Comme toujours chez Wong Kar Waï, on trouve cette ambiance, ces personnages, ce talent, cette musique... Bref, on est comme transporter et on oublie tout ce qu'on a pu voir avant en flottant à travers les histoires de toutes ces personnes. Peut-être pas aussi beau que Chunking Express, mais merveilleux quand même ...
Ce film raconte plusieurs histoires, celle de l'amour qui se vit passionnément, de manière romantique, de manière obsessionnelle, de manière pudique, dans l'attente. Mais aussi celle de Yuddy, à la recherche de lui même et de ses origines, qu'il poursuivra tragiquement jusqu'aux Philippines. L'esthetique promise par Wong Kar Wai des visages et des paysages est inégalable dans ce Hong Kong des années 60. Petit bémol : la conclusion du film... Mais n'est ce pas l'empreinte du réalisateur ?
Grande découverte d'un film aux accents lynchéens et à la tranquillité à la drive my car. le psychédélisme des répétitions des scènes du début mélangé à une grande mise en scène vous cueille dès le début dans le champs du possiblement arrivé qui devient du sûrement passé
Le cinéma de Wong Kar-Wai, plus que tout autre, est hors de portée de la critique cinéma. Son merveilleux doit être vécu; il n'y a aucun moyen d'en donner un avant goût. Simplement, quand je pense au cinéma à l'exclusion de toute érudition et de tout autre art, je pense à Wong Kar-Wai.
Faut le regarder par 2 fois au moins pour prendre conscience de la qualite du film dans tous les aspects.... La subtilite...la fin est magnifique et dramatique c ce qui fait le charme de toute l histoire. Les films de WKW dans la relation homme femme ne sont pas ds l eau de rose meme si c tres romantique et tres dur c realiste
Yuddy, un jeune homme qui a été abandonné par sa mère biologique et élevé par sa mère adoptive, aspire à retrouver sa mère biologique, mais a peur de facer à la vérité. Il a des relations amoureuses avec les femmes telles que Su Lizhen et Mimi, mais il est incapable de leur donner un réel engagement. Yuddy est comme un oiseau qui n'a pas de pieds, toujours en vol, mais jamais capable de tomber sur la terre. Wong Kar-wai présente un monde coloré mais décadent par sa perspective, et il utilise les plans uniques pour montrer le monde intérieur des citadins modernes. Yuddy est à la fois aspire l'amour, mais aussi effrayé de prendre ses responsabilités et de perdre sa liberté, cet état émotionnel complexe le fait blesser les autres, et permet de voir la confusion et la solitude. L'acteur Leslie Cheung, tant par son image que par son tempérament, convient parfaitement au rôle, à la fois en fils prodigue et en poète sensible. Et les performances d'actrices telles que Maggie Cheung et Carina Lau sont également remarquables. La fin du film est un soulagement et un regret. Il n'a pas retrouvé sa mère biologique, ni donné de réponse claire à la femme qui l'attendait, et est mort sur le chemin de la recherche de la destination. «Nos années sauvages» est un film plein de philosophie et émotion. Les œuvres postérieurs de Wong Kar-wai peuvent trouver des similitudes.