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Linihila
50 abonnés
620 critiques
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5,0
Publiée le 5 août 2009
Génialissime !!! Définitivement un de mes films préférés ! Complètement loufoque (on comprend à la fin pourquoi !), mais totalement crédible ! C'est ça le plus fou ! On rit de bout en bout en regardant et en écoutant les membres de cette famille complètement déjantés ! Ils ont tous leur brin de folie, leurs problèmes, leurs envies, et les partagent avec nous sans soucis ! Ils sont touchants, drôles, tristes, effrayants parfois, mais on les aime tous ! Vincent Elbaz et Isabelle Carré sont, en particulier, excellents ! La fin est très émouvante (mais pas tragique) et m'a beaucoup fait pleurer, je l'avoue :) Un vrai plaisir ! A voir d'urgence pour ceux qui ne l'ont toujours pas vu, à revoir dans quelques temps pour ceux qui l'ont aimé !
On peut regretter un certain manque d’imagination dans des situations qui auraient pu donner lieu à d’autres rebondissements inattendus. On peut aussi trouver quelques longueurs et une baisse de rythme dans la deuxième partie. Mais les qualités de « Tellement proches » l’emportent largement sur les défauts. C’est une peinture acide, pleine de vivacité, d’esprit, d’humour noir et cruel d’un monde petit bourgeois qui bénéficie d’un scénario élaboré et d’une direction d’acteurs maîtrisée. Eric Toledano et Olivier Nakache ont évité l’écueil qu’ils risquaient de rencontrer dans leur entreprise : celui d’un mépris « célinien » des petites gens. Le mépris est absent de leur œuvre : sottise, médiocrité, légèreté, aigreur, roublardise, malhonnêteté apparaissent comme les fruits empoisonnés des conditions de vie et d’une société absurde. C’est là ce qui les distingue et les honore. Dans le cinéma français, ces dégustations sont fort rares.
Contre toute attente, j'ai eu pour ce film un réel coup de coeur. C'est hilarant, mais pas seulement : c'est aussi filmé et joué avec justesse, ce qui n'est toujours monnaie courante dans le cinéma français. Le film a une profondeur que les bandes-annonces ne laissaient pas soupçonner, mais sans que ça n'occulte les scènes et dialogues hilarants. Le tout se veut à la fois réaliste, et à la fois surréaliste par moments (on comprend pourquoi à la conclusion du film), et cette oeuvre dispose ainsi d'un charme qui lui est propre, au-delà du fait d'être indéniablement une excellente comédie.
Il est rare que je sois aussi bluffé par un film français. Tout est parfait dans ce film: le scenario, les comediens, la mise en scene et surtout des répliques qui sont déjà culte. On passe du rire au larme d'un clin d'oeil sans jamais tomber dans la sensiblerie. Tout cela grace notament à une playade d'acteur de talents. Grace aussi aux réalisateurs Eric toledano et Olivier Nakache, qui apres l'excellent "nos jours heureux" franchissent une étape supplémentaire dans la qualité du spectacle qui nous est offert dans "tellement proches".
3 ans après nos jours heureux, sympathique comédie sur les colos, revoici le duo de réalisateur, entouré d'une partie de l'équipe du précédent film. Ici, c'est le thème de la famille qui est abordé dans un bordel qui peut paraître confus au début mais qui se révèle attachant. Le film n'évite pas certains écueils (clichés, raccourcis scénaristique) mais confirme tout le bien qu'on pensait d'Omar Sy.,
L’assemblée communautaire constituait déjà le cadre du précédent film d’Eric Toledano et d’Olivier Nakache, «Nos jours heureux». Fort d’une recette qui a marché au box-office, les deux scénaristes-réalisateurs reprennent la même forumule et produisent «Tellement proches» (France, 2009). En usant du même canevas, Toledano & Nakache (les prochains Aurenche & Bost) emploient à nouveau le motif du groupe pour déployer l’effervescence de leur univers hystérique. Une famille très soudée, composée de deux sœurs et d’un frère, emportent dans le tourment de son unité compulsive tous ses membres rattachés : beau-frère, belle famille, neveux, nièces, personnels scolaires. On s’empresserait de parler d’un «tourbillon de couleurs» si la mise en scène des deux réalisateurs n’était pas si terne et si peu inventive. Un souci est prêté à la structure narrative, faite in fine en flash-back, accompagnée de voix off et agrémentée d’ellipses rythmiques. «Tellement proches» témoigne au moins autant d’un souci de la narration que lorsqu’un humoriste raconte une blague, avec ce même soin pour enrichir l’effet de chute. En suspens jusqu’à ce que tombe l’effet comique, le spectateur relâche son souffle, mieux qu’il ne le tient, et laisse s’échapper son attention. Quand enfin intervient la chute de la scène, comme autant de conclusion comique, elle retombe quasi-perpétuellement sur des ressorts clichés. Les stéréotypes et autres archétypes franchouillards gangrénaient déjà «Nos jours heureux». Ils se retrouvent avec la même lourdeur dans ce second long-métrage. Le final du film, aussi impromptu que celui du précédent, donne à l’ensemble une morale incongrue qui définit la famille comme un bloc duquel on ne réchappe pas et qui, à lui seul, nous constitue individu. Avec deux longs-métrages, l’image de Toledano & Nakache s’éclaircit : voilà bien deux auteurs de comédies «pêchues» qui ne satisferont que les nostalgiques ringards du temps où Travaille Famille Patrie faisait le bonheur de tous.
Bon Ok c'est de la grosse comédie, avec des caricatures... mais c'est assez léger pour rester drôle, et on ne tombe pas trop dans la facilité... La fin est surprenante et émouvante, on se sent... "tellement proche" de cette famille! Agréablement surprise!
Après ‘’Nos jours heureux’’, ‘’Tellement proches’’ est une déception. Le talent et la bonne humeur dégagés par la troupe d’acteurs ne suffisent pas à palier les faiblesses d’un scénario banquable, qui multiplie les intrigues sans n’en creuser aucune. Que demande le peuple ? ‘’C’est pas trop ‘’famille je vous aime’’’’ Certains diront que oui (cf. la critique de Première), moi je trouve le constat juste : ‘’La famille ça craint mais on n’a pas trouvé mieux’’.