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Yannickcinéphile
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1,0
Publiée le 22 octobre 2016
Bon, on ne va pas y aller par quatre chemins, Guinea Pig devil’s experiment ne vaut que pour sa seule séquence de fin montrant une aiguille transperçant un œil, voilà ! Ok, c’est une scène horrifique qui peut appartenir au top des meilleures scènes d’horreur au cinéma, avec un réalisme certain, et une efficacité évidente qui aurait pu durer un peu plus longtemps ! Mais enfin, ça dure quoi, 3 minutes à tout casser, et pour cela il faut se coltiner 40 minutes avant de pas grand-chose ! Il parait que c’est moche parce que ça se veut authentique. Mouais, je crois surtout que le budget tenait en trois chiffres, et du coup pas de décors, pas d’ambiance, une mise en scène minimaliste, pas de musique, et des acteurs médiocres. C’est peut-être là que le bât blesse, l’actrice principale, seule actrice d’ailleurs car on ne voit pas la tête des deux hommes, ne joue pas bien ! Peut-être est-ce une part du fantasme japonais de la femme objet, mais elle ne parle jamais, ne crie presque pas, ne se débat pas le moins du monde, bref, dur d’imaginer que ce soit crédible, et dur d’imaginer qu’on a pu prendre ce film réellement pour un snuff movie ! C’est improbable ! Scénaristiquement il ne faudra vraiment pas s’attarder sur l’intrigue qui n’existe simplement pas. Le métrage est une succession de tortures, mais comme je l’ai dit seule la dernière vaut réellement quelque chose. Pour le reste c’est des scènes implicites (la torture sonore, dur de l’imaginer dans un silence de mort !) qui n’ont pas grand-chose à proposer. Peu d’horreur graphique finalement, et heureusement ça ne dure que 43 minutes car l’ennui pourrait vite pointer ! En conclusion, et bien si vous voulez voir une des meilleures scènes d’horreur et si vous êtes en plus phobiques des yeux, et bien allez directement à la minute 40 pour voir la seule chose franchement intéressante dans cet épisode. Sinon ben mieux vaut éviter le film, et seuls les fans ultra-hardcore ou les critiques objectifs comme moi se taperont l’intégral. 1.
La saga Guinea Pig a pour but de ne montrer que du gore pour du gore. Cependant certains contiennent un réalisme très élevé notamment les deux premiers opus de la saga "Devil's Experiment" et l'abominable (dans le bon sens) "Flowers of Flesh and Blood" qui a été soupçonné d'être un veritable snuff-movie à cause de son réalisme. Pour ce premier opus qui s'avère être le plus violent des 6 volets, il contient certaines longueurs dans ses scènes de tortures gratuite tournée à la manière d'un snuff. C'est d'ailleur sans doute le premier film a être considéré comme tel. Les personnes autre que les fans de gore et de film underground comme "Snuff 102", "August Underground", "Philosophy of a Knife" ect, peuvent passer leur chemin car il n'y a rien à voir d'exeptionnelle (aucun scenario) à part voir une femme torturée. Si l'on se tourne, donc, vers le coté violence et sadisme, le film fait son effet et ne nous laisse pas indifferent face à ses divers insupportables tortures. On passe des claques dans la figure à l'huile bouillante et une aiguille implantée dans l'oeil en gros plan. Réalisme réussie, effet de nausé réussi, film underground réussi ! 4/5
De mettre le spectateur dans un tel état (ne même plus réussir à regarder le film) c'est compliqué c'est très fort. Je le déconseille aux moins de 18 ans. 4/5
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0,5
Publiée le 3 juin 2023
Une expèrience dègueulasse à ne pas mettre devant n'importe quels yeux! Mais qu'est-ce qui a poussè Satoru Ogura à tourner ce machin difficilement supportable ? Tournè en 1985 avec trois bouts de ficelles, "Guinea Pig : Devil's Experiment" (1985) provoque pas mal de dègâts psychologiques avec un dèferlement de scènes barbares à n'en plus finir! On souffre autant que la pauvre victime qui subit torture sur torture durant trois quarts d'heure! A savoir une èternitè! il ne reste finalement que l'ambiance sale, les piteuses scènes de tortures dont l'extraction d'un oeil façon Luis Bunuel pour sauver un premier volet qui en compte (malheureusement) neuf! Bref tout est dans le dègoût! C'est le mot qui colle le mieux à cette expèrience nausèabonde...
