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ATON2512
58 abonnés
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3,5
Publiée le 25 juin 2014
Un film passionnant autant du point de vue policier que du point de vue de la psychologie des personnages. Yvan Attal excellent de vérité et nous offrant une métamorphose époustouflante en chef d'entreprise à la descente aux enfers. Un film sans concession sur un certain monde (celui des puissants) où le cynisme va de pair avec le pouvoir et l'avidité . Anne Consigny belle et sobre en femme bafouée et éprouvée .
Un film riche mais incomplet pour séduire pleinement. Le jeu d’acteur est juste et Yvan Attal ne tombe pas dans le sur-jeu, ce qui rend son personnage quasi parfait. La réalisation sobre donne une teinte de « film sérieux » tout en respectant une mise en scène crédible. Le seul point noir du film est son intrigue qui manque d’exploitation et de finalité. Stanislas Graff, homme qui a subit toutes sortes de maltraitances se rend compte que tout ce qui l’entour n’est que décor, jeu de scène, et imposture. Il ne sait plus qu’elles sont les personnes qui lui veulent du bien ou non. Là est la question soulevée, est-ce qu’une fois son vrai visage dévoilé les gens l’aimeront toujours autant ? Lorsque Stanislas est de retour chez lui après son enlèvement, tous le monde autour l’étouffe de questions puériles sans savoir comment il va, l’homme les arrêtes tous, en disant : « j’aimerais voir mon chien ». Ou qu’avec une mine de chien, l’homme amaigris de 20 kilo, on lui dit : « ça va tu as bonne mine ». Là est le désespoir de cet homme. Il est simplement dommage que le film ne prête pas plus d’attention à cet aspect de l’histoire et appui trop sur l’enlèvement qui au fond est loin d’être le point central du film. De plus la fin sans être mauvaise, enlève beaucoup de charme au film en fermant les rideaux un poile trop tôt…
J'ai apprécié de voir ce film car je ne me souvenais que de deux choses : baron Empain et doigt coupé. Rien d'autre , c'était donc une bonne façon de revisiter un peu l'actualité de l'époque. Attal joue très bien et c'est vrai que les sentiments que l'on ressent sont assez contradictoires. Mais quoi qu'i personne ne mérite un tel traitement. Je n'ose même pas imaginer à quel point ça a du abimer sa famille notamment ses enfants. L'angoisse de savoir son père dans une telle situation et parallèlement apprendre à quel point son père est un salaud. ça fait beaucoup à encaisser d'un coup ! Et parallèlement sa femme qui essaie de le justifier et qui y arrive presque peut-être pour ne pas devenir folle de s'être trompé à ce point et d'avoir été autant humiliée.
Stanislas Graff, capitaine d’industrie, est enlevé par des malfrats qui veulent une rançon. Il voit sa vie privée dévoilée (maîtresses, pertes au poker). Les tractations entre famille, police, et kidnappeurs ne se passent pas très bien. Le retour sera dur….
Rapt s’inspire (beaucoup) de l’enlèvement du baron Empain, j’ai pu le vérifier en parcourant un résumé de l’affaire dans Wikipedia. Une variante (de taille) tout de même, dans la vraie vie tous les malfaiteurs ont été arrêtés.
Mon avis est mitigé. Dans les points positifs, Lucas Belvaux s’affirme comme un réalisateur très élégant, faisant bouger sa caméra avec une belle fluidité, possédant un réel sens du rythme et des facilités évidentes pour filmer les lieux. Le personnage que joue Ivan Attal est hors norme - bien que je ne sois pas convaincu à 100 % - et le scénario est assez bien construit.
J’ai eu par contre un peu de mal avec le jeu d’Anne Consigny et de certains seconds rôles (surtout dans l'entreprise), que j’ai trouvé un peu compassés. Certaines invraisemblances m'ont aussi dérangé, par exemple la capacité d'écrire des lettres d'une page en 5 secondes. Le film me paraît déséquilibré entre la partie concernant la captivité (assez longue et classique) et celle se déroulant après son retour, plus courte, mais bien plus intéressante. Cette dernière aurait méritée d'être développée. Dans la vraie vie, le baron Empain est parti aux US en sac à dos et a refait sa vie : ça aurait eu de la gueule. Belvaux peut mieux faire. D'autres critiques sur mon blog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Film qui m'a laisse un sentiment un peu partagé. Le début est prenant et intrigant et on s'attend à un thriller palpitant et bien ficelé mais très vite le scénario s'essouffle et devient répétitif et lassant et on s'ennuie ferme. Malgré une excellente prestation d'Yvan Attal, la mayonnaise ne prend pas vraiment et c'est un brin raté il fait l'avouer. La fin remonte un peu le niveau mais cela ne suffit pas et moi je m'attendais à nettement mieux. Vraiment dommage...
