RAPT n’est pas le film que j’attendais. Et plutôt si puisque tout était déjà dans la bande annonce. Je trouve que Belvaux ne creuse pas son sujet, ne nous implique pas. On assiste aux événements de la même manière que le personnage, c'est-à-dire quasi passivement sans rien voir venir, du coup on s’ennuie. Que demande le peuple ? ‘’Il paraît qu’Attal est phénoménal dans le film’’. Ouais… C’est vrai il est maigre… M’enfin bon. Je ne le trouve pas meilleur que dans Les Patriotes par exemple.
Un de mes films préférés de 2009. Un grand patron arrêté par des gangsters, qui veulent lui faire payer ses dettes de jeu. D’abord, un excellent Yvan Attal, qui porte le personnage avec allure et conviction. Film passionnant, Rapt nous offre surtout une superbe galerie de personnages tous plus méprisables les uns que les autres. Le grand patron, héritier dégénéré, qui dilapide l’argent de sa famille et s’envoie toutes les poules qu’il croise, la femme, complètement hors du monde (« 20 millions ? Je pensais qu’on avait bien plus »), qui assume d’être « la femme de », jusqu’à ce que ses frasques soient révélées, la fille élevée par Psychologie Magazine et Ca se Discute, la mère grande bourgeoise, les kidnappeurs, la presse people et la société ultra-transparente, tout est odieux, mais aussi évidemment fascinant.
Attention imposture absolue ! Rapt est le film le plus excécrable que j'ai vu depuis des années. Sa seule qualité ? Une cohérence absolue dans la médiocrité : tout est mauvais. On n'a jamais vu des acteurs aussi mauvais (même les figurants qui passent en fond de cadre ne sont pas crédibles), la mise en scène est tellement atterante de médiocrité qu'en comparaison n'importe quel épisode de Derrick est un chef d'oeuvre (massacrer le scope à ce point, c'est du jamais vu !!), quand au scénario, difficile de trouver plus poussif, ridicule et putassier (Il faut voir Attal rentrer chez lui après sa libération et, vexé par l'acceuil mitigé de sa famille, faire la fête à son chien plutôt que d'aller retrouver ses enfants... Grotesque). Quand à la dimension "sociale" ou "politique"... Il faut vraiment avoir beaucoup d'imagination ou faire preuve d'une totale complaisance pour y voir l'ombre d'un début de réflexion (et oui, les grands patrons sont aussi des êtres humains, qui peuvent souffrir, qui ont de grosses pressions sur les épaules, qui font des erreurs comme tout un chacun, et qui risquent aussi leur vie au quotidien... Merci Lucas Belvaux !)
Un pan de l'âme humaine passée au crible.. C'est son enlèvement et c'est lui le coupable, parce qu'un jour ou l'autre, il faut payer ! Des acteurs prodigieux.
Un film sombre ambigu et triste à la foi. Le parcours de cet homme qui paye le pris de sa richesse et il perd tout : sa vie de famille, sa crédibilité dans son travail, ses amis et tout ce qu’il avait put construire. Yvan Attal joue à merveille cet homme meurtris, déchiré et seul. Un beau film Français : cela change.
Excellent film en deux parties: une partie thriller très bien menée avec des acteurs très engagés dans leurs personnages, et une partie tragédie familiale transgénérationnelle traitée tout en délicatesse en sous-entendus d'autant plus percutants.
Drôle d'impression en sortant de la projection. Un énorme gout d'inachevé, l'impression que Belvaux est passé à côté de son sujet. Qu'il avait toutes les cartes en main, mais qu'elles lui ont échappé. Tout d'abord, pendant 1h30, le film ressemble à un affreux téléfilm sans intéret, mal fichu, conventionnel. les scènes avec des politiques frise le ricdicule. Seule les scènes avec Yvan Attal, loin d'être révolutionnaires, sont pas trop mal. Mais dès qu'il sort de sa tente, Belvaux ne sait plus comment faire. Il ne semble pas intéressé par le personnage d'Anne Consigny (pas terrible) et par toutes les interrogations autour de la rançon. De tous les sujets vraiment importants, il les traite en surface et lasse rapidement. malgré cela, Belvaux (par ailleurs bon cinéaste) réussit des scènes qu'on attendaient pas comme celle avec Descat sur la plage ou la scène de poursuite en voiture. Et vient la dernière partie, où Belvaux trouve quelque chose à raconter, c a d le retour difficle de Attal chez lui, là il retrouve une férocité etle film est d'excellnet tenue. la fin, très ouverte, est très réussie. Inégal donc.