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    Rapt
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    halou
    halou

    123 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Le film n'est pas lent et tient en haleine jusqu'à la fin grâce à une réalisation simple et efficace malgré certains petits clichés. Le scénario est ici secondaire et l'intérêt est les réactions des divers intervenants et surtout l'impact sur le personnage interprété avec brio par Attal.
    Nico2
    Nico2

    86 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2009
    Rapt ou le meilleur film de l'année avec Gran Torino. Il serait presque criminel de se passer de ce film coup de poing qui vous laisse sonné mais tellement béat d'admiration. Inspiré de l'enlèvement du baron d'Empain et transposé à notre époque, le film de Lucas Belvaux malmène le spectateur comme est malmené son personnage central: Stanislas Graff, PDG héritier de l'entreprise paternelle qui va vivre un véritable calvaire. La performance d'Yvan Attal est impressionnante et fait de lui un candidat sérieux au césar du meilleur acteur, la claustrophobie du personnage est incroyablement bien retranscrite, la caméra restant au plus près de cet homme cloîtré, effrayé et maltraité par des malfrats sadiques, incarnations même de l'essence du fascisme pour reprendre les propos de Lucas Belvaux. La tension et l'inquiétude de la famille est elle aussi palpable et on ne peut que s'y identifier. Le suspense est maintenu tout du long et la dernière partie du film, d'une cruauté rare, achève la lente destruction de la vie d'un homme à laquelle le spectateur assiste impuissant. Rapt est aussi dur et implacable qu'il est maîtrisé et fort. A l'image de Stanislas, le spectateur n'en ressort pas indemne mais néanmoins avec la certitude d'avoir assisté à du grand cinéma.
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2012
    Je n'ai pas l'habitude de raconter la fin dans les résumés des films que je critique. Pourtant, ici, je me permets d'évoquer le dénouement (la libération de Stanislas), tant l'enjeu narratif du "Rapt" se situe ailleurs que dans les ingrédients habituels des thrillers. Lucas Belvaux ne s'en est pas caché, l'histoire racontée ici s'inspire de l'enlèvement de son compatriote le Baron Empain en 1978, (il suffit de traduire de l'allemand le nom de Stanislas) et on en connaît l'issue. Mais comme la plupart des gens, je n'avais pas gardé le souvenir du déballage dont il avait été la victime, ni du bouleversement que cela avait entraîné pour la suite de sa vie.

    Lucas Belvaux a choisi de situer cette histoire en 2009, mais la plupart des détails racontés dans son film sont directement tirés de l'affaire de 1978 : l'hôtel avenue Foch, le mode opératoire de l'enlèvement, la tente dans la cave pour le premier lieu de détention, la caisse clouée pour son transport, le rallye de café en café avec la rançon, jusqu'à la couleur du survêtement que lui avaient donné ses geoliers... Il a juste effacé certains aspects très contextualisés, comme la fausse revendication des NAPAP, ou l'identification des ravisseurs grâce à la tonalité des impulsions du téléphone à touches lors de l'appel d'Alain Caillol.

    Le véritable sujet du film, c'est donc bien les effets dévastateurs de la médiatisation des faits divers sur ceux qui les subissent, et le processus de transformation d'une victime en suspect, voire en coupable. C'est pourquoi Lucas Belvaux a choisi de faire de son héros un personnage ni véritablement sympathique, ni vraiment antipathique. Le prélude le montre enchaînant au pas de charge des séquences de sa vie professionnelle et privée : signature du parapheur au bureau, déjeuner d'affaires avec un ministre, visite à sa maîtresse, séquence de vie familiale, partie de poker, sans qu'on n'en sache plus sur ses pensées ou ses émotions.

