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    Quatre nuits avec Anna
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    3,1
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    42 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 novembre 2008
    Bon scénario et bons acteurs mais c'est vraiment trop lent
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2013
    Dans son premier tiers, le film parait tout d'abord inabordable, le temps est assez long. Puis peu à peu, l'histoire devient forte et passionnante, très belle par moments, très dure à d'autres. Les paysages gris, les cadres travaillés donnent à cette oeuvre un caractère esthétique également très intéressant. Du cinéma atypique certes, mais du vrai cinéma !
    termal
    termal

    1 abonné 47 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2008
    Autant Un Conte d'été polonais était solaire et ne ressemblait que peu à l'idée qu'on peut se faire d'un film de ce pays, autant Quatre Nuits avec Anna est nocturne et y ressemble beaucoup plus. Est-ce un problème? Absolument pas! Véritable leçon de mise en scène, ce film allie, dans la tradition de son pays mais aussi de tout un courant artistique d'Europe centrale et de l'Est, noirceur et tendresse, réflexion sur l'homme coupable (relégué aux caves et aux marges de la société) et touches d'humour plus ou moins noir. Ce qui est formidable avec Skolimovski, c'est que jamais son oeil de peintre - et il cadre avec une précision diabolique - ne fige ni ne vient mettre en danger la fluidité des séquences. On est même frappé de voir autant de mouvements, toujours concertés et élégants. De la même façon, tout ce qui pourrait être lourdement symbolique se trouve inséré avec intelligence, et permet au spectateur de cerner peu à peu les caractéristiques et le sort réservé à ce personnage forcément piégé par la vie et par la société, grâce au jeu des flashbacks et flashforwards. Porté par une interprétation idéale, ce film vient rappeler que la grandeur passée des cinémas de ces régions n'a pas complétement disparu, et que certains des grands maîtres de la grande époque bougent encore. On espère que ce retour de Skolimovswki au cinéma ne sera pas qu'un feu de paille, et par ailleurs qu'on finira par ressortir en salles et en dvd ses grands films, à commencer par Travail au noir. A voir absolument par tous ceux qui acceptent (encore) un cinéma non formaté, mais qui ne cherche pas à tout prix à faire moderne ou clinquant pour autant, réfléchi autant que senti.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 novembre 2008
    Des acteurs fuyants (on ne s'attache ni à la victime, ni au bourreau) dans une histoire incompréhensible si on le lit pas le synopsis. Le recours aux flashbacks et à la destructuration temporelle ne fait qu'embrumer un scénario et des acteurs sans accroches. Décevant.
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2008
    L'histoire est simple mais traité à fond. Un homme aime une femme en cachette, l'épie et passe du temps avec elle sans qu'elle s'en aperçoive... jusqu'au jour où il se retrouve accusé de son viol.
    C'est un film très épuré dans une ville pauvre de Pologne. C'est sale, glauque mais on s'attache au personnage Okrasa ; homme perdu dans une extrème solitude, qu'on devine pas heureux dans une vie pas facile. Le vrai défaut du film est dans le traitement des flashbacks et le montage plus qu'approximatif. Entre les scènes de 2003 et celles de 2008 il y a un manque de clarté et de bonne exposition. Lors du viol le spectateur se croit en 2007, il ne comprend que bien longtemps après. Un manque de compréhension qui nuit au bon déroulement du film. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 novembre 2008
    pas mal mais trop lent mais rien est nouveux.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 novembre 2008
    Léon les mains sèches, gelées, le visage ardu comme un tronc d'arbre l'hiver. Déambulations un rien grotesques dans la campagne polonaise, le froid, le ciel gris, les nuages plantés comme de mornes drapeaux. Suivre une fille, échapper au passé, tomber amoureux. Voilà le programme. On ne peut réellement comprendre le nouveau film de Skolimowski autrement que par saynètes désaxées, rentrant en collision les unes dans les autres. Seule la fin peut à priori nous aider à résoudre le mystère troublant planant sur ce sombre film, d'un désespoir glaçant. La première partie est fantastique ; y résonnent les chuchotements du passé, la difficulté d'être dans un contexte social rebutant, la valse discrète de l'amour et les complaintes lointaines d'une mort tournoyant dans chaque pièce. Skolimowski étale les faits de butte en blanc, sans jamais les justifier par la temporalité éclatée de son récit. Il y aurait un viol, du voyeurisme, une accusation, une main coupée et une sodomisation gay en cellule. L'accouchement de tous ces éléments (repoussants avouons-le), de manière purement directes et évidentes, donne l'impression d'avoir rater un morceau de séquence pour nous aider à comprendre ce capharnaüm effroyable et glauque. En alternant ce qui apparaît éventuellement comme l'interêt final, c'est-à-dire la tentative d'explication croissante en flash-backs, en parallèle avec le 'repos' des séquences présentes, Skolimowski offre à son film une hésitante réflexion sur l'ouverture vers l'avenir. Léon, garçon sensible mais glacial, volontairement désagréable à suivre vu les positions qu'il prend (épier une femme chaque nuit, comme si la tension que le cinéaste entretenait devait aboutir à une forme de viol), arpente la déraison pour approcher toujours plus près une femme qu'il aime sans connaître, comme d'un premier sentiment éprouvé, lumière d'un avenir plus lumineux. Lors de la deuxième partie (intervenant d'ailleurs on ne sait où réellement), Skolimowski se perd dans une composition
    Cinephille
    Cinephille