Guinea Pig : Devil's Experiment (1985) est le premier film d’une longue lignée de films tous plus craspecs et gerbatoires les uns que les autres. Adapté du manga de Hideshi Hino, le film est un étalage de violence graphique en tout genre, du gore à n’en plus finir, avec des mutilations et de la torture purement gratuite.
Réalisé comme un snuff-movie, le film nous est présenté comme étant une vidéo expérimentale sur "le point de rupture", de "la douleur physique et de la corrosion psychologique". Une vidéo dont on ne sait rien de l’auteur et encore moins des personnes apparaissant à l’image.
Décomposé en 9 chapitres ("les claques", "les coups de pieds", "les pinces", "le son", "la peau", "les brûlures"¸ "les vers", "les entrailles" & "l’aiguille"), on assiste à d’innombrables scènes de tortures infligées à une innocente victime.
On imagine aisément que le film ait pu faire beaucoup de bruit à sa sortie, s’échangeant sous le manteau ou en toute discrétion dans les vidéos-club. Mais force est de constater que le film a sacrément mal vieillit plus de trente ans après.
45min ponctuées de violence graphique, avec une économie de dialogue entrecoupé par les beuglements de la victime. Des interprétations surjouées (la longue séquence dite des "claques", qui viennent effleurer la victime, on y croit pas un seul instant). L’absence de scénario et de mise en scène n’aide en rien, mais pour un snuff-movie, cela n’était pas nécessaire. Il n’empêche qu’avec ses 45min, on a largement le temps de s’ennuyer, le manque de réalisme et la victime supposée souffrir sous les coups de ses bourreaux ne convainc pas une seule fois (que penser de la séquence dite de "la brûlure" où elle donne l’impression de recevoir non pas une casserole bouillante mais tiède).
S’il n’y a qu’une seule chose à retenir de ce film, c’est la toute dernière séquencespoiler: , celle de l’aiguille qui transperce l’œil, sans nul doute un clin d’œil au court-métrage Un chien andalou (1929) de Luis Buñuel.
Pour les aficionados du genre, pour les plus courageux d’entre-vous (ou pour les plus malsains), il existe 5 autres opus avec Guinea Pig 2 : Flowers of Flesh and Blood (1985), Guinea Pig 3 : He Never Dies (1986), Guinea Pig 4 : Mermaid in the Manhole (1988), Guinea Pig 5 : Android of Notre Dame (1989) & Guinea Pig 6 : Devil Woman Doctor (1986).
Film de genre et même de niche, ce Guinea Pig a sacrément vieillit. Les effets spéciaux sont limites et le rythme plutôt mou. Mieux vaut se reporter sur des films plus récent, "A Serbian film" notamment.
(...) Il ne s'agit pas de nier ce qui se produit à l'écran en se réfugiant derrière le caractère piteux d'une telle mise en scène. Mais on s'ennuie plus qu'on est sidéré, tant jamais ne se dégage un semblant de vérité. Il est probable que le public d'aujourd'hui soit immunisé à l'ère d'un torture porn industralisé dans les plus hautes sphères, soit le cinéma mainstream [la saga Saw, tout de même pas si bénine que certains geeks voudront croire]. Néanmoins le film est formellement raté en dépit de ses bonnes dispositions : filmé de façon amateure, à l'exception d'une discrète musique de générique [et des effets liés à la reproduction de la violence en elle-même], il est quasiment sans montage, est sans aucune esbroufe de réalisation, aucun travail de mise en scène. Conjuguée à l'atrocité des exactions présentées, la démarche sans fard de Devil's Experiment évoque une sorte de Derrick très ''Z''. (...)
Filmé en amateur, ce fake snuff movie a alimenté les rumeurs et les fantasmes les plus sordides, d’autant plus qu’il est presque impossible de se le procurer à l'époque [une anecdote, sans doute lancée par des fans de la première heure, raconte qu'un policier ayant découvert la vidéo aurait voulu se charger de cette obscure affaire]. Mais au-delà des limites éthiques qu’il enjambe allègrement, ce film dégénéré, ce sommet de perversion qui s’autoproclame arraché des entrailles du diable, est aussi intense que le fond du panier du nanar gore 80′s, ce que conforte in fine son premier degré aussi délétère et effarant que médiocrement simulé.
Ce film est d une nullité sans nom... Le snuff movie déjà à la base c est pas terrible mais là c est encore plus naze !! Il y à plus d horreur dans Hostel que dans ce film lol . Dans ce film il y a zero histoire Passer votre chemin c est à chier !!!