    On ne le découvre qu'à partir du moment où il a été enlevé, et à l'image de la tente installée dans la cave, c'est bien l'évolution de ses perceptions, de ses peurs et de ses espoirs qui nous est montrée, Lucas Belvaux délaissant intentionnellement tous les aspects triviaux de sa détention. Ses ravisseurs sont représentés pour ce qu'ils sont : "lls ne sont pas sympathiques. Leur seul but est de s'enrichir. Ils ont un goût certain pour la violence et le pouvoir. Donc ces personnages-là je n'ai aucune volonté de les glorifier. Pour moi, ils incarnent l'essence du fascisme, c'est-à-dire un être qui en domine un autre et qui en fait ce qu'il veut". Il fait une exception apparente pour le personnage du Marseillais joué par Gérard Meylan, l'acteur fétiche de Guédiguian, qui "humanise" ses conditions de détention et semble chercher la complicité "entre hommes... entre chasseur", jusqu'à la pirouette de la libération où la violence du personnage éclate, d'autant plus brutale qu'elle reste bonhomme.

    Concernant les proches de Stanislas, Lucas Belvaux les filme avec la même distance, attentif à la souffrance de la famille (que des femmes : mère, épouse, filles) mais peu enclin à les rendre proches. Parmi les hommes, avocat, administrateurs du groupe, policiers, il établit une graduation dans leur description négative, depuis le policier qui met de l'humanité dans sa sale besogne, jusqu'au confident-éminence grise qui manoeuvre pour tirer profit de la situation ou au ministre qui l'avait invité dans l'avion présidentiel et qui se scandalise de l'effet de bande des révélations qui risquent de l'éclabousser. Mais tous sont délibérément enfermés dans leurs rôles, avec un jeu distancié et une diction assez théâtrale qui renforce la brutalité des dialogues.

    Yvan Attal, qui a perdu 20 kg au prix d'un régime draconien qui l'obligeait à s'isoler du reste de l'équipe, réussit à rendre toute la complexité du personnage, héritier suffisant et irresponsable avant son enlèvement, gibier forcé à la soumission durant sa détention, bouc émissaire révolté après sa libération. Ce type de performance est souvent prisé à l'heure des récompenses, et il prend date pour les Césars (en concurence avec Tahar Rahim, à moins que celui-ci hérite du meilleur espoir ?).

    Après avoir montré l'humanité des laissés pour compte de la crise, Lucas Belvaux illustre une nouvelle fois le titre de son film précédent, "La raison du plus faible", le plus faible ici n'étant pas le plus pauvre, mais celui à qui tout est enlevé : pouvoir, famille, honneur. On retrouve la même rage à dépeindre l'inhumanité du système plus que la perversité des individus, comme dans la scène où un juge d'instruction le questionne comme un suspect alors qu'il sort de 63 jours de séquestration et doit faire face à l'implosion de sa famille. Affuté à l'image de son acteur principal, "Rapt" parvient à rendre captivant ce récit, en s'éloignant de l'intrigue vieille de 30 ans pour nous interroger sur des problématiques très actuelles.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Zoumir
    Zoumir

    68 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2011
    Rapt raconte l'enlèvement et la détention d'un riche chef d'entreprise très justement interprété par Yvan Attal (on ne peut pas en dire autant de l'ensemble du casting). Lucas Belvaux signe un film à la narration simple et linéaire mais captivante, jonglant entre cet homme de pouvoir aux prises avec ses ravisseurs et sa famille. C'est dans cet ensemble que le film puise sa force, dans la détresse de la captivité mais aussi dans l'organisation du monde extérieur face à cet acte. Police, famille, presse, avocats, "amis", tout s'organise un temps autour de la disparition de ce père de famille dont la vie sera exposée au grand jour. Si l'intelligence et l'organisation des kidnappeurs a quelque chose de plaisant, donnant au film une grande partie de son intérêt; si l'ensemble et les relations entre les individus donnent à l'histoire une certaine profondeur; on regrettera malgré tout que le message du réalisateur ait peine à être perçu. A se demander d'ailleurs si il y a un message. On a l'impression d'une vaste critique de notre société qui reste étouffée dans le récit. Là où "La raison du plus faible" réussissait pleinement le parallèle entre critique sociale et drame policier sans véritablement séduire dans sa narration, "Rapt" s'embourbe dans sa dénonciation, peut être à cause du peu d'identification possible entre le spectateur et ses personnages, mais laisse un goût de maitrise technique et scénaristique. Un autre film en demi-teinte pour Lucas Belvaux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 avril 2011
    Alors j'ai pas spécialement adoré et aucune scène ma marqué mais la première partie souffre d'un lenteur alors que la seconde se réveil en rebondissement et pis l'après rapt est bâclée il est trop rapide par contre je dis bravo au personnage de Yvan attal car il prouve une performance d'acteur hors du commun d'une part physique et morale ça reste un film intéressant car les personnages sont bons et pis c'est dotés de rebondissement et c'est réaliste et crédible et pis Anne consigny tiens aussi bien le film .
    ElBlasio
    ElBlasio

