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shmifmuf
178 abonnés
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4,5
Publiée le 11 janvier 2012
Les américains en aurait fait un thriller psychologique haletant (avec négociateur) au rythme effréné. Ici le rythme est lent voir oppressant. Le personnage d'yvan Attal( excellent) n'est ni attachant ni totalement antipathique, c'est juste un type qui se retrouve emporté dans une histoire qui le dépasse. On assiste aussi impuissant que lui à sa chute( le climat du film est même à la limite du glauque). Le réalisateur dépeint à la perfection ce milieu bourgeois sans pitié. Ou se trouve la véritable violence dans le film? Du côté des ravisseurs ou plutôt une fois la victime revenue chez "les siens"? C'est un film glaçant sur les rapports humains, qui ne cherche pas à divertir mais à montrer que dans le climat social actuel, la violence s'exerce dans toute les sphères de la société même les plus privilégiés. Rapt est en ce sens un vrai "film social". Une réussite totale de cepoint de vue là.
Une atmosphère angoissante tout au long du rapt et ensuite une galerie de requins avides de pouvoir. Finalement le réalisateur nous dépeint un héros bien égoïste.
et bien je vais abreger ....regarder le ...soyez dans le truc mais surtout n'attendez rien ....il n'y a pas de fin desolé pour tout mais quand il n'y a rien ya rien !!!!!!!!!! a regarder quand on s'ennuie .... moi qui apprecie beaucoup les critiques des spectateurs et bien la on a pas du voir le meme film ..... !!!!! meme a la télé le voir serait perdre mon temps !!!!!!!
Franchement la partie rapt traîne en longueur avec des jeux d'acteurs et des réactions pas très subtiles, le retour apportait quelque chose de plus intéressant mais ça tourne court...
Tout et tout le monde est crédible dans ce film, à part peut-être la libération du kidnappé à la fin. Compte tenu de la "dureté" initiale des ravisseurs, on aurait pu s'attendre à un assassinat... C'est très prenant d'un bout à l'autre et certaines scènes sont même éprouvantes. Un cynisme pesant est omniprésent. La dernière scène du film (la réception du courrier "Calypso") laisse planer un doute sur ce qi va se passer ensuite... On reste quand même un peu sur sa faim.
La triste descente aux enfers d'un homme d'affaires très haut placé. Par le biais de cet enlèvement, il perd sa confiance ainsi que la fidélité de ses proches (spoilers à ne pas évoquer). Trés beau film émouvant avec un excellent Yvan Attal.
Je n'ai pas aimé ce film, et maintenant je me dis que je n'aime pas ce genre de film. C'est pas spécialement bon, un enlèvement, une séquestration, la famille qui donne pleins de tunes pour le libérer...En plus c'est lent, mais leeeeent. Bref, ça va un moment quoi. Next >>
Une très bonne adaptation du drame de l'enlévement du baron Empain. Car le film prend tout de suite une autre démension , en abordant la partie psychologique de l'entourage du kidnappé.On passe dans un drame presque shakespearien, avec des haines , de la jalousie, de l'envie. Les ressentis familiaux ressurgissent. La rivalité entre la belle mère et la femme, , les associés de son groupe financier jaloux et envieux. Tout s'effondre . Le film traite de tout cela avec sobriété et justesse. Magnifique interprétation de Anne Consigny, qui est vraiment une très bonne actrice, que l'on ne voit pas assez ,et qui mériterait un grand premier rôle.
Une histoire forte, une mise en scène exemplaire, un rythme soutenu, une excellente interprétation. A voir et à revoir. Dans la lignée des grands classiques d'Henri Verneuil.
Thriller psychologique encore très bien mené de main de maître par Lucas Belvaux. On est ici pris dans un engrenage psychologique où le grand patron séquestré plonge de Charybde en Scylla. Il y a du contenu revendicatif, comme toujours, mais l'humain prime. Ce grand patron flambeur, pas très fréquentable n'en est pas moins un être humain, et les monstres sont indéniablement en face. Les personnages sont au plus juste, leurs réactions, ambiguës, crédibles, sont toujours des déchirures. Yvan Attal est grandiose. Après Cavale et Après la vie, Lucas Belvaux signe encore un très grand film.
Filmé avec justesse sur un ton intimiste qui sied à cette histoire inspirée de faits réels . Belle performance de Attal concernant le régime pour la perte de poids . La 2eme partie est encore plus réussit . A voir sans contestation.
Belvaux, toujours sur la même "rive" choisit de transposer un fait divers des années 70 de nos jours. Enjeux identiques mais bien plus éclatants à l'aube de 2010 qu'il y a quelques décennies son sujet est hélas encore d'actualité. On relève effectivement la prestation d’Yvan Attal toutefois pas si présent que ça à l'écran en durée et en intensité. Très bien amené, Lucas Belvaux ne tombe quasiment dans aucun des pièges dans lequel son sujet pouvait l'emmener. Bien au contraire il réussit par un fort scénario, une écriture soignée et une mise en scène réfléchit à être entre 2 "eaux" tout en sachant quelle rive il doit rejoindre (la même que celle dont il est parti). C'est intelligent, marque de ceux qui sont ouverts à des débats et savent faire réfléchir leur auditoire. Quand un metteur en scène à ses clés réflectives, cette intelligence du propos et parfois un recul (certes tout de même mesuré, Belvaux défend certaines opinions) on a alors un film d'une grande qualité, un thriller ni social ni politique mais de bonne facture puisque tout en finesse et non-dit qui soulignent alors de façon beaucoup plus forte les idées véhiculées. Comme ci la torture psychologique de son Rapt était plus forte qu'une explosion en force. Encore une fois, on valide ce talentueux metteur en scène.
Lucas Belvaux nous livre ici un de ses meilleurs films, une oeuvre de grand professionnel très palpitante du début à la fin. Rapt est à la fois un film de genre, thriller classique où flics et voyous se courent après, ce qui donnent des scènes haletantes très maîtrisés (les parties dans le train ou sur la plage d'Oostende sont de purs chefs d'oeuvres de suspens où Belvaux se jouent du spectateur qui se demande où les kidnappeurs se cachent parmi la foule). De même que l'un d'entre eux fait preuve d'humanité tout en dévoilant une partie de sa moustache grise, un jeu manipulateur en quelque sorte après les relations très violentes qui se nouent entre Graf et ses goêliers. Mais ce qui intéresse autant Belvaux ce sont les liens qui se nouent et se dénouent entre Graf sa famille totalement détruite et l'hypocrisie du pouvoir visible au sein du conseil d'administration de l'entreprise. Graf, de même que sa famille, sont montrés de manière non caricaturales, à la fois victimes et responsables de certains de leurs actes. Yvan Attal nous montre encore une fois la puissance de son jeu. Il s'apparente de plus en plus à l'Actor Studio (le physique d'Al Pacino, barbu on pense à Serpico, à la fin, cigare au bec il est un peu Michael Corléone du Parrain et les transformations à la De Niro pour la perte de poids vues dans Raging Bull). Anne Consigny compose aussi un personnage de femme à la fois aimante, bafouée et réactive et le chien est très bien. Un des meilleurs films français de l'année à la facture faussement simpliste.