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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 février 2011
Un bon polar. Il n'y a pas vraiment de personnage principal dans ce film (on ne voit Attal que par intermittence).Les seconds rôles sont vraiment bien taillés.Je pense notamment à Madame Keller l'autre actionnaire de la société Graff-Keller.On l'imagine parfaitement déambuler dans le XVIème arrondissement.Il y a aussi Peyrac, chargé d'assurer l'intérim à la tête de la société et le commmissaire.Autre point positif : les dialogues.Chaque réplique est bien sentie.Il n'y a aucune scène superflue.C'est suffisamment rare pour le signaler.C'est moins grand public que "Affaire d'Etat" (l'autre grand film français du moment) mais c'est tout aussi captivant.L'atmosphère est bien rendue.Un grand bravo à toutes les personnes qui ont participé au film.
Je suis assez halluciné qu'il n'y ait pas plus de 0 étoile, donc je me permets une fois n'est pas coutume de poster une critique pour faire diminuer la moyenne de ce film. Sur les 50 derniers films que j'ai vu au ciné, celui-ci est de loin le plus mauvais. Ce film n'a pas de rhytme, le scénario n'évolue pas, les personnages n'évoluent pas : le perso principal est un gros méchant au début, et reste un gros méchant à la fin. Les acteurs sont nuls, avec une palme d'or décernée à la femme du kidnappée : aucun sentiment n'émane d'elle, aucune émotion. Du coup, on s'ennuie du début à la fin. Le film aurait facilement pu durer 1 heure de moins. Bref, je déconseille à tout le monde d'aller voir ce navet.
Bonne interprétation de Yvan Attal dans ce film qui s'inspire du rapt du Baron Hampin. Manquait un peu de rythme, et forcément, de suspens, puisque nous en connaissions l'issue. Ce fut un bon moment quand même !
le scenario est plat , on reste relativement concentré car on s'attend a une fin travaillé et originale . Mais pour mon cas j ai étais déçu par la fin. yvan attal est parfais et releve le niveau du film
Un scénario original, une ambiance angoissante, le tout sur un rythme halletant, voilà les ingrédients d'un très bon thriller. Yvan Attal est surprenant et livre une interprétation assez fantastique en plus d'avoir fournit des efforts physiques lourds. Les seconds rôles apportent de leur côté de la consistance à l'intrigue et Anne Consigny est très juste dans son rôle de femme trompée mais combative. Une plongée dans le milieu politico-industriel qui nous démontre le peu de sentiments humains dont nous pouvons faire preuve dans certaines situations critiques. Une grande réussite.
Un film ... bluffant... avec un Y.Attal énorme , qui parvient à transmettre des émotions par le regard , par les attitudes de son corps. C'est aussi un film qui soulève des questions sur l'homme , sur sa famille : comment reprendre vie après avoir vécu un tel drame et quand toute sa famille a été mise au courant de son passé? Qu'est cre que la "vraie" liberté ? Quelle claque , quels numéros d'acteurs avec une mention pour A.Consigny à son habitude : juste, sensible , belle... A voir pour toutes ces raisons : vous resterez scotchés à vos fauteuils.
Film assez ennuyeux dans l'ensemble. Aucune action, aucune émotion, juste des faits relatés sans romance; ce n'est en rien divertissant et faire un film de cette histoire n'est pas, à mes yeux, justifié. Par contre lla personne qui m'accompagnait est vraiment entrée dans le sujet et a vraiment apprécié. Comme quoi les goûts et les couleurs ...
Rare sont les films de genre français qui s'avèrent brillant. Celui là en est la brillante exception. Ambitieux sur la forme, le film alterne les séquences bien découpées et tendues avec celle de captivité, plus proche des visages et les plus intéressantes du film par ce qu'elles racontent. Les magouilles politiques des dirigeants, l'anxiété des proches mêlés à leur incompréhension devant la vie secrète de leur père et mari, la destruction physique et mentale de l'otage, tout est bien rendu, tout comme le travail de fourmi de la police, pas toujours judicieux mais parfois efficace. Charge féroce contre le journalisme de caniveau, les patrons magouilleurs, le film est parfois cruel dans sa dernière partie ce qui ne l'empêche pas d'être juste. Y. Attal, adepte de l'Actors Studio, explose à chaque plan, imprimant de sa marque ce film bien maîtrisé de L. Belvaux, portrait parfois touchant d'un homme bien plus fragile que les apparences, riche et aisé mais aussi terriblement impuissant et pauvre marionnette au main d'un système (le capitalisme) qui le dépasse. D'autres critiques sur
Ce genre de film n'est pas du cinéma,il en utilise les images et la technique pour raconter une histoire et tenir en haleine le public mais pas l'art. Mission particulièrement réussie, personne ne peut oser dire qu'il n'en a pas pour son argent. Lucas Belvaux est un cinéaste profond,il pousse les situations à l'extrême pour faire ressortir l'humain dans sa plénitude :que ce soit le bon ou le très mauvais. Ici ,il s'agit du très mauvais puisque le seul personnage sympathique de cette affreuse histoire est le marseillais chef de la bande qui n'est pourtant pas un enfant de choeur. De plus la solidarité la plus solide semble se trouver du coté des voyous et non du coté des hommes d'affaire. J'ai rarement vu un film qui se prête autant à une discussion post séance. Chacun selon sa sensibilité pouvant y apporter sa touche. Le réalisateur nous laisse souvent le choix de l'interprétation puisque arguments pour et contre s'affrontent mais il donne des pistes comme celle du chien,celles des rapports amoureux du début ou celle du chèque. Coté interprétation, c'est trop souvent sans nuances et surtout sans émotions profondes. S'il n'y avait pas eu Anne Consigny pour me faire pleurer lors de son admirable scène,quand elle remets à leurs places ses 2 filles trop empressées à juger leur père,je serais sorti de la salle comme je suis rentré, sans avoir rien ressenti. La peur et l'angoisse faisant partie du prix du billet. Sur un tel sujet est-ce bien normal?
Dès les premiers instants, Rapt captive. Yvan Attal réalise une grande performance d'acteur, dans son rôle de « président ». La froideur des scènes de séquestration rend les moments de captivité effroyables. Cet enlèvement marque aussi la chute d'un homme, aussi bien sur le plan professionnel que familial. La morale anti-capitaliste n'apparait qu'en filigramme, et évite ainsi un écueil trop prononcé. Ainsi, le film ne vire pas, de manière grossière, à une critique appuyée du pouvoir de l'argent, ni à une critique du monde de l'image. La grande force de rapt est ainsi d'être maitrisée et suggéré plutôt que surlignée et ressassée. Lucas Belvaux ne s'est pas laissé déborder par son sujet.