    34 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2010
    Alors que le film démarre laborieusement (acteurs pas au top, dialogues surécrit, musique à côté de la plaque), Rapt s'avère finalement être un très bon film. Derrière ses airs de thriller, c'est en fait plutôt une acerbe critique sociale. La vie du protagoniste est minutieusement dépeinte et le film s'avère être terriblement intéressant surtout dans sa seconde partie.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2023
    Capitaine d'industrie, Stanislas Graff est kidnappé par des gangsters dont la demande de rançon astronomique et le doigt coupé de leur victime, tel que jadis pour l'authentique baron Empain, disent leur détermination.
    De ce cas d'école, Lucas Belvaux fait un polar sec et sans fioritures -jusqu'à manquer de subtilités dans les dialogues- brutal comme peut l'être un rapt, avec l'attitude impitoyable des ravisseurs, avec le comportement de la presse qui étale les turpitudes supposées de Graff, avec la conduite des actionnaires inquiets de la pérénnité du groupe dont Graff est le président et jusqu'au manque de chaleur à son égard dans sa propre famille. Graff (Yvan Attal) est en définitive un homme seul sinon abandonné. C'est d'ailleurs cet aspec-là qui est le plus intéressant, souligné et developpé dans une trop courte dernière partie du film où, spoiler: enfin libéré
    , Graff peut tirer des enseignements amers. Jusqu'alors, le caractère policier du film de Belvaux, les tractations autour de la rançon, forment un sujet et une action certes réalistes, mais prosaiques et plutôt sans surprise.
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 497 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2010
    Lucas Belvaux transpose l'affaire Empain dans les années 2000, et nous raconte ainsi le rapt d'un riche industriel dont les mœurs dissolues éclateront au grand jour à la suite de cet événement. Très sombre, ce drame bénéficie de l'excellente prestation d'Yvan Attal, et de scènes assez dures lorsque les ravisseurs sont présents. Le reste est prenant mais parfois trop théâtral, toutefois l'ambiguïté du personnage principal et la manière dont le monde extérieur va le voir sont traités de manière intéressantes.
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2016
    Rare sont les films de genre français qui s'avèrent brillant. Celui là en est la brillante exception. Ambitieux sur la forme, le film alterne les séquences bien découpées et tendues avec celle de captivité, plus proche des visages et les plus intéressantes du film par ce qu'elles racontent. Les magouilles politiques des dirigeants, l'anxiété des proches mêlés à leur incompréhension devant la vie secrète de leur père et mari, la destruction physique et mentale de l'otage, tout est bien rendu, tout comme le travail de fourmi de la police, pas toujours judicieux mais parfois efficace. Charge féroce contre le journalisme de caniveau, les patrons magouilleurs, le film est parfois cruel dans sa dernière partie ce qui ne l'empêche pas d'être juste. Y. Attal, adepte de l'Actors Studio, explose à chaque plan, imprimant de sa marque ce film bien maîtrisé de L. Belvaux, portrait parfois touchant d'un homme bien plus fragile que les apparences, riche et aisé mais aussi terriblement impuissant et pauvre marionnette au main d'un système (le capitalisme) qui le dépasse. D'autres critiques sur
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2015
    Très inspiré par le kidnapping du baron Empain qui avait défrayé la chroniques il y a quelques dizaines d années. Ce qui intéresse visiblement le plus Lucas Belvaux dans son film c est de montrer comment la situation du personnage principal évolue au fil du temps. De victime de kidnapping il va peu à peu passer pour un coupable aux yeux du grand public au fur et à mesure que des pans entiers de sa vie privée vont sortir au grand jour. Malheureusement ces questions de jugement et la difficulté qu à le personnage éprouve à reprendre sa place alors que tout a changé pendant son absence ne sont présentés qu à la fin du film et ne représente finalement qu une petite partie de ce dernier. La partie de l enlèvement elle est beaucoup moins intéressante à mon goût même si la relation avec les ravisseurs est assez bien développée mais cette partie qui prend la majeur partie du métrage est bien trop statique pour être intéressante et ne semble reposer que sur la prestation physique d Yvan Attal. Intéressant à défaut d être passionnant.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2010
    Après s'être penché avec empathie sur le sort de ceux qui triment au bas de l'échelle, Belvaux nous surprend en s'attachant au processus de déshumanisation d'un puissant (l'histoire est celle du Baron Empain, dont l'enlèvement terrible avait marqué les esprits á la fin des années 70), à la fois coupable et victime d'un engrenage cruel qui lui enlèvera tout. "Rapt" est un film-programme parfaitement exécuté, avec une intelligence précise qui lui permet de toucher juste dans une multitude registres (les mensonges au sein du couple, la barbarie du grand banditisme, l'insolence des institutions politiques, la brutalité des luttes de pouvoir dans le monde du grand patronat français), mais qui, au final, ne se départit jamais d'une froideur excessive qui limite l'impact du jeu physique et intérieur de Attal, excellent. Comme de plus, les seconds rôles sont globalement mal dirigés et que certains dialogues mal construits frôlent le ridicule à force d'artificialité, il est difficile d'adhérer complètement à "Rapt"...
    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2013
    Quelle ambiance! on est plongé dans le sombre dès l'enlèvement de Aattal qui livre ici une prestation magistrale! Il est parfait dans son rôle de séquestré dans un premier temps et de renié par tous ces proches dans un autre. On ressent vraiment grâce à la mise en scène de Belvaux la descente aux enfers de Yvan Attal que ce soit pendant son rapt ou après quand on assiste à l'explosion de tout son univers d'homme de film génial qui vous suivra longtemps....
    ned123
    ned123

