Avis sur The Kid from Texas

Un excellent Billy le kid, c’est avec ‘’la mouche noire’’ le meilleur film de Neumann, supérieur à ses 3 Tarzan avec Johnny Weismuller et Brenda Joyce. Audie Murphy y tourne son premier western, sa jeunesse y est un atout important. Gale Storm se fait remarquer, son attachement platonique à Billy donne un coté romantique bienvenu à ce drame. Il y a de beaux moments de mise en scène calme et les scènes d’action sont réussies. Nous sommes surement loin de la réalité mais comme cette réalité est inconnue,nous n’en connaissons que quelques épisodes, cela n’a guère d’importance.
Reste à retenir la guerre du comté de Lincoln bien rendue, l’intervention du gouverneur Wallace (celui qui a écrit Ben Hur) et la mort de Billy à Fort Summer dans le nouveau Mexique. L’homme tué ce jour là par Par Garrett étant probablement un inconnu, c’est une bonne idée que d’avoir terminé le film sur Billy ailleurs, en écoutant un morceau de piano joué par la supposée femme de ses rêves.

LE chef d'oeuvre des westerns.

Premier d'une longue série de 32 westerns pour le seul Audie Murphy, ce dernier a une filmographie assez inégale dans le genre. Il a collectionné les séries B avec plus ou moins de bonheur. Dans ce registre initial, il apparaît inexpressif et monolithique, défaut que les critiques lui reprocheront assez souvent. Parmi les nombreux films retraçant les péripéties de William Boney plus connu sous le nom de Billy the Kid, celui-ci est l'une des moins bonnes adaptations. The Kid from Texas est quelque peu naïf notamment en ce qui concerne l'amourette entre Audie Murphy et Gale Storm. La promptitude à dégainer de W. Boney en fait un personnage frustre et sommaire, plus enclin à tirer qu'à réfléchir. Le shérif qui le poursuit sans cesse me rappelle Dan Duryea dans ses interprétations les plus stupides. Certaines scènes sont irréalistes comme l'entretien du général gouverneur avec Billy en pleine nature. Le montage est mal réalisé. Malgré ces imperfections, l'histoire reste distrayante. Le scénario sera repris en 1958 par Arthur Penn dans "Le gaucher" avec Paul Newman dans une composition d'une toute autre envergure.