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Spider cineman
152 abonnés
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2,0
Publiée le 22 avril 2023
Scénario mince, et malgré une distribution correcte un rendu assez médiocre d une histoire peu crédible ... un résultat très décevant pourtant inspiré d une œuvre de S King.
A la base une nouvelle de Stephen King présente dans le recueil Rêves et Cauchemars, ce thriller manque malheureusement beaucoup trop de suspense et de noirceur dans sa mise en scène et possède en plus une histoire beaucoup trop basique. Bref, un adaptation décevante malgré la bonne tenue de son casting.
Dans sa première partie, cette adaptation de Stephen King se montre relativement à la hauteur. Il faut savoir où l'on va pour qu'une nouvelle donne lieu à autant de matière au grand écran. Et ce faisant, c'est plutôt une réussite malgré le mépris total du réalisateur pour l'espace-temps : pour autant que le montage est beau et composé de myriades d'images purement photographiques, il est impossible de se repérer entre Las Vegas, la route (qui est un personnage important) et le domicile des protagonistes. Pour ce qui est de la donnée temps, tout commence trop vite et on passe trop rapidement à autre chose. Précipitation oblige, des éléments comme le deuil sont passés sous silence, absorbés par la folie des personnages. Un thème qui arrange bien les producteurs qui voulaient faire tenir le tout en quatre-vingt-dix petites minutes. La déchéance se révèle dans le final qui n'est qu'une élaboration graphique de la passion de Stephen King depuis quelques années : faire souffrir mille morts à ses personnages. Pas d'intérêt gigantesque à cette petite production.
Sans faire dans la dentelle, cette adaptation sans génie de Stephen King se laisse regarder malgré tout. Des raccourcis et des personnages peu fouillés n'aident pas à l’immersion dans ce thriller assez inégal. Pourtant la dernière 1/2 heure est haletante et inattendue. Slater tient le film à flots en campant plutôt bien une ordure de haut niveau.
Les nouvelles de Stephen King sont décidément d'une richesse incontestable. Cette variété scénaristique flirtant bien souvent entre fantastique et thriller est un vrai délice. Bien des réalisateurs se sont frottés à ces monstres de la littérature. Il en a résulté quelque flops sans ambition, mais aussi et surtout de grands moments de cinéma parfois devenus cultes. La Cadillac de Dolan fait partie intégrante des réussites en matière d'interprétation. Les acteurs rendent toute leur ampleur aux personnages et l'attention se maintient très haut et de manière constante sur toute la durée du métrage. Un scénario intéressant et franchement recherché qui met les nerfs à vif. Une petite virée on the road entre trafic d'humains et vengeance préméditée. Un thriller palpitant pour une morale qui ne fait pas dans la dentelle. A voir. 4/5
Une adaptation correcte de la nouvelle de Stephen King "La Cadillac de Dolan", racontant l'histoire de Tom (Wes Bentley) qui, suite au meurtre de sa femme par Jimmy Dolan (Christian Slater) un trafiquant d'êtres humains, se met à sa poursuite pour se venger en élaborant un plan diabolique. J'avais apprécié le livre de King, ayant eu la chance de le lire au collège, je n'ai appris que très récemment cette adaptation cinématographique, sortie en Direct-to-DVD en 2009. C'est plutôt fidèle selon mes souvenirs, la réalisation est acceptable et le casting convaincant, Christian Slater est comme d'habitude excellent et donne une bonne crédibilité au film. Le rythme est cependant assez aléatoire, pas si facile de mettre en scène une œuvre littéraire, le réalisateur Jeff Beesley se débrouille tout de même pas trop mal, même si on peut lui reprocher un manque récurant de subtilité. La dernière demi heure est par contre excellente et irréprochable, avec ce mano à mano psychologique entre Tom et Dolan, avec une belle et intense retranscription de la tension du bouquin de Stephen King. Au final ce film est plutôt réussi mais pêche par moment au niveau de la mise en scène, qui demeure malheureusement trop inégale.
Un très bon film, très jouissif, adapté d'une histoire du grand Stephen King, avec de très bons Wes Bentley et Christian Slater, l'histoire est bien foutu, une vengeance qui sort de l'ordinaire.
