personnages mal écrits qui ne permettent pas au spectateur de compatir à cette tragique histoire. Pourtant le sujet est bien traité et la dureté de la vie à cette époque pour les Algériens est très bien retranscrire seulement la réalisation est plate et ne laisse aucune place au côté épique du combat de ces frères et du FLN sans parler d’un montage assez catastrophique. En bref il y avait matière à un grand film faisant réfléchir mais nous n’aurons le droit qu’à un essai manqué.