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jfharo
56 abonnés
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4,0
Publiée le 9 décembre 2009
Eblouissant , d'une maîtrise parfaite du grand Cherreau !. Mention spéciale à Duris , Gainsbourg et Anglade que l'on espère retrouver tout les trois aux Césars !.
J'ai beau chercher, je ne trouve AUCUN intérêt au film, que je classe dans mon top nanar. C'est mortellement ennuyeux, et ce malgré un casting irréprochable, quel gâchis... A éviter !
C'est un scandale !... Un mec harcèle Duris, lui dit être amoureux de lui, le colle au basque... Au final le mec va servir de confident mais ne sert strictement à rien dans le film, bref on s'en fout royalement ! Le film n'est pas basé sur cette persécution (arnaque donc de la promo) mais sur le mal être du personnage joué par Duris. ce dernier est dans une phase de dépression et le film n'est qu'une accumulation de crise ; je t'aime, est-ce que tu m'aimes, je suis persécuté... etc... Entre Gainsbourg, Duris et Anglade (surtout ce dernier d'ailleurs) ona droit a de très beau et très bons acteurs mais pour le reste c'est très ennuyeux et surtout vide de toute substance. N'importe quoi, c'est un vrai foutage de gueule d'un cinéaste prétentieux.
Depuis Intimité je suis à chaque fois un peu plus déçu par les films de Patrice Chéreau. Celui ci ne déroge pas à la règle. Je ne suis jamais rentré dedans. Le parfait exemple de film bobo-intello-homo totalement prise de tête. Le genre de sujet soit disant autobiographique totalement égocentrico-personnel qui n'intéresse pas grand monde. Ennui, ennui, ennui, bavard, théâtral. La persécution est vraiment légère et le persécuté se laisse bien vite faire. Les acteurs ne sont pas mal mais rien de bien nouveau. Duris fait du Duris, Charlotte Gainsbourg est sous employée même si elle est très bien et Anglade sans commentaire (toujours les fesses à l'air, tout comme Duris d'ailleurs, mais normal c'est du Chéreau...). Mais que vient faire ici cette grande actrice Hiam Abbas dans un troisième rôle totalement inutile ? C'est lourd, pesant, déprimant, les personnages ne sont pas attachants voir détestables. Je ne le conseille vraiment pas.
Personnage trop complexe pour être crédible, situation incompréhensible et confuse suivi d'un récit en plein brouillard comme si le réalisateur n'avait donné aucune direction aux acteurs en les laissant gérer l'évolution du film : bref ennuyant.
Bien curieuse impression que celle que l'on a lorsque l'on ressort de ce "Persécution". D'un côté on peut être assez admiratif de la mise en scène de Patrice Chéreau, très travaillée et donnant au film une ambiance particulièrement singulière (la superbe photographie n'est pas non plus étrangère à cette impression), de l'autre on ne peut être que fort déçu par la manière dont le réalisateur nous narre cette histoire finalement assez vide et même légèrement prétentieuse par moments. On s'ennuie ainsi régulièrement, faute d'intensité et de suspense du début à la fin, et ce malgré quelques scènes il est vrai assez réussies... On ne le répétera jamais assez : la forme ne doit pas être une fin en soi, et c'est ce que malheureusement Patrice Chéreau semble comme beaucoup avant lui avoir oublié...
Si Persécution (2009) commence assez bien (la scène du métro est saisissante), c'est pour mieux se vautrer par la suite. Patrice Chéreau est loin de satisfaire avec son drame obsessionnel où un couple se disloque petit à petit pendant qu'un timbré s'éprend du héros au point de faire régulièrement des visites inopinées chez lui. L'intrigue de base était intéressante mais la mise en scène à rallonge créant une redondance tant au niveau des dialogues que des scènes finissent par lasser le spectateur, qui peu à peu, finit par comprendre qu'un happy-end est inenvisageable.
Le cinéma intellectualo-bobo de Patrice Chéreau a encore fait une victime:moi.Un ouvrier torturé harcèle sa supposée petite amie,en même temps qu'il est harcelé par un ancien ami de jeunesse.Plus que de "Persécution",Chéreau parle de la difficulté d'aimer,de faire confiance,de ne pas psychanalyser les rapports humains.Pour tout dire,c'est chiant et ce n'est pas la mise en scène classieuse,mais vaine qui fait changer d'avis.100 minutes de palabres interminables sur des sujets qui se ressentent mais ne se disent pas,et surtout un éloignement de la réalité fatal.Les acteurs se bornent à prendre la pose en prenant l'air sombre et en débitant leur questionnement de gens qui s'inventent des problèmes.Romain Duris a beau être le chouchou de beaucoup,il est ici totalement à côté de ses pompes.Toujours à tirer la tronche.Toujours à être agressif.La douleur est-elle censée être aussi vindicative?Charlotte Gainsbourg,très empruntée et Jean-Hugues Anglade dans l'affect surjoué donne un voile supplémentaire de mysticisme de comptoir à une histoire présentée de manière très antipathique.
