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chrischambers86
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0,5
Publiée le 17 janvier 2024
I Should Die, I Should Die !!! « Guinea Pig » troisième du nom, et là messieurs-dames, on change complètement d'ambiance et de dècor! Les amateurs de gore et de trash extrême risquent d'être dèconcertès par ce virage à 180 degrès! C'est plus drôle que traumatisant en fin de compte! La technique adoptèe est la cruautè sur fond d'amateurisme et d'humour noir très cheap! Vous l'aurez don compris cher aficionado, "Guinea Pig 3 : He Never Dies" (1986) est un volet qui tout à la fois accepte et refuse! il accepte les situations comiques absurdes et il refuse le concept du snuff movie! Du coup on ne sait pas quoi penser de ce « Guinea Pig » que l'on peut voir avec une bande de potes un samedi soir après un match de foot et une pizza aux poivrons! En attendant de voir la quatrième mouture...
Le troisième Guinea Pig prend le contre-pied deux deux premiers qui lorgnaient allègrement sur le concept du snuff movie : il en est même à des années lumière, puisqu'il s'agit d'une comédie ''noire'' (sur le principe) gore et totalement fauchée. L'intention est peut-être louable pour celui qui voudra poser une vision d'ensemble sur la saga, mais le scénario de He Never Dies n'est qu'à peine moins minimaliste que les deux précédents et surtout, le film ne prône aucune véritable démarche, si ce n'est d'afficher son statut de comédie horrifique, perspective plutôt occidentale. Potache dans le fond, creux de toutes parts. (...)
L’histoire, puisqu’il y en a une, est celle d’un personnage inconsistant et claustré, suicidaire se découvrant indolore à l’occasion d’une séance de scarification, jusqu’à, paradoxe caustique, réaliser qu’il est immortel. La trame, de fait, ne consiste qu’à le faire expérimenter les possibilités qu’offrent cette nouvelle donne : le garçon se charcute lui-même, use de ses pouvoirs pour terroriser un membre de son entourage, jusqu’à se réduire à l’état de simple tête abandonnée sur un coin de bureau. A un portrait d’une platitude confondante [la vie sociale navrante du cobaye] s’ajoute un humour vaseux, témoin d’un certain mauvais goût nippon, ici révélé dans toute sa splendeur. Collant à la misère humaine de son sujet, le réalisateur Masayuki Kuzumi va jusqu’à gratifier le public d’un dialogue de pieds [on aura donc connu, en trois films, tous les niveaux de prétentions possibles].
Dans ce troisième volet de la saga Guinea Pig, on retire tout le principe du snuff-movie et on fait place à la comedie grotesque et cartoonesque mélée à une petite dose de gore. Cet opus s'avère particulièrement ennuyant et sans interet malgré quelques scenes pouvant nous retourner l'estomac tout en nous fesant sourrir. Malheureusement ce n'est pas assez pour etre au meme niveau des 2 premiers opus qui ont fait un incroyable choc chez le spectateur. On est, ici, dans le pure nanar sans interet racontant l'histoire d'un homme voulant se suicider mais qui s'avère impossible pour cleui-ci après plusieurs tentation jusqu'au point de s'envetrer et se trancher la tête au final. Le peu de scènes versant l'hémoglobine permettent un minimum de divertissement à cet épisode particulièrement decevant. 2/5
Ce Guinea pig est le moins bien car les images sont mauvaises et banales du point de vue du gore le scénario était mauvais et le film n'est pas crédible. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5