Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Tumtumtree
167 abonnés
532 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 27 septembre 2010
Un film d'une ambition rare et qui atteint régulièrement des sommets. La mise en scène,d'une sophistication incroyable, est tout sauf gratuite !! La multiplication des points de vue, les montées dramatiques régulières, la recherche constante de la plus grande sensualité : tout concoure à faire de ce film un monument lyrique. Le réalisateur convoque toutes les références possibles depuis Sirk jusqu'à Visconti en passant clairement par le cinéma russe de Dziga Vertov et Sergueï Eisenstein (pour le montage découpage). Le travail sur le rythme et les ambiances sont remarquables: le début est lent à dessein, pour nous faire attendre ce grand repas de famille ; la dernière partie où la mort est présente devient silencieuse et froide pour finir par un crescendo admirable. Tant de scènes sont inoubliables !! Et les comédiens sont excellents.
Le film le plus déprimant que j'ai vu de toute ma vie. C'est long, c'est lent et terriblement mal filmé. Des gros plans réalisés à la loupe (au point que l'on ne sait plus ce qu'on regarde). Un scénario vide de sens. Des personnages antipathiques, sans charisme. Des scènes de sexe interminables tellement gênantes et tellement inutiles. Film totalement dépourvu d'émotions. Pas une once d'humour ( le comble pour un film italien !) La tradition du Grand Cinéma Italien voudrait qu'on puisse rire à travers les larmes. Mais là : NIENTE ! LA fin est grotesque et décevante comme le film.
Amore est probablement le pire film qu'il m'ait été donné de voir. Tout d'abord, c'est d'un snobisme horripilant. Vas-y que je te filme les petites fleurs et les insectes, les fesses poilues d'un cuisinier, les couverts et les assiettes en porcelaine. Comme si cela ne suffisait pas, le scénario est consternant. Une histoire vue et revue, absolument pas crédible. Une bourgeoise pareille amoureuse d'un cuisinier aussi immonde qui enfile son jogging et quitte son mari pour enfin être libre ? Laissez moi rire. C'est simple, le film oscille entre le ridicule et le pathétique. On ne sait pas si on doit rire devant tant de débilités, ou bien pleurer sur nos 5 euros jetés par la fenêtre ! Bref, on ne croit pas une seconde à cette pseudo histoire d'amour, servie par des acteurs qui auraient mieux fait de ne jamais faire ce métier. Amore, en plus d'être nul, se la joue, se prend pour ce qu'il n'est pas. Le pire, c'est que les critiques sont dithyrambiques. Il faut croire que c'est chic d'aimer Amore...
Magnifique ! Totalement fasciné ! Difficile de parler de ce qu'on aime. J'ai tout aimé dans ce film. Cela tient parfois à peu de chose, dur à expliquer. Autant je n'ai pas aimé A single man auquel on pense immanquablement autant celui-ci m'a transporté et envouté d'un bout à l'autre. La mise en scène est grandiose. Virtuose, à couper le souffle. Et pourtant c'est dans les scènes les plus intimes et sur le visage de l'héroïne que tout se passe. Si l'histoire est finalement assez banale c'est le traitement qui fait tout. Mais aussi banale soit-elle, le scénario transcende cette histoire pour en faire un opéra baroque en forme de tragédie grecque. Sublime. Sublime comme son interprète principale (et productrice) Tilda Swinton. On le savait déjà, ce n'est donc qu'une confirmation : elle est une grande actrice. Ce physique et cette voix si particuliers lui confèrent une présence étonnante qui la fait littéralement irradier à l'écran. Une prestation magnifique tout en nuance, mais tellement forte. Le plus beau rôle de sa carrière à ce jour. Le reste de la distribution est du coup tiré vers le haut. Tout le monde est excellent, même si j'ai eu du mal à reconnaitre Marisa Berenson (aie la chirurgie esthétique...). On retrouve aussi Alba Rohrwacher vu récemment dans Ce que je veux de plus, dans le rôle de la fille. Techniquement voilà sans doute le plus beau film de l'année. La photo est à tomber. Les images sont d'une beauté incroyable. Les décors, les costumes, les coiffures, les accessoires, tout est à sa place, chaque détail est étudié et mis le mieux en valeur. La beauté de certains plans (et pratiquement de tous) est incroyable. Chaque mouvement de caméra plus beau que celui d'avant. L'esthétique ne dessert pas le récit comme dans le film de Tom Ford mais l'accompagne. Même la musique pourtant parfois pompeuse finit par se fondre dans la toile. Une intensité dramatique plus forte de minute en minute jusqu'à un dernier quart d'heure d'anthologie. On en ressort le souffle coupé, à la limite de la suffocation, sortant la tête hors de l'eau au même moment que le personnage. Un terrible et magnifique portrait de femme. Une actrice idéale. Luca Guadagnino, un grand metteur en scène. Un souffle et un lyrisme incroyable. J'en suis sorti conquis, tout autant exalté que bouleversé. Un grand film. En tout cas pour moi l'un des plus beaux de l'année...
