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Film très ennuyeux et statique.
Ce n'est pas du cinéma, c'est du théâtre.
Si on n'aime pas le théatre, on s'ennuie.
Il n'y a même pas de paysages à voir.
Le plus mauvais film avec Lino Ventura avec l'emmerdeur.
Ce n'est pas du cinéma, c'est du théâtre.
Si on n'aime pas le théatre, on s'ennuie.
Il n'y a même pas de paysages à voir.
Le plus mauvais film avec Lino Ventura avec l'emmerdeur.
un huit clos superbe joué par de superbes comedien Ventura Serrault et Marchand sans oublier la grande Romy.
maintenant la question qui se pose à la fin du film maitre Martinaud à til fait quelques chose à Camille ?
maintenant la question qui se pose à la fin du film maitre Martinaud à til fait quelques chose à Camille ?
Redzing
"Garde à vue", c'est le genre de film qui vaut pour son duel d'acteurs. Lino Ventura incarne un flic façon force tranquille, à l'apparence calme mais qui parvient à passer sur le grill à petit feu son suspect. Ce dernier, incarné par Michel Serrault, est un riche notaire accusé d'avoir tué et violé deux fillettes. Arrogant, intelligent, faisant preuve de détachement et d'humour, semblant jouer un trouble jeu, il se montrera coriace face à la police.
La mise en scène est très sobre, exploitant un lieu quasi unique pour se focaliser sur cette incroyable passe d'armes entre deux vétérans du cinéma français, ici à leur sommet.
Et si les dialogues de Michel Audiard sont moins théâtraux que d'habitude, ils n'en demeurent pas moins relevés et fins. De même que le scénario, très habile. Le film démarre d'emblée sur l'interrogatoire, sans présenter l'affaire au spectateur, et se centrant sur des détails qui vont embourber le notaire.
Une progression maîtrisée, qui épaissit peu à peu ses personnages. Et livre des rebondissements étonnants dans les dernières minutes. Le film étant court (1h24), on n'a d'ailleurs aucunement le temps de s'ennuyer !
Au passage, on y trouvera quelques techniques pour débusquer le mensonge (utilisées par la police ?). Telles que poser des questions ouvertes, ou forcer un suspect à construire son histoire, pour mieux la démonter.
La mise en scène est très sobre, exploitant un lieu quasi unique pour se focaliser sur cette incroyable passe d'armes entre deux vétérans du cinéma français, ici à leur sommet.
Et si les dialogues de Michel Audiard sont moins théâtraux que d'habitude, ils n'en demeurent pas moins relevés et fins. De même que le scénario, très habile. Le film démarre d'emblée sur l'interrogatoire, sans présenter l'affaire au spectateur, et se centrant sur des détails qui vont embourber le notaire.
Une progression maîtrisée, qui épaissit peu à peu ses personnages. Et livre des rebondissements étonnants dans les dernières minutes. Le film étant court (1h24), on n'a d'ailleurs aucunement le temps de s'ennuyer !
Au passage, on y trouvera quelques techniques pour débusquer le mensonge (utilisées par la police ?). Telles que poser des questions ouvertes, ou forcer un suspect à construire son histoire, pour mieux la démonter.
Chef d'oeuvre
Bien fait, bien réalisé bien interprété.
Seulement 1h20 mais c'est ce qu'il faut. Un suspens bien fait , à double sens.
Un des meilleurs rôles de Serrault.
A regarder sans déplaisir
Bien fait, bien réalisé bien interprété.
Seulement 1h20 mais c'est ce qu'il faut. Un suspens bien fait , à double sens.
Un des meilleurs rôles de Serrault.
A regarder sans déplaisir
Les 2 acteurs principaux tiennent le huis clos sans problème, c'est sobre, le ton est juste.
spoiler:
Le suicide de sa femme a la fin n'etait peut etre pas nécessaire
GRAND FILM, c'est sûr pas d'explosion ,pas de bruit ,pas de farfelu, de paillettes ,et de strass mes dialogues, jeux d'acteur ,feeling de malade, ambiance, en bref un film comme ont voudrait en voir plus souvent.
une critique pour faire vivre ce petit chef d’œuvre au long des années, dans l'histoire du cinéma
pour les dialogues, et les acteurs
pour les dialogues, et les acteurs
Un bien étrange film policier dont Jr n'arrive plus à me remémorer la fin, lino Ventura est exceptionnelle,Michel Serrault est pas mauvais non plus.
