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    Les Ailes pourpres : le mystère des flamants
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    66 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 décembre 2008
    Il n'y a de plus beau spectacle que celui que nous offre la nature... la lutte pour la vie, des paysages exceptionnels... Un film de toute beauté. Seul le commentaire, lu sur un ton trop pédagogique, manque d'ambition.
    eleonora
    eleonora

    18 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2008
    Le début du film est très réussi :la naissance des petits flamants et leur combat pour survivre méritait d'être montré au plus grand nombre dans la mesure où le lac Natron est très difficile d'accès.Les prises de vue sont très belles et la musique colle bien aux déplacements des oiseaux.Comme on ne suit pas un groupe d'individus précis ,le film perd en intensité dramatique.Les images se succèdent et se répètent mais aucun commentaire ne vient donner un éclairage plus scientifique sur ce mode de vie.On voudrait en savoir plus mais tout reste à un niveau très superficiel , c'est toute la difficulté de réaliser un documentaire sur grand écran....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 décembre 2008
    Le mythe du phénix est certainement né sur les bords du lac Natron, ce lieu hors du temps au nord de la Tanzanie, au pied du volcan Lengaï. Car dans cette région qui fut le berceau de l'humanité, les premiers hommes ont pu contempler le même spectacle que nous aujourd'hui : la reproduction des flamants nains. A la saison des pluies, les eaux du lac deviennent rouges à cause des micro-organismes qui s'y développent. Alors arrivent les flamants qui s'en nourrissent et deviennent à leur tour rouges jusqu'aux yeux, comme des "oiseaux de feu". Puis viennent les parades nuptiales, extravagante chorégraphie de pattes et d'ailes pourpres, de mouvements de têtes au bout des longs cous. Déjà, la fournaise de l'été fait baisser le niveau de l'eau et de rouge, le lac devient blanc de sel et de cendres du volcan tout proche. Tout ce sel forme une grande île où les flamants vont nicher et où leur progéniture va naître et vivre ses premiers mois. Puis un jour, presque tous les adultes regagnent les rives du lac et les marais. Ceux qui restent encadrent les jeunes qui, en une immense procession, rejoignent leurs parents. Les oiseaux vont se disperser sur tout le continent et ils se rassembleront de nouveau l'an prochain. Rien de plus banal que ce cycle de la vie dans le monde animal comme chez les humains. Mais il prend ici une dimension presque fantastique due à l'environnement particulier où il se déroule : un lieu isolé, un volcan actif, un lac aux eaux étranges, des oiseaux qui changent de couleur. Magiques aussi les images que la caméra a capturées, qu'elle nous montre de très près l'éclosion d'un jeune, le combat d'un flamant contre un marabout qui menace son petit ou le vol pourpre des oiseaux au-dessus du lac de la même couleur. Sobre et intelligent, le commentaire fort bien dit par Zabou Breitman. Allez voir ce film chatoyant car bien que le lac Natron soit classé "site Ramsar", il est aujourd'hui menacé... par l'industrie du sel!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 décembre 2008
    Ce documentaire (aussi beau beau soit-il esthétiquement) est d'un ennui rare et quasiment jamais vécu. Si jamais vous aviez l'habitude de compter les moutons pour vous endormir, vous pourrez à présent compter les flamants roses... le résultat est encore plus rapide !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 201 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2008
    Souvenez-vous, en 2005, à travers le monde, le film La Marche de l'empereur (2005) cartonnait au box office dans de nombreux pays, dont les Etats-Unis. Suite à ce succès impensable, Jean-François Camilleri, responsable de chez Buena Vista (Disney) crée la filiale Disney Nature (une initiative française, une première dans toute l’histoire de la firme), avec plusieurs projets en cours dont trois qui sont actuellement en tournage (il faut au minimum trois ans de tournage pour un seul et même film), aujourd’hui, c’est le premier film des quatre à nous être présenté, un étonnant et émouvant voyage en Tanzani. L’Afrique possède sur tout son territoire plus de deux millions de flamants qui sont tous nés sur le lac Natron (l'un des ultimes sanctuaires sur Terre). Recouvert de sel suite à l’évaporation de l’eau (dû aux fortes chaleurs) le lac se transforme petit à petit en îlot fait de sel. Chaque année, en l’espace d’une nuit, des millions de flamants arrivent sur l’île pour donner naissance, un endroit unique mais dangereux, où à leurs risques et périls, ils reviennent. Un phénomène qu’aucun scientifique n’est à l’heure d’aujourd’hui, capable d’expliquer.
    Les Ailes pourpres : le mystère des flamants est un film splendide où la sublime B.O se marie aux images (prises de vues aériennes, plans fixes, …). Entre la dureté de la nature et les prédateurs (hyènes, loutres, rapaces, …), c’est une vie périlleuse qui attend ces « oiseaux de feu » (dixit passage du film), une espèce menacée d’extinction, son habitat naturel qui se dégrade d’années en années (sachant qu’il est unique au monde !), Disney Nature nous offre là un superbe film animalier et promet de belles choses pour les années à venir !
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 décembre 2008
    L'inconvénient des films animaliers à caractère écologique, en plein essor ces temps-ci, c'est que l'on sait systématiquement ce que l'on va voir à l'avance. Mis à part le surprenant "La marche de l'empereur", seul documentaire à avoir su mélanger la pédagogie et l'information - minimale - à l'art du récit et de son dénouement, ainsi qu'à une esthétique élégiaque et pleine des pouvoirs du cinéma, les producteurs bâtissent des oeuvres qui se ressemblent en justifiant leur démarche par une approche marketing agaçante autour du mot 'universel' , chose qui, ceci dit, ne peut avoir qu'un impact honnête face au public. Pour autant, voilà un type de cinéma que l'on aimerait se voir réinventer. Car ici, ni enfants ni adultes ne risquent d'être surpris, voire émerveillés à cause d'une absence de direction, et surtout, de manière générale, d'une absence d'histoire et de chemin personnel. Il ne s'agit pas de rendre 'héros' un animal parmi tant d'autres, comme s'il avait été casté, mais tout simplement guider le spectateur dans l'ordre chronologique de la vie de l'animal, de sa naissance à son combat contre la Nature (conditions météorologiques, danger des animaux ennemis, etc...), afin de parler aussi 'au nom des autres'. Ici, une seule image semble se succéder à différents angles de caméra durant 1h15. Hormis les atouts techniques et écologiques de ce documentaire, rien ne vient nous informer, ni nous bercer dans une étrange poésie de la Nature. Quelques belles images, de temps en temps, originales et marquantes, viennent nous secouer, mais le schéma tellement simpliste et mal construit ainsi que les commentaires niais de l'ensemble (dits par une Zabou Breitman qui semble vraiment s'adresser au moins de 3 ans, faisant vibrer sa voix sur les mots de plus de trois syllabes), font de ces Ailes Pourpres un documentaire certes noble dans son fondement humain, mais très pesant dans sa portée universelle et dans la communication peu passionnante qu'elle essaie d'établir avec les enf
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