    156 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2008
    C'est bien simple : ce film est le plus beau que j'ai vu cette année. L'histoire est assez simple mais originale et pas simpliste. Les dialogues sont quasiment inexistants. La mise en scène et la photo sont absolument magistrales. Il n'y a pas un plan qui ne soit magnifique, il n'y a pas un plan qui ne soit intelligent. La narration est très intelligemment découpée entre le présent et le passé. Les deux scènes violentes sont courtes mais d'une efficacité redoutable. Okrasa est un personnage magnifique d'innocence et de douceur. Il n'y a pas une minute d'ennui, pas une minute de trop. J'ai pensé à plusieurs reprises à Tarkovsky, Quatre nuits avec Anna atteint vraiment cette épure et cette incandescence. Ce film sans budget, sans effet spécial est pour moi la quintescence du cinéma et c'est une sacrée bonne nouvelle que des films de cette trempe sortent encore en salle.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2008
    Le grand retour de Skolimowski, qui ne nous avait pas ébloui depuis ''Travail au noir''. Récit combinant des éléments de réalisme et d'onirisme, c'est une merveille de délicatesse. Le personnage principal rejoint la galerie des grands ''innocents'' de la littérature et du cinéma. L'une des bonnes surprises de la Quinzaine des réalisateurs cannoise 2008.
    petithom
    petithom

    10 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2008
    On pense à l'esthétisme de Kieslowski dans ce film étrange et très beau même si la magie n'opère pas toujours.Le film est glauque(les décors,la scène du viol)mais il peut être aussi assez burlesque.Une curiosité.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 novembre 2008
    S'il est un film sur lequel il me parait difficile de m'exprimer, c'est bien celui-ci. En effet, la vision de ce film à Cannes n'a généré chez moi que des jugements négatifs et, 6 mois après, il me semble difficile de n'en dire que du mal. Essayons de prendre les divers éléments de façon objective. Tout d'abord le réalisateur, Jerzy Skolimowski : peut-être vous souvenez vous de "Deep End", sans doute de "Travail au noir", avec Jeremy Irons. C'était de lui, en 1970 et en 1982. Agé aujourd'hui de 70 ans, cela faisait 17 ans qu'il n'avait pas réalisé de film. Entre temps, il s'était consacré à la peinture et il avait fait l'acteur dans quelques films. Et le voila qui déboule à la Quinzaine des Réalisateurs avec un film pour le moins déroutant. Un film tourné en numérique, certainement pas sponsorisé par les offices du tourisme polonais : le ciel est presque toujours gris, les paysages sont d'une tristesse infinie, les villages sans aucun charme. Curieux choix de la part d'un peintre ! Par ailleurs, le film est très lent et un parti prix de montage, avec des sauts dans le temps pas toujours évidents, en rend la compréhension souvent difficile. Tout cela est donc négatif et il me parait difficile d'éprouver un réel plaisir lors de la projection, même si le réalisateur excelle à rendre une atmosphère de tension. C'est après que cela évolue dans la tête. Surtout à cause du héros, un pauvre bougre envoyé en prison pour un viol qu'il n'avait pas commis et qui, à sa sortie de prison, tombe amoureux de la femme violée. Un héros pour lequel on ressent petit à petit de la sympathie. Un héros qui, d'une certaine façon, vous hante des mois plus tard.
    Ghost_face
    Ghost_face

    65 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2008
    L’histoire s’installe lentement, avec ce drame effroyable, dérangeant qu’est ce viol, abordé par un cinéaste pudique, qui s’immisce, qui pénètre de manière très subtil la psychologie de ses protagonistes, saisissant d’authenticité, avec beaucoup d‘habilité dans la façon de filmer et de créer l‘ambiance. Rares sont les dialogues, auxquels on préfère les attitudes, les gestes, les regards, le constat des situations, les scènes de voyeurisme - car un voyeurisme évidemment silencieux, dérangeant mais atténué par les circonstances atténuantes et la compassion envers la solitude et la simplicité d’esprit d’un homme malheureux - une ambiance toujours un peu plus froide, des comportements toujours plus troublants et un suspense palpable, qui ne dispose d’aucune fioriture et une mise en scène qui se contente d’être à la fois simple et maîtrisée. Malgré un sentiment de passivité, de quelques longueurs voire d’ambiance un peu plombée qui peut nous parvenir, jamais le récit et la captation des personnages, de l’inconnu, de leurs émotions, de leurs peurs en pâtissent. Au final, que savons nous des personnages ? Jamais ce que le cinéaste veut que l’on sache mais ce que nous choisissons de savoir, de comprendre; un amour qui tourne à l’obsession, légitime ou pas, une passion jamais consommée mais dangereuse ou une histoire improbable mais pourtant vécue « courageusement » par un homme dont l’apparence peut se révéler bien trompeuse mais manipulateur et naïf, bête et malin. Une certitude, QUATRE NUITS AVEC ANNA est une œuvre dérangeante et subjective qui laisse perplexe autant qu’elle émeut.
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