Huis-clos terrifiant mais pas exempt de défaut. Ce n’est pas la faute aux acteurs, ni celle de ambiance entre quatre murs, mais bien celle du moment clé du scénario, le rendant bien trop prévisible. Car rien n’est fait au hasard dans ce cinéma.
Michel Serrault n’est pas forcément utilisé à contre-emploi, bien qu’il joue dans un film à drames. Si on peut voir le suspect par deux points de vue, les flics le sont aussi par l’utlilisations de deux personnages, l’un joué par Lino Ventura est égal à lui-même, l’autre par Guy Marchand, impeccable. La mystérieuse femme dont parle son mari, c’est la troublante Romy Schneider.
Malgré le fait que le commissariat soit le théâtre de ce drame, entre quatre murs, les plans sont nombreux et différents. On sort de la salle d’interrogatoire plusieurs fois, et chaque sortie annonce un nouveau chapitre. Et s’il y a parfois des longueurs, c’est pour mieux montrer la solitude du suspect, dans ces multiples drames.
Drames est au pluriel car comme le disait Karl Marx, l’histoire se répète : la première fois c’est un drame, la deuxième fois une farce. Du moment où le spectateur a découvert la clé du film, le film perd un peu en surprise spoiler: et devient plutôt une dénonciation de la police
.
Le film ne vaut que pour le face à face Martinaud - Gallien et cette atmosphère pourrie. Et malgré un aspect vieillit, il faut avoir vu ce film une fois (une demie-étoile en plus).
Michel Serrault n’est pas forcément utilisé à contre-emploi, bien qu’il joue dans un film à drames. Si on peut voir le suspect par deux points de vue, les flics le sont aussi par l’utlilisations de deux personnages, l’un joué par Lino Ventura est égal à lui-même, l’autre par Guy Marchand, impeccable. La mystérieuse femme dont parle son mari, c’est la troublante Romy Schneider.
Malgré le fait que le commissariat soit le théâtre de ce drame, entre quatre murs, les plans sont nombreux et différents. On sort de la salle d’interrogatoire plusieurs fois, et chaque sortie annonce un nouveau chapitre. Et s’il y a parfois des longueurs, c’est pour mieux montrer la solitude du suspect, dans ces multiples drames.
Drames est au pluriel car comme le disait Karl Marx, l’histoire se répète : la première fois c’est un drame, la deuxième fois une farce. Du moment où le spectateur a découvert la clé du film, le film perd un peu en surprise spoiler: et devient plutôt une dénonciation de la police
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Le film ne vaut que pour le face à face Martinaud - Gallien et cette atmosphère pourrie. Et malgré un aspect vieillit, il faut avoir vu ce film une fois (une demie-étoile en plus).
Garde à Vue est un film policier français réalisé par Claude Miller et sorti en 1981.
Cette adaptation du roman Brainwash de John Wainwright est un chef d'œuvre pour plusieurs raisons. Tout d'abord pour sa réalisation, épurée, à l'os, sans fioriture, qui met immédiatement dans l'ambiance de ce poste de police. Ensuite, les dialogues de Michel Audiard, moins chargés et plus subtils qu'à l'accoutumée, d'une précision rare, ce qui rend ces joutes verbales savoureuses. Enfin, la complexité des personnages servie par une interprétation magistrale des différents comédiens. Lino Ventura, jouant dans la retenue, est bluffant de charisme. Michel Serrault est magistral en notaire pédant dont la complexité tient en haleine le spectateur jusqu'à la fin du métrage. Romy Schneider, apparue telle un fantôme, est bouleversante en femme qui semble prise au piège par son mariage. A noter également Guy Marchand en flic complémentaire de Ventura.
Ce film est un classique du cinéma français, il n'a pas volé sa place. C'est un film important, époustouflant à découvrir et redécouvrir.
