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Un visiteur
4,0
Publiée le 15 février 2009
Une idée assez originale sert d'argument à ce film: suivre, sous la dictature de Pinochet, un homme désoeuvré, vouant un véritable culte à Tony Manero, le héros de la Fievre du samedi soir. Un homme perdu et sans repère, prêt a tout, jusqu'au meutre, pour parvenir à ses fins et remporter un concours de sosies télévisé. A travers ce personnage pathétique se dessine en creux le portrait d'un Chili à la dérive, d'une société violente et désespérée. Avec en contrepoint saisissant la musique des Bee Gees...
Je ne comprends pas que ce film ait été importé: scénario indigent,images laides, manque de rythme, violence gratuite,scatologie insoutenable... J'ai détesté, alors que je suis très féru du cinéma d'Amérique du sud. En revanche la bande-annonce était bien faite et donnait envie de le voir. À fuir sauf si on aime le méga-glauque !
L'idée de Tony Manero est intéressante : montrer comment une ambition personnelle (même dérisoire) peut tourner à l'obsession puis pousser à devenir une parfaite ordure, la fin justifiant les moyens. Oui mais voilà, à cette idée s'ajoute un arrière-plan politique tragique (le Chili de Pinochet) puis des histoires sentimentalo-sexuelle-intergénérationnelles. Et le tout fait un pudding plutôt indigeste sans émotion ni réel intérêt. Le film ne dure qu'une heure trente mais semble durer une éternité tant ça se traine. Et la ressemblance physique de l'acteur principal avec Pacino fait trouver encore plus cruel ce film raté sans être inregardable cependant.
A lire les éloges du "Monde" ou de "Télérama", il fallait se précipiter pour voir ce film. Hélàs, piégé encore une fois, l'idée est meilleure que le résultat, désolant. Images chaotiques (on suit le dingue caméra à l'épaule) parfois volontairement très floue, grain bien crade, bref tout pour faire chic. Il parait que l'acteur est célèbre, etc. Ce n'est pas évident sur l'écran. Je trouve que le sommet du film est atteint quand l'acteur étale sa merde (si, si!) sur le costume d'un éventuel concurrent. A éviter ou à fuir.
L'histoire de ce psychopathe obsédé par tony Mareno, pret a tout pour gagner un concours de sosie, est déroutante et passionnante. Alfredo Castro, l'acteur principal de ce film est impressionnant. Un film noir, Une ambiance lourde, tendue, certaines scènes sont dérangeantes. tout cela sous fond de dictature ! a voir bien sur
la bande-annonce m'a amené voir ce premier film chilien que je conseille vivement; j'ai été très impressionné par la qualité de réalisation, d'une maîtrise rare...; ensuite captivé par le personnage principal, tony manero, fan accro de john travolta dans la fièvre du samedi soir...; dans le chili de pinochet, c'est le portrait de cet homme qui progressivement sombre dans la folie; à ne pas manquer... un film culte sans aucun doute.
Excellent film noir à la réalisation très maîtrisée signée Pablo Larrain. Ce réalisateur chilien est à suivre de près. A tous ceux qui aiment le cinéma ou qui s'intéressent à l'Amérique latine, je conseille vivement d'aller voir "Tony Manero".
Pour le climat social de l'époque plutôt bien suggéré... (pinochet) Contre, l'histoire du sérial killer cinglé (euphémisme), fan de travolta, non sincèrement non... Mal filmé,choix artistique? Flou par moment, comme si le réalisateur n'avait pas fait l'effort de revoir les "rushs"...Bref, les critiques parisiens ont encore vu des trucs que nous les provinciaux avons loupé. C'est l'éternel bataille entre les cerveaux de la capitale et les crétins de alpages dont je fais parti. N'y allez pas!!!
Pablo Larrain est un cinéaste de 32 ans dont Tony Manero est le deuxième long métrage : ça promet ! Son film, comparé en Amérique du sud aux oeuvres des frères Dardenne (on peut en discuter), est le portrait d'un personnage pathétique prêt à tout, jusqu'au meurtre, dans sa névrose d'identification au héros de La fièvre du samedi soir. Caméra à l'épaule, Larrain filme l'itinéraire de ce psychopathe avec un réalisme et un sens de l'humour noir dévastateurs, agrémentés de scènes de violence éprouvantes. Dans le Santiago de 78, sous la botte de Pinochet et de ses affidés, l'atmosphère n'en est que plus oppressante et le cinéaste, par ses constants changements de ton et sa mise en scène proche des corps, ajoute encore au malaise ambiant. Pour un peu, on prendrait presque Larrain pour un Scorsese en devenir.
L'ère de la dictature Pinochet n'aura pas fait naître un nombre important d'oeuvres exportées en France. C'est ce qui nous pousse à aller voir "Tony Manero" , dont le contexte politique lié à une histoire universelle - on peut combattre, à petite échelle, le régime pour aller au bout de ses rêves - avait de quoi intriguer. D'autant que le film aurait pu être une éventuelle mise en abyme du cinéma, opposant aux injustices sévères qu'instaure ce climat de conflit entre les dirigeants et le peuple, à la gloire du cinéma américain, la naissance du Disco et des boules à facettes brillant de mille rêves. Pourquoi alors "Tony Manero" est-il aussi inintéressant? La raison est très simple ; à la densité historique, le cinéaste préfère une banale histoire de passion ou le cinéma ne se révèle même pas au coeur de l'idée scénaristique. Tout le scénario mise sur une progession hasardeuse, à tâtons, quasiment incapable de desservir le thème de la fascination qu'exerce l'art sur l'homme, jusqu'à la scène du concours final, ou Raùl impose sa chorégraphie en tant que sosie de John Travolta, comme échappé de "La fièvre du samedi soir". Les pressions gouvernementales sur le peuple, la misère et la détérioration des villes n'ont aucune emprise à l'image ; Pablo Larrain se contente d'enfiler dans un montage grossier les scènes 'obligées' de la reconstitution (esquivée ou, au plus, économe, ce qui n'est pas une mauvaise chose), pour se concentrer plutôt sur l'ascension délirante de ce passionné de Travolta. C'est un parti pris ; mais on ne peut que regretter que le plan historique soit relégué au rang d'un sous-thème empli d'ignorance. Là où le film aurait pu tirer toute sa richesse, Pablo Larrain lui préfère quelques scènes choquantes (une fellation de deux secondes, une scène de sexe brutale, l'agression physique d'une mamie et d'un projectionniste qui, ô malheur, a programmé "Grease" et non pas "La fièvre du samedi soir" ...). Certes l'inattendu et le cynisme sont au coeur du récit, m
"tony manero" vaut clairement le détour. Un film atypique, intelligent, profond, qui pousse à l'extrème un univers disco déroutant pris comme prétexte à une saine et subtile critique du chili de Pinochet. Il y en a peu des films comme cela,il vaut mieux ne pas les laisser passer car ils vous marquent durablement...