j'ai vu un très bon film!bonne histoire(primordial)beaucoup d'action,et de très bons acteurs,dont le "phénomène"Jamel Debbouze,qui m'étonnera toujours...on aime ou on aime pas...moi j'aime.Bien sur,l'époque dérange un peu,mais cette période trouble(50/60)est truffée de"non dit"et le réalisateur met le doigt,là,ou ça fait mal...je peux comprendre la polémique autour de ce film,mais si je veux plus de renseignements sur cette période,j'ouvre un bouquin...moi j'ai passé un bon moment.
Tous les ans, au Festival de Cannes, une polémique autour d'un film éclate. Cette année ce fut avec "Hors-la-loi" de Rachid Bouchareb dont on se souvient encore de son dernier film (malheureusement très mal distribué), "London River". Il est bon de rappeler l'Histoire, surtout lorsque le sujet est si ce n'est, encore aujourd'hui, tabou en tout cas plutôt discret. "Hors-la-loi" débute par la scène absolument affreuse des massacres de Sétif. Cette manifestation pacifiste pour l'indépendance de l'Algérie réprimée dans le sang et la violence par l'Armée française ! Bouchareb nous propose une histoire intéressante dans laquelle on suit des résistants du FLN. On apprend des petites choses sur la guerre d'Algérie. Bouchareb n'oublie pas non plus le spectacle avec des fusillades et des explosions bien orchestrés.
Il y a un certain paradoxe à donner une moyenne de 2.7 en critiques spectateurs, alors qu'aucune critique n'a été postée. Pourrait on mettre un peu de rigueur dans le système et éviter qu'autant de notes positives apparaissent sans qu'aucune critique ne soit rédigée? on penserait, à moins, que la note est trafiquée.
Rachid Bouchareb a un talent de cameraman certain, mais le scénario additionne tant de thèmes que l'on est perdu d'autant que chaque thème est survollé. Il reste un film pan pan boum boum et des acteurs bien menés. C'est léger.
Le 8 mai 1945 symbolise pour tous les Français la fin de la seconde guerre mondiale. Ce jour-là, un autre événement, méconnu de beaucoup d’entre nous, marque un nouveau pan de notre histoire : les manifestations pour « l’indépendance de l’Algérie « qui eurent lieu dans la plupart des grandes villes algériennes. C’est ainsi que débute le film « Hors la loi ». Chassés de leur terre algérienne, trois frères et leur mère sont séparés. L’un s’engage en Indochine, l’autre prend la tête du mouvement pour l’Indépendance de l’Algérie et le dernier fait fortune dans les bouges et les clubs de boxe de Pigalle. Leur destin, scellé autour de l’amour d’une mère, se mêlera inexorablement à celui d’une nation en lutte pour sa liberté. La guerre d’Algérie reste un sujet tabou de l’histoire de France et, contrairement, aux événements de la guerre 39/45, les informations sur ce conflit restent secrètes. Rachid Bouchareb décide de nous présenter son point de vue de cinéaste et non pas d’historien. Comme c’est souvent le cas dans ses films, l’événement historique lui sert de support pour nous décrire de manière humaniste le destin de personnages ballottés par les remous politiques d’un pays. La verve et la truculence de Jamel Debbouzze font merveille pour incarner ce personnage qui a choisi l’ascension sociale et la réussite (même par des moyens parfois douteux) pour vaincre l’injustice qui lui est faite. Face à lui, ses deux frères décident d’entrer en guerre avec une abnégation presque religieuse, entremêlée de doutes et d’états d’âmes insolubles. Des horreurs sont commises des deux côtés. Oui, la police française peut être assimilée à la Gestapo, les Algériens ne font pas mieux. La guerre n’est jamais une question de nationalité, juste une question de circonstances. Rachid Bouchareb présente un film accessible à tous. On ne s’y ennuie pas. Ce que l’on apprend n’est peut être pas la vérité vraie, et alors ??? c’est une vision de l’histoire. Au regard de toutes les polémiques nées autour de ce film, on peut penser que la vérité concernant ce conflit demeure trop douloureuse pour être dévoilée. Raison de plus pour l’oublier et profiter simplement de ce film très réussi. Un film de Rachid Bouchareb avec Jamel Debbouze – Roschdy Zem – Sami Bouajila - durée 2h18
Hors-la-loi, film de propagande au profit de l'Algérie ? C'est vrai que ça saute aux yeux : on nous montre le martyre de cette famille immigrée en France de justesse après le massacre de Sétif et dont les trois fils suivront différents horizons pour finalement se retrouver et participer aux actions du FLN (à sa création) contre les (méchants) français. Aller jusqu'au terme "propagande" est abusé, ce n'était pas non plus la vison du réalisateur. Mais oui, Hors-la-loi peut quand même être considéré comme un film partisan. Je ne vais pas m'avancer plus loin sur ce genre de choses, je n'y connais rien (au moins on ressort moins inculte de la salle). Le film est quand même bon, l'intérêt est maintenu jusqu'au bout malgré un rythme irrégulier et une longue durée qui en rebutera beaucoup. Inclure des scènes d'action vers la fin est une idée qui passe bien (sur un autre aspect, je trouve dommage que certains aspects psychologiques des personnages soient peu travaillées). Conclusion : meilleur que Indigènes !
J'ai vu ce film aujourd'hui en avant premiière au Cinéma Utopia Avignon, suite à une rencontre avec Les Amis de l'Humanité. Le sujet est certes passionnant et historique (la création du F L N) ainsi que les évènements qui en ont découlés entre 1955 et 1961 à travers l'histoire de 3 frères. Mais le film n'évite pas le pathos, les personnages trop typés, et une absence de distance par rapport au sujet traité. Après les polémiques engendrées au Festival de Cannes lors de sa projection, il est à souhaiter que cela ne se reproduise pas lors de la sortie nationale en Septembre. La guerre d'Algérie a toujours été un sujet brulant même près de 50 ans plus tard.