Encore une réussite dans le domaine du policier horrifique, un domaine que maitrise superbement Dario Argento. Le réalisateur italien nous offre pour son second long-métrage un film de qualité et dans lequel il impose son style a merveille, et donc ce montage virtuose, ses plans tres intéressants et ses effets visuels grandioses ! Tout cela au service d'un scenario tres bien construit, et parfois assez surprenant ! Une réussite.
Le Chat à neuf queues tarde à devenir un giallo. Son déroulé est même davantage celui d'un thriller/policier : c'est d'ailleurs par le cambriolage d'un laboratoire que l'intrigue s'enclenche. C'est sur ce dernier terrain que le film gagne des points en apparaissant plus ambitieux que L'Oiseau. Le scénario est plus complexe, le film beaucoup plus bavard. Mais loin des sommets introspectifs de Ténèbres, ces efforts se concentrent sur une idée flirtant avec la SF, la prédestination génétique à la violence [abordée avec tact et détachement], qu'Argento assumera finalement assez mal. Ce thème, presque un corps étrangers (nous sommes en 1971-Argento première période), s'évapore presque après avoir été largement esquissé, pour laisser place à un film à suspense pur et dur.
Oui, mais quelque chose cloche : Le chat à neuf queues n'a pas la capacité d'abstraction de son prédécesseur. Malgré des meurtres particulièrement imaginatifs -voir ''sensationnels'' [la première victime est écrasée par un train – cela manque tout de même d'élégance], l'ensemble manque d'éclat. Il est (relativement) sage et linéaire. Encore sophistiquée, l'oeuvre est cependant davantage dans l'ultra-réalisme.
Un giallo qui respecte les codes mais l'intrigue et trop brouillone. Second volet de la trilogie il est moins maîtrisé que L'oiseau au plumage de cristal.
Une intrigue avec neuf pistes possibles comme un chat à neuf queues (fouet…). Encore une fois Argento dont c’est le deuxième film donne un titre rébus à son thriller. On retrouve une certaine analogie avec le premier opus, l’apport d’une pointure américaine de premier plan (Karl Malden) en sus. Quant au lieu de l’action, nous sommes immergés à nouveau dans le même climat impersonnel qui nous situe en Italie mais sans aucun repère précis. La musique d’Ennio Morricone est au rendez-vous, alternant un ton primesautier dans les scènes entre l’ancien journaliste aveugle et sa jeune nièce avec des ambiances à la Bernard Hermann (compositeur favori d'Hitchock) dans les scènes de meurtres et de suspense. L’enquête est plus traditionnelle et l’intrigue plus construite que dans « L’oiseau au plumage de cristal ». spoiler: Les crimes se passent dans la communauté scientifique autour d’un chantage lié à des travaux sur le fameux chromosome supplémentaire des criminels. Ce chromosome aurait été détecté lors d’un test sur l’équipe des scientifiques entourant un célèbre professeur, entretenant lui-même une relation incestueuse avec sa fille adoptive . Argento montre avec ce deuxième opus qu’il maîtrise les règles du genre les agrémentant d’une touche baroque.
Une intrigue passionnante transcendée par l’incroyable stylisation visuelle et sonore de Dario Argento mais qui pêche légèrement lors d’un final peu convaincant. Cela dit, la tension créée par certaines séquences (notamment celle dans la tombe) et la grande qualité de l’interprétation relèvent le niveau déjà très élevé de ce second film du maître Dario Argento qui présentait déjà toutes les obsessions de son auteur. Un essentiel, point barre.
Un peu moins bon que "Les frissons de l'angoisse", ce thriller horifique de Dario Argento est tout de même d'une éfficacité terrifiante. Une nuit, une personne, on ne sait si c'est un homme ou pas, car l'action se passe à la première personne, s'introduit dans les labos de l'institut de recherches scientifiques. Le lendemain à l'arrivée de la police italienne et d'un journaliste nommé Carlo Giordani, on apprend que rien n'a été volé. Un suspence digne des plus grands films policier, des meutres choquant, qui amènent du piment dans le film mais également un certain divertissement pour que le spécatateur puisse apprécier et jouir du talent de Argento en qualité de meurtre. "Le chat à neuf queues" est sans aucun doute un grand film mais la fin est trop rapide. Bravo tout de même.
Le chat à neuf queues est le deuxième film de Dario Argento et constitue l'une des plus belles réussites de sa flamboyante filmographie. Le réalisteur mêle pour une fois un genre qu'il affectionne, le thriller avec la science-fiction sur un sujet qui est toujours d'actualité aujourd'hui parce qu'il a été relancé par un ancien ministre de l'intérieur: la prédestination criminelle, c'est-à-dire repérer les futurs criminels dès leur naissance. Le film relate autour de ce thème une intrigue rondement menée où une personne a assommé le garde de nuit et est entré dans cet institut de recherche. Argento met en scène un journaliste intègre et un aveugle anciennement journaliste interprétés respectivement par James Franciscus et Karl Malden qui effectuent leur propre enquête autour d'un premier meurtre qui les rapprochent. Le scénario est extrêmement complexe et distille de nombreuses pistes et indices, Argento comme à son habitude, brouille tous ces éléments de manière qu'il faille véritablement attendre le dénouement de l'histoire pour connaître l'identité de l'assassin et du mobile des meurtres qu'il a commis. Argento insère dans son film une ambiance angoissante qu'il arrive à intégrer en grande partie grâce à la musique terriblement envoûtante et parfois inquiétante d'Ennio Morricone. Le suspense ne cesse jamais d'opérer et oblige le spectateur à rester collé sur son siège tant l'histoire est prenante et ne souffre d'aucun temps mort. Une véritable réussite signée par le maître du thriller horrifique.
L'un des plus célèbres films de Dario Argento mais pourtant pas le meilleur tant sans faux. Le scénario est plutot banal et la terreur ne se fait que très rarement présente, notamment du fait par rapport au fait que les meurtres sont montrés de manière presque quelconque, et que ce n'est quelques gouttes de sang qui vont changer la donne. Seul la fin peut provoquer quelques frissons, provoqués par une ou deux scènes plutot bien faites. D'un point de vue mise en scène, c'est plutot intéressant, bien que certains effets soient tout de même un peu appuyés parfois, notamment avec le contraste des couleurs. A noter enfin une solide interprétation, à l'image de l'inconnu mais pourtant plutot talentueux James Franciscus, et l'un des grand seconds rôles américains Karl Malden. Même si Le chat à neuf queues n'est pas ce que l'on peut appeler une réussite, il remplit tout juste son but initial : nous divertir.
En revoyant ce thriller transalpin je reste sur ma première impression c'est-à-dire bien qu'il y ait une atmosphère particulière, des idées et qu'Argento peaufine son style Le Chat à neuf queues semble une version moins réussie de L'Oiseau au plumage de cristal. Bon ce film a un certain charme mais on peut aussi trouver que son esthétisme a vieilli il n'en reste pas moins que Le Chat à neuf queues est un bon giallo ; on apprécie la présence de Karl Malden qui avec la jeune fille sont des personnages auxquels on s'attache très facilement. Donc un Argento faisant partie de ses bons films. Sinon encore un truc la scène ou le gars met son imperméable après avoir fait l'amour et propose du lait à sa conquête a quelque chose de très décalée et saugrenue par rapport au reste du métrage.