La Cadillac de Dolan est un film dont je n’avais pas entendu beaucoup de bien, et connaissant les récents films de Slater, et ceux d’Emmanuelle Vaugier, je me disais qu’il fallait craindre le pire. D’autant que les adaptations de Stephen King sont parfois des catastrophes ambulantes. Au final, ce film est très convenable. Premièrement l’interprétation. Wes Bentley est l’acteur principal. Il s’en tire vraiment bien, dans un rôle complexe. Sa prestation n’est pas toujours parfaite, mais là il avait un gros travail de composition à effectuer, et je dois dire qu’il assure. A ses cotés Emmanuelle Vaugier n’a pas une grosse place, mais elle s’avère solide, avec une sobriété qui lui convient très bien. Ce n’est pas une immense actrice, et ne pas en rajouter lui sied à merveille. Slater de son coté s’amuse comme un fou dans son rôle de grand méchant de l’histoire. Faut dire qu’il est chouchouté (sauf à la fin cela va de soi !). Il se balade en Cadillac, inspecte des filles en bikini à tire-larigot, joue le tueur sans pitié. Il est excellent dans le rôle de Jimmy Dolan, et impressionne à la fin, moment où il doit payer ses excès ! Le scénario lui aussi est très original. Si l’histoire part sur une très basique idée de vengeance, comme Bentley n’est pas Schwarzie ou Statham, il lui faut ruser pour parvenir à ses fins. Du coup La Cadillac de Dolan fait preuve d’une belle intelligence, et fait plaisir. Tout n’est pas d’une grande subtilité, et certains diront qu’il y a des facilités scénaristiques (ce qui est vrai), mais c’est quand même agréable. La gradation est là par ailleurs, avec un rythme solide qui culmine sur une longue séquence finale très bien conduite. Visuellement le film est très correct là encore. Il n’atteint pas des sommets, mais la mise en scène est habile, proche de ses acteurs, proche de l’action. La séquence du camion vers le début, est carrée et décapante. La photographie a une certaine esthétique qui démarque le métrage d’un téléfilm basique. Les décors sont moyens, mais largement acceptables. La musique manque de personnalité, mais je n’y ai pas prêté trop d’attention. Peut-être que l’ambiance peine un peu à s’installer, mais ce n’est pas rédhibitoire, et à vrai dire les 15 dernières minutes rattrapent le coup. En clair, La Cadillac de Dolan est un film tout à fait acceptable. Les réalisateurs font un bon travail. Doté d’un casting qui tient la route, d’un scénario original pas toujours bien maitrisé certes, mais qui accroche quand même le spectateur sans grandes difficultés, d’un point de vue formel pour un DTV ce film passe assez bien. Il faut dire que son budget de 10 millions lui permettait d’assurer un certain luxe visuel. Il ne mérite sans doute pas d’être vu absolument, mais dans les adaptations de King, il surnage un peu. Si vous n’avez rien d’autre, La Cadillac de Dolan mérite un petit détour.
Si le scénario s'avère globalement banal, le sujet étant la vengeance, il comporte cependant un volet, un épisode hors du commun qui conclut assez longuement d'ailleurs l'histoire. Heureusement sinon il en serait resté aux habituels poncifs qui pullulent dans le cinéma des séries lointaines. Et malgré quelques longueurs, on parvient à ne pas s'ennuyer, et même à se prendre au jeu. C'est assez bien conduit et les acteurs le sont également.
"La Cadillac de Dolan" est la première nouvelle qui est présente dans le recueil intitulé Rêves et Cauchemars de notre très cher Stephen King. Et si la nouvelle en question s’avère sympa, autant dire que son adaptation télévisuelle n’a finalement que très peu d’intérêt. Non pas que le scénario ne soit pas fidèle au matériau d’origine, bien au contraire, c’est juste que l’histoire se limite a peu de chose, la mise en scène manque d’intensité et le suspense n’est pas au rendez-vous. Bref, ce n’est franchement pas très divertissant, mais on se consolera devant la très bonne performance de Christian Slater dans le rôle de Dolan et de la présence de la belle Emmanuelle Vaugier, d’ailleurs cette dernière s’avère surtout présente au début du film.
J'ai eu beaucoup de mal a accrocher je n'ai pas trouver de grand moment dans ce film. Un bon scénario, un casting sympa malheuresement les acteurs n'excele pas, pas franchement une réussite.
Comme toutes les œuvres de Stephen King, comme toute histoire de vengeance, surtout si ça implique un personnage commun confronté à la violence de haut niveau, il ne faut pas s’attendre à de la dentelle et à de la cohérence. Il faut prendre le film façon brut de décoffrage. Le cerveau est sur mode automatique et surprise, on se laisse aller. Et ça fonctionne. Le film se déroule sans aspérité, les images défilent sans que l’on se pose la moindre question. Un film fluide, bien construit, sans prétention et assez efficace. Dès que le générique apparaît, on reprend le contrôle de soi et à peine après avoir quitté l’écran, on oublie.
Le film n'est pas absolument nul car quelques passages sont surprenants. Mais il manque totalement de crédibilité. Même s'il possède du talent, Slater cabotine beaucoup trop. Quant au mari vengeur, il ne parvient pas à nous convaincre. Enfin le scénario est vraiment mince, peut-être parce qu'il est tiré d'une nouvelle, et la dernière partie traîne vraiment en longueur. Dans le genre série B "à la Tarantino", on a déjà vu beaucoup mieux...
Un petit film de genre pas trop mal ficelé qui permet à Christian Slater de continuer à officier dans une industrie qui l’a un peu mis de côté ces dernières années. Malgré tout on a du mal à accrocher à cette histoire de vengeance qui veut nous montrer un monde de plus en déshumanisé où le trafic de prostituée mené par Slater à la frontiere mexicaine s’apparente à la shoah quand les hommes (les femmes en l’occurrence) ne sont plus que des numéros ou des merchandises. Alors qu’il s’apprêtait à mettre le doigt dans l’engrenage de la pédophilie, la vengeance divine attend l'horrible traficant au détour d’un autoroute. La morale est sauve comme souvent chez nos amis d’Outre Atlantique.