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    C'est ici que je vis
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    8 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 janvier 2012
    En Espagne, un ado de 17 ans se passionne pour les oiseaux qu'il élève, tout en étant perturbé par l'incarcération de sa mère... Le réalisateur brouille constamment les pistes dans ce film: la première partie s'intéresse au caractère introverti du héros, et à son manque de confiance en lui. Mais la transition vers sa passion - les oiseaux - laisse perplexe. On a l'impression d'avoir oublié une partie du récit en cours, et enchaîner sur un autre thème sans rapport apparent. Dommage, car les passages avec les oiseaux, et la nature en général, sont filmés avec beaucoup de sensibilité. En outre, les acteurs sont convaincants: ils parviennent à instaurer une ambiance tendue. Mais là encore, beaucoup trop d'incohérences dans le scénario. On alterne entre déception et incompréhension. Plus gênant encore, toutes les questions restées sans réponses donnent un sentiment d'inachevé, comme si on se trouvait dans le premier épisode d'une série. Ce n'est pourtant pas le cas.
    Didier Baillet
    Didier Baillet

    28 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2012
    J'avais vu à Cannes le premier film de Marc Recha. Ce film lent, brouillon, interprété par des personnages aussi expressifs que les personnages de Bresson ou d'Eugène Green, était fort ennuyeux. Le début de C'est ici que je vis m'a fait craindre la même chose. Ces tics de l'auteur, qui veut en faire sa marque de fabrique, semblaient devoir prendre le pas sur toute idée d'un scénario construit et d'une narration intéressante. Pourtant, peu à peu, le personnage de Arnau prend de l'épaisseur, Sergi Lopez apporte sa présence, le film se met à vivre, entre les visites à la prison où est enfermée sa mère, les concours de chants d'oiseaux, les courses de lévriers, ou bien sûr le sauvetage d'un petit renard.
    cadioupascal
    cadioupascal

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mai 2010
    Le scénario est d'une extrême pauvreté, les textes inexistants, les acteurs mauvais, l'image non travaillée. Ce film n'aurait pas mérité d'être un long métrage, un très court aurait suffi; il aurait été présenté simplement aux barcelonais et le milieu branché barcelonais aurait été content. Il ne suffit pas de vouloir être original pour faire un film. Marre ce films par des gens qui devraient faire autre chose que du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 février 2010
    Ouh la la. Le grand vide de ce film est surprenant. Rien ne va : ni le jeu d' acteur, ni le scénario, l'ambiance est ennuyeuse. La fin est tout aussi ennuyeuse. Je m'attendais à plus de fraicheur, plus de dynamisme. Le synopsis est bien au-delà de la réelle valeur de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 février 2010
    dommage que il n'y ait pas de forum car je voulais dire combien j'envie Arnau d'avoir pu caresser un petit renard...
    un film très reposant(enfin presque..)très beau....
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2010
    Cousin catalan éloigné et taciturne de Toto et Ninetto de Pasolini, conte poético-socialo-naturaliste de zonards barcelonais, presque bucolique. Des animaux blessés, sauvages, tout rapés, abimés, décharnés, qu'on sauve au fil de l'eau et qu'on ramène dans sa cabane, comme quand on était gamin. Cette zone, ce terrain vague, littéralement et dans tous les sens du terme, une fois passé les échangeurs routiers, ressemble à une campagne qui n'a rien de domestique. On suit ce garçon, fragile et dur, assez solitaire, gaucher, dont la garde robe est composée de tee-shirts à col rond et de sweats zippés à capuche dont seules changent les couleurs (à la finale régionale il portera un pantalon et un blouson), une mère en prison, un administrateur de biens en ville, un cousin qui reste jamais longtemps, qui part on sait pas où, des courses de lévriers dans un cynodrome délabrés, des concours d’oiseaux chanteurs. Rien ne sera expliqué, ni aucune sociologie ou morale ; film social qui conjure avec finesse tous les procédés et figures du genre, construit de temps, de lieux, de regards, de silences, de trajets à pied. On regrettera seulement le recours final à une violence soudaine et plus frontale, cruelle, pas franchement nécessaire pour amener de la dramaturgie, dans un film épiphanique, qui fait montre d’un art subtil de la sigétique et de la ponctuation. Musique originale libre et remarquable
    tixou0
    tixou0

    699 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2010
    Minimaliste quant à la mise en scène, quasiment muet, images souvent floues : voilà pour la forme. Quant au fond, cela se veut sans doute une fable (cruelle) sur la difficulté de passer de l'innocence à l'âge adulte, mais Recha emploie des moyens discutables dans sa tâche de moraliste, et n'hésite pas à faire sacrifier par Arnau un animal innocent et qui lui avait donné sa confiance sur l'autel de son inattention, et même de sa stupidité - sa caméra s'attarde avec complaisance, et conclut d'ailleurs avec ces effets IGNOBLES. Côté interprétation, Arnau / Marc Soto a une seule expression à disposition semble-t-il, et Sergi Lopez, et plus encore Eduardo Noriega, ne jouent que les utilités. On peut donc parfaitement se passer de ce "Petit indien", bizarrement rebaptisé "C'est ici que je vis" - ses seuls intérêts, anecdotiques, sont d'être une occasion, rare, de visionner un film en catalan, et d'apprendre qu'il existe des concours très sérieux de chants d'oiseaux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 février 2010
    Pas de sensiblerie facile, mais beaucoup de sensibilité . Les animaux, les hommes, pris en tenaille entre liberté, captivité, règles de société, de sociabilité, l’argent. Si l’on retrouve l’essentiel du « Renard et l’enfant’, ici, pas d’images de rêves, mais une dure réalité, avec en plus, un ado captivé par le chant des oiseaux, un renard sauvage blessé, un homme, une femme profondément blessés, captivité / liberté piège des amours, des amitiés, animosités, animalité, humanité, sont ici subtilement, et merveilleusement réunis, bravo ! Ne dis-t’on pas que tant qu’il reste de la haine, c’est qu’il y a encore de l’amour, ? après une séparation douloureuse ? (le contenu vous captive plus que de trop belles images, alors, foncez, ce film est fait pour vous ! ) je file le revoir très bientôt.
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