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Un visiteur
4,0
Publiée le 30 décembre 2014
Le Chat à neuf queues est un très bon Giallo réalisé par Dario Argento (son second long métrage) qui fait partie de la trilogie animalière composée également de l'Oiseau au plumage de cristal et de Quatre mouches de velours gris... Ou on trouve une distribution Internationale qui se compose de James Franciscus qui joue Carlo Giordani le journaliste qui enquête sur la mort d'un généticien... Karl Malden (excellent) qui joue Franco Arno un aveugle assez ambigu... la très jolie actrice Francaise Catherine Spaak... l'acteur Allemand Horst Frank (Les Tontons Flingueurs) qui joue le Dr. Braun.... l'actrice Italienne Rada Rassimov qu'on a put voir dans Le Bon, la Brute et le Truand où elle interprète une prostituée frappée par Sentenza (joué par Lee Van Cleef) et Aldo Reggiani un acteur italien (La Femme du dimanche et Qui a tué le chat ? de Luigi Comencini) qui n'a rien a voir avec Serge Reggiani le comédien et un chanteur français d'origine italienne... Et (pour la seconde fois) le grand Ennio Morricone a la musique...A noter que les mains du tueur sont celles de Dario Argento et qu'un chat à neuf queues est un instrument de torture - un fouet - composé d'un manche de bois de 30 à 40 cm de long auquel sont fixées neuf cordes ou lanières de cuir d'une longueur qui varie de 40 à 60 cm dont chaque extrémité mobile se termine par un nœud... Un très bon Giallo (peut être pas le meilleur) mais superieur a beaucoup d'autres (voir les derniers films du cinéaste)... a voir (tout de même) absolument.
Ce deuxième volet "animalier" est intéressant mais moins maîtrisé que "L'oiseau au plumage de cristal". Certes il brouille les pistes, certes il multiplie les cadrages et les décors sophistiqués, mais il souffre de baisses de régime, notamment la scène de séduction et d'amour qui paraissent bien ridicules aujourd'hui. Le scénario révèle ses indices avec parcimonie... Le film se regarde malgré tout avec plaisir.
Ça y est. C’est fait. Dans le désordre et avec un certain laps de temps entre chaque film, mais c’est fait. Je viens de finir la trilogie animalière de Dario Argento. Ce « Chat à neuf queues » est un cas un peu paradoxal, car il est l’un des films les plus connus du cinéaste italien. Et pourtant, il ne s’agit pas du meilleur. Un scientifique ayant fait une grande découverte sur la génétique est violemment assassiné. Dés lors, l’affaire se complique, les têtes tombes les unes après les autres et le journaliste et l’aveugle qui enquêtent se retrouvent avec neuf pistes à étudier, d’où le titre du film. Comme je le disais un peu plus haut, ce « Chat à neuf queues » n’est pas la meilleure réalisation d’Argento. En effet, on ne retrouve pas la même tension que celle de « L’oiseau au plumage de cristal » et des « Quatre mouches de velours gris ». Dans ce deuxième volet, la dite tension est distillée de manière un peu inégale. L’histoire quant à elle, bien que ne sortant pas des sentiers battus est un peu brouillonne. Tel est le risque de s’aventurer sur plusieurs pistes en même temps. En revanche, aucun reproche à faire concernant la réalisation, Argento maîtrisant toujours aussi bien la caméra subjective, rendant gênante la présence du tueur. Rien à dire non plus sur l’esthétique. Argento étant fidèle à ses couleurs chatoyantes et au style baroque. On trouve de tout. Des qualités et des défauts. A mon goût le moins bon de la trilogie.
Un peu moins typé giallo que « L'oiseau au plumage de cristal », ce deuxième volet de la « trilogie animalière » de Dario Argento n'en demeure pas moins un bien bon thriller sombre. Encore une fois l'intrigue est tout à fait convaincante, le suspense bien mis en place et l'ambiance toujours très étrange. La force du film réside également dans la capacité du réalisateur à brouiller les pistes pour surprendre efficacement son spectateur. L'acteur Karl Malden, bien connu des amateurs de westerns, livre une très bonne prestation dans la peau d'un journaliste aveugle particulièrement perspicace. On regrette juste quelques légères invraisemblances (aucun témoin pour le meurtre sur le quai de la gare à une heure de pointe...mouais), un degré d'angoisse un peu moindre que l'épisode précédent ainsi qu'un final un peu expéditif. Mais « Le chat à 9 queues » retombe globalement bien sur ses pattes et s'inscrit dans la liste des petits thrillers sans prétention se laissant bien suivre.
