Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
In Ciné Veritas
94 abonnés
922 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 15 septembre 2016
Premier long métrage imparfait de Pablo Agüero, Salamandra n’en demeure pas moins déjà le réceptacle d’une maîtrise confondante des clairs-obscurs et d'un sens singulier de la narration. D'inspiration autobiographique, le parcours initiatique mis en images occulte le passé de ses protagonistes et prend les allures d'une fuite effrénée, âpre et chaotique. La narration déconstruite et la mise en scène résolument naturaliste rendent l'expérience rude et exigeante. Entre dictature et démocratisation, entre ombres et lumières, le réalisateur et scénariste Pablo Agüero saisit avec justesse l'histoire tourmentée de son pays, l'Argentine. Salamandra est le premier chapitre d'une œuvre cinématographique déjà fascinante. Plus de détails sur notre blog ciné :
C'est bien joué, l'idée de l'errance d'une jeune femme avec son fils, pourquoi pas ? Mais au final on s'ennuie rapidement. On ne connait rien des personnages, si ce n'est le trait de caractère principal d'Alda qui est une rêveuse. Le film est sans début et sans fin.
Premier long métrage de l'argentin Pablo Agüero, "Salamandra" a en France un destin un peu particulier : sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2008, il ne sort en salles que 2 ans après, tout en ayant été programmé sur Arte en septembre 2009 ! Malgré les comparaisons avec Haneke ou les frères Dardenne qu'on peut lire de-ci de-là, "Salamandra" n'est pas un film qui laisse un souvenir impérissable. Certes, il commence très bien : années 1980, la dictature règne en Argentine. Une jeune femme sort de prison, elle récupère son fils de six ans, qu'elle connait à peine. Elle part vers la Patagonie, à El Bolson, rejoindre une communauté hippie dans laquelle elle espère se reconstruire. A partir de là, le film part totalement en vrille. A vos risques et périls !