Persécution est un film artificiel, proprement rebutant dans ses effets de style et surtout très ennuyant. Patrice Chéreau, réalisateur issu du théâtre, confère à son long métrage une ambiance délibérément malsaine ( et, de ce point de vue, le film est une réussite ) et dirige son trio d'acteurs comme il dirigerait des comédiens simulant une tragédie grecque. Romain Duris en fait des kilos, se complaisant dans une succession de tics téléphonés aux côtés d'un Jean-Hugues Anglade correct mais caricatural. Entre eux deux, Charlotte Gainsbourg - actrice de plus en plus à la mode en matière de films chocs - semble un peu sur la touche, effacée, presque déplacée : sa douceur ne s'accorde pas avec l'austérité de l'ensemble. La musique d'Eric Neveux - certainement pas désagréable à écouter hors contexte - n'apporte ici que lourdeur et redondance... Bref, Patrice Chéreau accumule les incongruités avec Persécution et suscite d'emblée un certain agacement. Et puis ça bavarde beaucoup trop... Une déception.
Alors que l'on regarde le film de Chéreau sans savoir ce qui nous attend, ce qui est toujours le cas avec le réalisateur, ce jeune homme fait une rencontre qui peut changer sa vie. L'arrivée exceptionnelle de Jean-Hugues Anglade laisse entrevoir un face à face d'anthologie. Or, cet aspect de l'histoire qui donne le titre au métrage disparait pour nous embourber dans la relation entre Duris et Gainsbourg dont tout le monde se fout. La niaiserie de cette relation efface l'objet du film qui doit rester cette persecution par cet homme sorti de nulle part. Or, il n'en est rien. 0 étoile pour le film, 4 étoiles pour Anglade, exceptionnel mais qui subit son réalisateur.
Ennui profond. Scénario inexistant ou inconsistant. Monologues larmoyants et pittoyables. Personnages fallots ou malsains. Bref, une vraie bouse. On se demande comment Romain Duris a pu se fourvoyer dans un merdier pareil. Il nous avait habitués à (beaucoup) mieux. Pour la 1ère fois depuis longtemps, j'ai regardé plusieurs fois ma montre pendant le film et j'ai eu envie de quitter la salle avant la fin... Ce que je n'ai pas fait en espérant toujours quelque chose qui n'est jamais venu.
entre un Romain Duris très antipathique, une Charlotte Gainsbourg éteinte et une histoire chiante comme la pluie, difficile d'aimer ce film. Pourtant ça commence bien avec une histoire de harcèlement, le personnage de Romain est harcelé par un type sorti de nulle part, qui se dit amoureux et qui fait tout pour se rapprocher de lui. il ...le suit, s'installe en face, rentre chez lui, dors chez lui, casse tout. on aimerait avoir une explication mais rien. ça s'arrête après une conversation intéressante qui n'explique rien et qui est vite bouclée pour se focaliser sur l'histoire d'amour-je t'aime- moi non plus- c'est compliqué entre les personnages de Romain et Charlotte. entre deux disputes on suit Romain dans des cafés raconter des horreurs sur ses amis, marcher dans la rue.. BORING
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2,0
Publiée le 21 octobre 2010
Avec "Persècution", Patrice Chèreau s'inspire de sa propre histoire, celle d'un jeune homme (Romain Duris), harcelè par un fou (Jean-Hugues Anglade) qui le poursuit jusque chez lui! Avec une camèra maitrisèe et une photographie soignèe, le film a pour thème principal la solitude! Sa direction d'acteurs (Anglade, toutes de souffrances psychologiques) respirent la douleur d'une puretè mais ce dernier n'est pas aidè par certains seconds rôles comme Charlotte Gainsbourg, sous employèe ici, qui finit par ternir cette histoire intrigante! A la fois triste et envoûtant, on ne sait comment saisir cette double histoire d'amour fou! Reste le jeu d'Anglade, la mise en images d'une ou deux jolies scènes et une excellente B.O...
Ce film, qui donne une vision de l'amour qui fait froid dans le dos, nous présente Romain Duris excellent dans son rôle d'obsessionnel qui utilise sa franchise comme façade pour se cacher ses propres hantises. Mais le rythme lent mettant en avant de longs dialogues théâtraux et la photographie très froide de ce film en ont fait une œuvre à laquelle je n’ai pas réussi à accrocher. Mon principal reproche vient surtout des rôles insignifiants donnés à des actrices telles que Charlotte Gainsbourg et Hiam Abbas (pourquoi les attractions sexuelles de Patrice Chéreau doivent-elles être si criardes dans ses scénarios ?!).
Dés le début du film, j’ai été exclu. Et à aucun moment, j’ai pu y rentrer, rentrer dans l’histoire. J’ai bien compris les intentions sans jamais les voir incarnées ou montrées dans le film. Il y a d’ailleurs deux sujets, et aucun n'est traité. Ça ne fait que bavarder, et encore bavarder... Pas un moment de réelle émotion. Tout est dans la tête de l'auteur. Le scénario donne l’impression d’être un copié collé, des morceaux de plusieurs scénarios qu'on rabiboche : Percussion de rien du tout, avec au bout une explication psychologique ou psychanalytique. Je crois que Chéreau est l'homme d'un seul film, L'Homme Blessé.