Un super giallo , pleins de qualités scéniques et scénaristiques , il sait nous surprendre et faire douter le spectateur par une intrigue puissante , de + les personnages ne sont pas simplistes et plutôt intéressants . La fin est peut-être un peu trop rapide néanmoins , dommage . Mais c'est l'un des meilleurs d'Argento avec "ténèbres" et bien sur "les frissons de l'angoisse"
Avec ce deuxième film, Dario Argento signe un giallo plus sage que son précédent film mais également plus plaisant car mieux construit. Tout en imposant peu à peu son style, le cinéaste nous offre ici une enquête très prenante sur fond de génétique menée par un journaliste et un aveugle, lui-même ancien reporter (et interprété par Karl Malden, s'il vous plaît). Les meurtres sont nombreux, les rebondissements également et les personnages particulièrement soignés. En plus de ça, le réalisateur nous offre quelques moments de bravoure assez réussis notamment lors de la scène du cimetière ou encore lors de la dernière scène.
Le deuxième volet de la « trilogie animale » est moins marquant que L'Oiseau Au Plumage De Cristal car de facture plus classique. A trop vouloir prendre son public à contre-pied Dario Argento perd une partie de son identité et livre une œuvre plus proche du thriller traditionnel que du giallo. Cela n’empêche pas l’enfant terrible du cinéma italien de nous démontrer tout son talent pour faire monter le suspense dans quelques scènes particulièrement stressantes.
Le chat à neuf queues suit en enquête policière passionnante, bien que relativement classique dans sa construction. Bien que l'on passe un bon moment, j'en attendais légèrement plus de cet Argento, notamment après avoir vu le chef-d'oeuvre "Suspira" ainsi que "l'oiseau au plumage de cristal". A part les quelques bonnes idées de mise en scènes, "le chat à neuf queues" est finalement un film assez anecdotique.
Moins réussi que son premier film "L'oiseau au plumage de cristal", Argento sort quand même un giallo de très bonne facture. L'enquête est passionnante, et l'atmosphère générale du film très prenante. Celui qui deviendra l'un des maîtres du cinéma d'horreur italien réussit quelques coups d'éclat dans quelques scènes inspirées (le cimetière, les meurtres, le final), dans le jeu de caméra avec notamment les yeux de l'assassin filmés en gros plan. Néanmoins, l'esthétique est moins recherchée que dans son premier film, qui était un véritable chef d'œuvre à ce niveau.
J'ai découvert Dario Argento avec L'oiseau au plumage de cristal que j'ai énormément apprécié aussi j'avais vraiment hâte de découvrir ses deux films suivants explorant encore le genre giallo. Le chat à neuf queues se distingue du précèdent par sa tonalité plus classique qui se rapproche plus du cinéma américain par moments. Pour autant, ça reste un thriller très efficace. Dario Argento n'a pas son pareil pour installer le suspense et il offre encore quelques plans originaux qui lui donnent une identité propre. Le fait d'inclure un non-voyant au coeur de l'enquête est vraiment une bonne idée.
Un bon film d'Argento sous la forme d'une enquête pour retrouver un tueur, "Le Chat à neuf queues" fonctionne bien et emmène le spectateur sur de fausses pistes. L'ambiance obtenue par les décors très structurés et la musique torturée est plutôt réussie, on ne se sent pas en sécurité... Mais au final, il est dommage que le sujet de base, à savoir l'hérédité meurtrière d'un point de vue génétique, ne soit qu'un prétexte, une toile de fond trop peu explorée. Cependant, le film fonctionne toujours et les scènes de meurtres sont efficaces. Très divertissant, mais sans doute pas un chef-d'oeuvre. Pas vraiment de longueurs inutiles dans ce film; je vais donc tâcher d'en faire de même avec cette critique...
Le scénar est travailler, les acteurs ont parfois des minutes d'inatention, sinon ça va à se niveau. La musique est sympa, la réalisation est super avec de merveilleuse images.
Toujours dans ma série des giallos que je découvre avec enchantement depuis quelques mois seulement avec ici un film plus proche du policier que du fantastique. Le style est propre et sans accrocs, le lien narratif avance inlassablement et captive son spectateur par tous ses sens. Un style particulier et unique qui pour moi approche l'excellence quand Argento y ajoute une touche de fantastique (Suspiria et phenomena notamment).