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Un visiteur
4,0
Publiée le 6 mai 2009
Enfin du bon cinéma indépendant! Le charme de l'actrice opère, et l'on se prend au jeu de ses tribulations, de sa galère, qu'elle mène avec peut-être hélas un peu trop de légèreté? je ne sais pas, car c'est aussi cela qui m'a plu : le côté pas du tout "moraliste" ou "je-donne-une-leçon" de ce charmant et divertissant petit film.
Comme Anakin7 l'a si bien indiqué il est vrai qu'on pense parfois à Spike Jonze et Michel Gondry mais on est loin du même niveau. Il ne suffit pas d'avoir une mise en scène caméra à l'épaule pour se targuer d'être un film d'auteur digne d'être connu. Car même si le personnage principal a un capital sympathie certain il manque au film l'essence même du cinéma : un scénario... Il s'agit 1h10 vide de substance où l'héroïne déambule sans la moindre intrigue ni même la plus petite histoire ; où est l'évolution du personnage ? Où nous mène ce petit bout de vie ? Néant ! Lorsqu'on s'aperçoit que la leçon de conduite à bord d'une voiture volée dure 30mn sur les 1h10 de film on comprend vite que Joshua Safdie n'avait rien de spécial à raconter... Dommage, mais il s'avère que ce film est surtout une démonstration bien prétentieuse.
D'un côté le film est plein de charme, de légèreté, empreint de liberté. La protagoniste possède une personnalité plus complexe qu'il n'y paraît, très intéressante, margiale et belle. Elle vit dans sa solitude et se rattache à la société en dérobant des objets, en volant des morceaux de vie. On pense à Woody Allen, Sofia Coppola, Michel Gondry, Spike Jonze...
D'un autre côté, le réalisateur a oublié d'écrire une histoire: la protagoniste n'évolue pas, il y a peu de conflits, pas de situation de crise, pas de choix à faire. N'est filmé qu'un morceau de vie tout à fait habituel pour la protagoniste. On a alors l'impression, comme elle à la fin, d'être au zoo: on observe la vie d'une fille pas comme les autres, déconnectée. Certes. Mais ça ne fait pas u film. Dommage car cette fille a tout pour faire un personnage fantastique d'un excellent film.
A offrir à Joshua Safdie, pour Noël: "Story" de Robert McKee, livre sûrement lu par les réalisateurs cités plus haut.
Tourné avec des moyens à peine supérieurs à ceux d’un amateur équipé d’un caméscope, le film du jeune réalisateur Joshua Safdie apparaît comme un premier essai inabouti. Il prend visiblement plaisir à laisser filer sa caméra au fil de l’humeur du moment à la recherche de sensations ponctuelles dans une certaine improvisation. Le scénario, sans début ni fin, relate les errances d’une jeune pickpocket marginale et attachante pour qui le vol est un mode relationnel avec le monde qui l’entoure. Espérons que pour son prochain film Joshua Safdie aille au-delà du simple bonheur de laisser tourner sa caméra.
Ne vous laissez pas avoir comme moi par cette Bande annonce et ce synopsis plutôt plaisant. Je me suis rarement ennuyé devant un film. Et c'est bien dommage, j'ai essayé de m'y plaire, mais je n'ai jamais réussit à entrer totalement dans le film. La caméra bouge trop, le rythme est lent, on s'éloigne trop vite du sujet, et le titre n'a pas tellement de rapport avec le film. J'ai pas du tout accroché... Un film qui ne restera pas dans les annales 3/10
L'entrée en matière éveille notre intérêt. Et tel est son but après tout. Mais notre oeil attentif s'endort vite jusqu'à la séquence ping pong qui n'est pas sans nous rappeler, en palichonne, l'heureuse séquence flamenco de Sally Hawkins dans Be Happy. Puis endormissement à nouveau, jusqu'à sa rencontre tardive avec Josh. Ensuite, l'ennui prendra racine. Parfois irritante, parfois attachante la jeune femme aussi libre que perdue laisse finalement indifférent. heureusement que le film ne dure que 70 minutes.
comme ce film fait du bien !! c'est frais, c'est bon, c'est simple, c'est pas prise de tête... il a raison joshua Safdie, quand on aime une femme, il suffit de la regarder vivre... c'est une bonne définition du cinéma... merci pour cette petite bulle de bien-être !
Mouais. Pleasure of being robbed c'est un peu la poésie urbaine poussée à son extrême et c'est dommage. Effectivement on passe un assez bon moment mais c'est trop facile. Il n'y a rien à tirer de ce genre de films. Le scénario part de nulle part, ne passe par nulle part et n'arrive nulle part. Tout est injustifié, alors oui c'est léger, oui c'est aérien parce que rien ne pèse sur le personnage, ni le passé, ni l'avenir, mais c'est trop facile ! N'importe qui peut écrire un torchon dépourvu de dramaturgie, le filmer comme un bourrin en caméra épaule illisible. Safdie n'en fait pas plus que ça.
La poésie ce n'est pas simplement "je vais bien, tout va bien, il ne se passe rien". On passe un bon moment, rien de plus, et heureusement qu'il y a aussi des films qui disent quelque chose.
Du vol, du plaisir et une sensibilité à fleur de peau que capte avec brio une caméra qui suit au plus près les pulsions de l'actrice principale. Moment féérique, un "road trip" apparaît au coeur du film, comme un voyage volé, en dehors du temps, et des gens. Sans permis. Sans frein presque. Du vol à la liberté. Ou comment voler pour s'échapper de sa prison intérieure.
Pour réagir aux critiques précédentes... Et pourquoi donc un film DEVRAIT suivre des conventions, pourquoi devrait-il forcément suivre la trajectoire classique du début/ élément déclencheur/ résolution -fin, pourquoi ne pourrait-il pas suivre un autre chemin ou simplement illustrer un pas de côté, une tranche de vie, qui plus est plutôt pleine de charme, d'insouciance et de liberté ?
Et puis, n'oublions pas qu'il s'agit d'un premier film, pour ma part, je trouve que c'est plutôt un joli premier essai ! Il y a un quelque chose de Permanent Vacation de Jim Jarmusch (premier film également) dans la lenteur, le côté déambulation d'un personnage marginal... avec une ambiance bien plus légère néanmoins et pourtant, emprise d'une certaine poésie également.
Tout est dans le titre... Sauf que c'était pas un plaisir de se faire voler ! Vide de sens, aucune poésie, ça dure qu'1h10 mais c déjà beaucoup. Ne parlons pas du pseudo renouveau du ciné indé US que censerait incarner ce film. La mise en scène n'est qu'une suite de clichés éculés pour faire genre "ciné indé", caméra tremblante, gros plans sur des structures de la ville avec personnage principale en arrière plan, ou autres plans intimistes genre caméra cachée... On savait déjà qu'il était possible de faire un beau film avec un tout petit budget, maintenant on sait aussi que ça peut être un film sans intérêt.