Film irritant qui en fait que l'on le supporte ou pas. Pour ma part, je ne l'ai pas supporté : scénario classique mais juxtaposition d'idées tant en image qu'en son voire qu'en scénario. Tout cela en fait un film qui bascule et ennuie.
Emma Recchi mène une vie dans l'opulence de la haute bourgeoisie italienne. Une vie dorée mais terne. Lorsqu'elle découvre l'homosexualité de sa fille, de nouvelles perspectives s'ouvrent à elle: les cadenas de sa confortable prison ne sont pas si solides. C'est alors qu'elle tombe amoureuse du meilleur ami de son fils... Luca Guadagnino n'y va pas de main morte: histoire mélodramatique dans les règles de l'art, actrice de prestige, décors somptueux, musique grandiloquente... En un mot, du lourd. Beaucoup trop lourd. Le fait que cette intrigue n'ait rien d'original n'est pas le plus gênant. C'est la façon dont tout est surligné au marqueur à chaque soubresaut des émotions. Et il y en a beaucoup ! C'est parti pour les regards flous, les violons tonitruants, les plans suggestifs... Pourquoi s'embarrasser de tout cela puisque le scenario et les acteurs étaient suffisants ? Au bout des 2h de métrage, on frise l'overdose de musique baroque. Curieux film, puisqu'en même temps la mise en scène fascine: les plans sont superbes, très travaillés. Ce contenter de ce talent aurait suffit à accompagner le sujet.
Je n'ai pas été convaincue... Sauf peut-être par la maison de famille qui pourrait avoir le premier rôle dans le film. Quel endroit ! Le point de vue ethnologique est intéressant aussi : des gens vivent réellement comme ça ?
Autre comédie de moeurs visant à décrire la bourgeoisie de son pays en y mêlant adultère et gastronomie -puisque sorti en parallèle, The Housemaid traite les même sujets-, Amore opte pour un tout autre ton. Flamboyance fastueuse du banquet impressionnante d'emblée -dans le genre de celui-ci des Promesses de l'Ombre- et jeu de langage omniprésent. Mais au contraire de son confrère coréen, Amore sombre au fur et à mesure, notamment par la faut d'une histoire d'amour un peu abusive car irréaliste et sans grand intérêt. Même Tilda Swinton ne parvient pas à sauver le tout, ce naufrage grandiloquent à grand renfort de musique classique.
Je n'ai pas du tout mais alors PAS DU TOUT aimé ce film, il est très ennuyeux!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Il est très lent (sauf les 5 dernières minutes), il n'a pas de dialogues intéressants, il est long...et même très long du coup! je n'ai pas vu de sensualité, je n'ai pas ressenti d'émotions avec ce long métrage.
C'est réellement l'un des pires films que j'ai jamais vu. Le scénario pourrait tenir sur un ticket de métro. On attend presque une heure pour qu'il se passe quelque chose et ledit quelque chose n'a que très peu d'intérêt, comme bon nombre de scènes qui n'apportent rien au film. Je n'ai ressenti absolument aucune émotion lorsque manifestement c'était prévu. Le seul personnage un peu attachant (la jeune sœur) n'est presque pas présent, son histoire est survolée alors que c'est certainement la sienne qui aurait pu rendre le film un minimum intéressant. Enfin, la réalisation est déplorable, il n'y a qu'un seul plan qui m'a plu et on n'y voyait aucun acteur. Pour reprendre l'exemple d'une scène décrite comme moment de "sensualité" dans un commentaire que j'ai lu, celle où le personnage principal déguste des crevettes m'a paru tout simplement navrante et une fois de plus sans aucun intérêt.
C'est la première fois que j'ai autant hésité à sortir de la salle. Peut-être qu'il faut aimer particulièrement ce type de cinéma pour apprécier ce film, mais si ce n'est pas le cas passez votre chemin.