    161 abonnés 1 702 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2011
    J'ai vu un film... qui m'a vraiment porté de bout en bout.. Il faut saluer la performance d'Yvan Attal qui crève l'écran, ainsi que tous les personnages qui gravitent autour de lui... Sa femme, ses filles, son entourage... La réalisation est vraiment bien contrôlée, et l'image léchée. Il s'agit d'un excellent film, qui ne comporte pas de happy end, car on ressent la détresse du personnage qui sort de cette épreuve pour entrer dans ce que sera sa vie... A voir
    JeremGar
    JeremGar

    96 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2010
    Rapt est loin d'être un film d'action. Certes l'enlèvement et les interventions policières sont quelques peu au centre du scénario mais c'est un tout autre sujet qui plane autour de ce film. On y ressent la solitude d'un grand patron, les affaires familiales et les secrets de vie privée. Rapt nous raconte la descente aux enfers d'un homme qui possédait tout mais qui, au final, sombrera. Un film assez bien réalisée avec des angles d'attaque bien pensés et réfléchis. Il manque peut-être un tout petit peu plus de piment et d'agressivité pour que Rapt soit un vrai élément du genre. Dommage car tout portait à y croire!
    Selingues G
    Selingues G

    77 abonnés 956 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2010
    Un film sombre ambigu et triste à la foi. Le parcours de cet homme qui paye le pris de sa richesse et il perd tout : sa vie de famille, sa crédibilité dans son travail, ses amis et tout ce qu’il avait put construire. Yvan Attal joue à merveille cet homme meurtris, déchiré et seul. Un beau film Français : cela change.
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