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Un visiteur
3,0
Publiée le 11 décembre 2009
Un film difficile porté par de grands acteurs mais où la persécution incarnée par Jean-Hugues Anglade n'est pas en accord avec ce que laissse supposer le titre. Reste l'histoire d'amour entre Duris et Gainsbourg qui leur permet d'exprimer leur talent. L'histoire est cependant assez confuse.
je suis parti au bout d'une heure. Pourquoi fait-on encore des films si peu intéressants ? A quoi ça sert de filmer des moments que tout le monde se fout ? Voilà pour le scénario. Maintenant le jeu des acteurs : Duris est toujours aussi insupportable ! Gainsbourg est toute nue ; dommage ! Anglade est à poil ; n'importe quoi ! Vous êtes prévenus.
Je suis sorti assez mal à l'aise, parce que je ne savais pas quoi penser réellement de ce type, je me suis demandé "est-ce qu'il est pas en train d'halluciner un peu, de virer parano" ou alors "le mec qui le suit en fait c'est son double" etc... j'arrivais pas à trouver une sortie crédible au film, une interprétation. J'ai pensé que le coup des chantiers à répétition c'est une variation sur le cerveau du personnage et ainsi de suite. Et pour le coup c'est très bien rendu. Seul problème, on a plus l'impression d'un théâtre filmé, charlotte gainsbourg n'articule pas assez et la fin est vraiment trop foutraque.
Un film qui explore les différents types de rélations qu'entretient Romain Duris avec les autres. Duris et Gainsbourg assurent le boulot .... mais c'est tout. On assiste à 90 minutes d'un je t'aime, moi non plus entre le personnage de Duris et sa fiancé, son ami, son voisin et pour quel résultat ? La fin nous ramène au ... début. ( Je savais que la vie était un eternel recommencement mais pas le ciné ) Du coup on apprecie même pas la mise scéne. Bref : un thème propice au théatre ou une séance de psy mais au ciné on s'embète vite fait. Une étoile juste pour le casting.
J'ai vraiment du mal à cerner les personnages et pourtant je suis addict des films ou les personnages ont des psychologies complexes.
Mais la trame du film se perd dans une certaine lourdeur. On se sent inquisiteur et le sentiment d'être de trop et de pousser le voyeurisme à son extrême laisse au final un arrière goût de malaise.
Seul le personnage d'Anglade mais permis d'essayer tout au long du film d'essayer de trouver un certain intérêt à ce film. Fruit de l'imagination de Duris, symbole de sa conscience... Je suis sans doute aller un peu trop chercher dans une oeuvre dont le propos devient peu à peu insignifiant.
Pour les acteurs tous impec... Après le sujet est alambiqué certaines métaphores lourdes et la réalisation de Chéreau un peu molle sans grande conviction !
Des personnages douloureux et désespérés où les quelques sursauts de joie disparaissent instantanément dans le noir. Aimer est l'élan principal de ce film en même temps qu'une quête impossible, de par les peurs diverses des différents personnages. à moins de sadisme peut-être, on ne sortira pas heureux de ce film mais sûrement pas indifférents, tant les binômes d'acteurs fonctionnent, les dialogues percutent et les différentes rencontres conflictuelles ou glaciales sont puissants et justes.
c'est quand que ça fini???? voila la pensée qui a meublé mon esprit pendant les 3/4 du film, si ce n'est plus. Long trèèèèèèès long, des personnages qui ne servent à rien, des monologues pseudo intelecto-intelos..... bref très déçue, je m'attendais à mieux venant de Patrice Chéreau. Même de très bons acteurs ne parviennent pas à sauver le film. Domage
Autant, j'admire Patrice Chéreau pour ses mises en scène d'opéra et de théâtre, autant j'avoue avoir peu d'affinité avec le cinéaste (à l'exception d'Intimité, dont la première heure m'avait emballé) car je sens toujours la performance et le côté très volontaire de la démarche (mise en scène, direction d'acteurs).