Premièrement, je tiens à dire que si vous pensez visionner ce film à cause que les critiques disent que c'est dégueulasse, et bien passez votre tour. Même si le film dure 40 minutes, ce qui est plus qu'assez, il faut attendre à la dernière minute pour voir vraiment du gore. Sinon, c'est genre, on fait faire des tours à une femme jusqu'à temps qu'elle gerbe (ce que l'on voit même pas à cause de la lumière presque inexistante. Je peux très bien comprendre que le film est underground et que de ce fait, la mise en scène ne soit pas de qualité, mais je n'aurais jamais pensé que cela serait un film sans dialogues, ou presque. De plus on ne sent même pas que la femme qui se fait torturer souffre ou rien. La seule chose que ce film apporte, c'est son côté assez choquant. Quant à ceux qui veulent vraiment avoir la gerbe, regardez au lieu philosophy of a knife ou bien cannibal holocaust.
Ce n'est pas le meilleur des films d'horreur, l'actrice surjoue des coups qui n'effleurent même pas son visage. Ou ne dit rien, ne crie pas spoiler: lorsqu'on lui retire ses ongles, qu'on la tourne sur la chaise une bonne centaine de fois, qu'on lui écrase sa main. Rien. Silence. Même une mouche n'oserai pas voler dans un tel silence. C'est blâmant. Même si les films en eux même sont des chefs-d'œuvre (pas forcément dans le bon sens) de l'horreur à la japonaise. La dernière scène capturée par tous les posters et toujours connue encore aujourd'hui est la meilleure même si on doit se coltiner 40 minutes de blafard 'acting' (cela n'en vaut pas la peine) dans laquelle spoiler: l'un des trois hommes se voue à l'extraction de l'œil de notre jeune actrice.
Malgré le mauvais goût de la franchise Guinea Pig, celle-ci à quand même inspiré Stephen Biro pour sa série de 3 films, les American Guinea Pig, dont le premier (American Guinea Pig : Bouquet of Guts and Gore, 2014) peut être inspiré de Flower of Flesh and Blodd (1985), le second ( Bloodshock, 2015) de Devil's Experiment et le dernier, je ne saurais vous dire mais j'opterais pour complétement différent comme les Conjuring avec cet aspect de prêtre, de "diable" et autres.
Même si par principe, je suis totalement opposé à la censure, je m'étonne vraiment de trouver ça sur youtube; c'est absolument dégoûtant et j'avoue m'être cramponné pour aller jusqu'au bout de cette horreur, ceci dans l'intention de savoir s'il y avait un sens à chercher dans ce ramassis d'ordures. Peut-être que le réalisateur a voulu montrer que les japonais sont particulièrement cruels (et les choses qui se sont passées durant la guerre sino-chaponaise le démontrent malheureusement) mais enfin, plus de 40 minutes de tortures abominables sans aucun scénario, ça ressemble furieusement à un snuff movie destiné à des psychopathes. Je regrette vraiment qu'il n'y ait pas de quotte négative dans allociné. beerk!!!
Film intéressant qui renvoie à notre propre voyeurisme et qui insinue le doute en soit à savoir les scènes sont-elles réelles ou non... on essaie de se raccrocher à des détails qui permettent de bien nous dire que c'est un film et non un snuff movie.
Pour tous ceux qui diraient que ce film n'est que 40 minutes de pure ennuie, sont dans l'attente d'un film d'horreur et ne laisse aucune ouverture artistique aux réalisateurs. Ici nous avons un film des années 80 qui a osé explorer la gêne cinématographique et des effets réalistes comme on en verrait rarement aujourd'hui. Oui, il n'y a pas de scénario à proprement parlé, la femme ne crie pas (ou peu) et ceci enlève du réalisme à la réaction logique humaine, mais ne vous-êtes vous jamais demandé si cela était peut-être expressément réalisé de telle sorte pour que nous nous concentrions sur les effets esthétiques inimaginables réalisés ? J'ai vu en ce film un réalisateur qui s'est focalisé sur le dérangement et l'exploration du corps (d'ou je pense le titre : devil's experiment) de manière gore et sur-réaliste. Il a poussé son film dans une esthétique extrême qu'aujourd'hui certains réalisateurs indépendants envieraient sûrement. Oui, nous n'avons pas ici un film scénaristique de haut niveau, mais je ne pense pas que c'était le but. Je dirais plutôt que l'image donnée au spectateur était recentrée sur les efforts réalistes du body horror, et qu'il a fait table rase de tout ajout intrusif et perturbateur tels que des cris trop présents, des dialogues ou un scénario qui, de la manière dont a été tourné le film, aurait été de trop et non-concordant.