Rapt ; Le ton du thriller est rudec, rigide, sérieux... la première partie le décor est bien amené et puis le sujet s'essouffle. Dommage! sinon l'interprétation de Yvan Attal est superbe.
Un film prenant de la première à la dernière image, le scénario est parfaitement construit et les dialogues intelligemment écris sont rendus avec excellence par tous les acteurs impeccable. Du très grand cinéma.
Rapt est un film au scénario intéressant et bien ficelé avec en prime une critique de la société et du pouvoir. Yvan Attal est très bon, le film est noir, oppressant, crédible. POurtant lil parait sur certains points baclé avec une réalisation souvent téléfilmique, des dialogues parfois creux récités par certains second rôles sans talent. Dommage car ce film aurait pu être une grande réussite.
MAGISTRAL.Yvan Attal crève l'écran. c'est un film très réussi. tous les acteurs tiennent leur rôle à la perfection. bravo à tous et félicitations d'avoir rendu "ce fait divers" aussi réaliste que la vraie histoire qui avait, à l'époque, ébranlé et choqué la population.
Tiré de faits réels (le rapt du baron Empain), Rapt raconte l’histoire de Graff, un homme riche, qui se fait enlever pour une rançon. Si ce pitch vous semble familier, c’est parce que le thème de l’enlèvement a déjà été maintes fois adapté sur grand écran. On peut donc craindre un manque cruel d’inventivité dans ce film. Que nenni ! Rapt arrive à tirer son épingle du jeu avec son ambiance sous tension. Yvan Attal est très bon dans son rôle. On ne peut rien lui reprocher, sauf lorsqu’il se met à crier. Ça enlève de la crédibilité à son jeu d’acteur, très bon. On ne peut pas en dire autant d’Anne Consigny, qui donne l’impression d’être toute droit sortie d’un feuilleton diffusé sur TF1 le dimanche après-midi. La musique n’est pas assez présente à mon goût. Le plus gros point faible de Rapt réside dans la fin du film, beaucoup trop longue. Du coup, on ne reste pas très concentré à l’intrigue du film et ça gâche un peu notre plaisir. Si vous êtes amateur de ce genre de films, je vous le conseille vivement.
L'interprétation est parfois un peu trop figée mais le film marque des points dans sa déscription effrayante des conséquences à la fois humaine, politique et médiatique d'un tel enlèvement, renforcé par l'impliquation aussi bien physique qu'émotionnelle d'Yvan Attal.
Franchement, je m'attendais à du Olivier Marchal-like avant de lancer ce film (comprendre de la merde). En vérité, le film est très accrocheur, même si entre nous, Anne Consigny est une belle escroquerie et que je me demande comment elle a pu devenir actrice. J'aime la quasi-théâtralité du film, cette manière quasi-bressonienne de réciter les dialogues chez les acteurs. Rapt parvient clairement à instaurer une dynamique non-manichéenne dans son discours alors que le sujet se serait bien prêté à une débauche d'effets racoleurs. L'histoire révolte même si les thèmes sont parfois traités avec une certaine maladresse. Il y a même de l'idée dans la mise en scène, qui, pour une fois, n'est pas complètement bateau et convenue. Et j'irais presque jusqu'à dire que, une fois n'est pas coutume, Yvan Attal est plutôt convaincant. C'est un film qui pourrait presque (mais je dis bien presque) me redonner une lueur d'espoir en ce qui concerne le polar français contemporain (Melville est mort malheureusement).
Un film fort, dur, et au final, très intéréssant. Mais Yvan Attal n'est pas au plus haut de ses capacités. Connaissant son talent, il aurait pu nous faire bénéficier d'une prestation bien meilleure, même s'il réussit tout de même à transmettre avec efficacité la souffrance dans laquelle se trouve le personnage Stanislas Graff.