Cette adaptation du roman Brainwash de John Wainwright est un chef d'œuvre pour plusieurs raisons. Tout d'abord pour sa réalisation, épurée, à l'os, sans fioriture, qui met immédiatement dans l'ambiance de ce poste de police. Ensuite, les dialogues de Michel Audiard, moins chargés et plus subtils qu'à l'accoutumée, d'une précision rare, ce qui rend ces joutes verbales savoureuses. Enfin, la complexité des personnages servie par une interprétation magistrale des différents comédiens. Lino Ventura, jouant dans la retenue, est bluffant de charisme. Michel Serrault est magistral en notaire pédant dont la complexité tient en haleine le spectateur jusqu'à la fin du métrage. Romy Schneider, apparue telle un fantôme, est bouleversante en femme qui semble prise au piège par son mariage. A noter également Guy Marchand en flic complémentaire de Ventura.
Ce film est un classique du cinéma français, il n'a pas volé sa place. C'est un film important, époustouflant à découvrir et redécouvrir.
Face à face de deux légendes du cinéma qui sont au sommet de leurs art.
Miller nous entraîne dans cette confrontation unique.
Miller nous entraîne dans cette confrontation unique.
Un face à face Ventura/Serrault remarquable et plein de rebondissements. J'ai la plupart du temps pensé que Martinaud était coupable (sauf certains moments où je me disais "ah là, il n'a pas tort") alors que le coupable nous a été servi sur un plateau dès le début ! Après les déclarations de Mme Martinaud (Romy Schneider très belle et charismatique), j'étais convaincu que ça y est, c'était fini et Martinaud était coupable mais en 2 minutes tout s'est inversé !
« Garde à vue » de Claude Miller (1981) est quasiment un huis-clos de 1 h 30 dans un bureau du commissariat de Cherbourg la nuit de la St Sylvestre. Deux fillettes ont été violées et tuées et le notaire Martinaud (Michel Serrault) est suspecté car il connaissait l’une d’elles et a découvert son corps. Le commissaire Gallien (Lino Ventura), secondé par son adjoint Belmont (Guy Marchand), est sceptique mais au fil de la soirée les propos de Martinaud et son arrogance puis ses propos désabusés sèment le trouble et le notaire d’être mis en garde à vue. Il s’ensuit un jeu du chat et de la souris entre le Notaire et le Commissaire avec de remarquables joutes verbales grâce à des dialogues ciselés par Michel Audiard. En l’absence du Commissaire, Martinaud est passé à tabac par Belmont et l’arrivée de l’épouse de Maître Martinaud (Romy Schneider) apporte des éléments accablants. Martinaud craque et Belmont enregistre sa déposition mais entre deux un nouveau meurtre vient changer la donne et Martinaud d’être libéré.
L’atmosphère devient rapidement étouffante évoquant un ring de boxe dans lequel Serrault et Ventura s’affrontent. Claude Miller dira d’ailleurs que ce tournage fut assez tendu… de même que ses relations avec Michel Audiard !
Un film intelligent et bluffant récompensé par 4 Césars et par le box-office.
L’atmosphère devient rapidement étouffante évoquant un ring de boxe dans lequel Serrault et Ventura s’affrontent. Claude Miller dira d’ailleurs que ce tournage fut assez tendu… de même que ses relations avec Michel Audiard !
Un film intelligent et bluffant récompensé par 4 Césars et par le box-office.
Une confrontation sur le mode du chat et de la souris, sur des mots de Michel Audiard, entre Lino Ventura et Michel Serrault. La temporalité de la nuit est magnifiquement retranscrite. Au delà de l'intrigue sordide, se dessine une peinture de la réussite sociale et de la jalousie qu'elle engendre dans les milieux provinciaux. Michel Serrault est formidable d'ambiguïté, mi agaçant et mi-attachant. Enfin, le film montre les secrets intimes qui traversent les relations humaines. Le dénouement est par contre un peu raté jouant sur trop de coïncidences mais cela reste un grand film cloisonant et palpitant.
Récompensé par quatre Césars, un huit-clos oppressant mettant face à face deux acteurs ne lâchant rien, transcendé par les dialogues aux couteaux d'Audiard.
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