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Extremagic
67 abonnés
484 critiques
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3,0
Publiée le 19 juin 2015
Alors je dois dire que je n'ai pas vu la fièvre du samedi soir (oui il me manque plein de films) du coup je comprends seulement à partir de ce qui est montré par le film. Je suis pas très fan du cinéma chilien, j'aime pas ces ambiances glauques et poisseuses, après ça peut aussi être très bien fait mais même les personnages, leurs problématiques c'est rarement des choses qui me touchent. Globalement il y a deux types de cinéma au chili : ceux qui parlent du coup d'état et de la période Pinochet et ceux qui parlent de ce qui vient après et de la reconstruction du pays, en gros les anciens et les jeunes réalisateurs. Là ce qui est assez amusant c'est qu'on parle bien de la période de Pinochet mais en fait on s'en fout un peu, disons que ça pourrait très bien se passer avant ou après, enfin la temporalité n'est pas vraiment la question même si on sent bien que c'est le sujet abordé mais toujours de manière indirecte. Bref j'ai pas vraiment été emballé par le film, j'ai pas trop aimé la manière de filmé même si la caméra a épaule passe bien avec ses longs plans, il y a quelque chose d'assez hypnotique mais sinon le montage est très étrange, je vois bien que ça dit des choses mais j'ai pas vraiment compris où il voulait en venir, si on adoptait le point de vue du personnage ou pas, parce qu'en fin de compte c'est très froid comme manière de filmer et c'est ce que j'aime pas forcément chez les chiliens, cette manière qu'ils ont de me laisser indifférent, parce qu'au fond je ne pense pas qu'il y ait de mauvais sujet même si en l’occurrence je m'en tamponne pas mal mais je crois au traitement et ils ont l'art de faire un traitement qui ne parle pas du tout. Après je sais que les chiliens en question et ceux qui ont connu le coup d'état adorent mais c'est pas vraiment ma problématique. et puis il y a cette misère, bon c'est bien parce que ce n'est pas misérabiliste pour un sous, c'est cruel mais c'est aussi la réalité du pays. En plus la fin est vachement surprenante, enfin attendue mais le dernier plan j'entends, on pense pas que ça va coupé là, en ça je pense que le montage est finalement très réfléchi mais j'ai pas vraiment compris où il voulait en venir sinon de montrer que le personnage est paumé voire complètement timbré. Bref c'est pas vraiment ma tasse de thé même si c'est pas mal fait, je verrais les autres films de Larrain, pour l'instant je dois dire que j'ai largement préféré No qui traite son sujet de manière beaucoup plus frontale avec moins de malsainité.
Un film marquant et en dehors des normes habituelles. Je suis sorti du film assez mal à l'aise .... pas détendant du tout. Si le but de l'auteur était de nous faire ressentir l'ambiance du Chili de l'époque (déroutant , cynique , sans conscience morale et sans espoir) alors c'est une réussite ! Un bravo aussi pour la performance de l'acteur ... A mon avis les "ceux-ce" qui ont mis des critiques '0 étoiles' n'ont rien compris au film et ont bien de la chance de vivre dans une démocratie !
Pour le climat social de l'époque plutôt bien suggéré... (pinochet) Contre, l'histoire du sérial killer cinglé (euphémisme), fan de travolta, non sincèrement non... Mal filmé,choix artistique? Flou par moment, comme si le réalisateur n'avait pas fait l'effort de revoir les "rushs"...Bref, les critiques parisiens ont encore vu des trucs que nous les provinciaux avons loupé. C'est l'éternel bataille entre les cerveaux de la capitale et les crétins de alpages dont je fais parti. N'y allez pas!!!
Voir un film de l'Amérique latine en Europe, cela nous semble être fort intéressant. Revivre la magie de la musique disco, cela peut nous intérsser aussi. Apprendre et réviser l'histoire récente en se référant à la dicature de Pinochet, cela nous apparaît très utile. malheureusement ce film n'a exploité aucune de ces pistes. Il s'agit d'une oeuvre très maladroite, bavarde, avec une moralité douteuse qui a fait sa présence sur nos écrans et les spectateurs qui l'ont vue sont sortis deçus de cette salle de la salle.
Je ne comprends pas que ce film ait été importé: scénario indigent,images laides, manque de rythme, violence gratuite,scatologie insoutenable... J'ai détesté, alors que je suis très féru du cinéma d'Amérique du sud. En revanche la bande-annonce était bien faite et donnait envie de le voir. À fuir sauf si on aime le méga-glauque !
Une idée assez originale sert d'argument à ce film: suivre, sous la dictature de Pinochet, un homme désoeuvré, vouant un véritable culte à Tony Manero, le héros de la Fievre du samedi soir. Un homme perdu et sans repère, prêt a tout, jusqu'au meutre, pour parvenir à ses fins et remporter un concours de sosies télévisé. A travers ce personnage pathétique se dessine en creux le portrait d'un Chili à la dérive, d'une société violente et désespérée. Avec en contrepoint saisissant la musique des Bee Gees...
pour mes lecteurs cinéphiles qui ne seraient pas assez cultivés, je précise que tony manero est le nom du personnage incarné par john Travolta dans saturday night fever (à ne pas confondre avec Toni Montana-Scarface) Un personnage refuge pour les sans grades auquel ils peuvent s'identifier et en l'imitant peuvent se sentir roi le temps d'un passage dans un show télévisé de seconde zone sur les sosies ou sur la scène d'une discothèque le samedi soir. Le film raconte l'histoire d'un de ces sans grade ou plutôt la non histoire car quand on lui demande ce qu'il fait dans la vie, il se contente juste de dire "ça", sa vie se résumant à être un clone de john Travolta. le mauvais gout associé à l'univers du disco donne l' occasion à Pablo Larrain de pratiquer une esthétique de la laideur et par extension de donner une image glauque de la société chilienne sous le régime policier de Pinochet (un peu artificiellement car rien a voir avec l'autre) Tout est volontairement laid dans son film, la photographie, la façon de filmer, les décors, l'environnement urbain, les scènes de sexe, les accoutrements, les numéros de danse proprement dits… j'avoue ne pas avoir été trop séduit par cette approche radicale et notamment par le personnage du film sans psychologie propre sinon d'être un psycho-killer obsédé par le film saturday night fever le film me rappelle trop henry serial killer de John Mc Naughton avec la même esthétique et dans lequel on montrait le serial killer en train de tuer sans explication et raison apparente.( je n'avais pas trop aimé ce film que je trouvais audacieux mais totalement vain ) Au final, Je trouve l' approche du film pas si intéressante,un peu limitée même il existe une cohérence entre la forme et le fond. Mais bon, le film a au moins le mérite de ne pas laisser indifférent, qu'on l'aime ou on le déteste ou comme moi qu'on le trouve un peu complaisant et trop facile.( le film est moche même si c'est fait exprès et sans véritable fond)
Quelle déception ! J'ai quelque peu du mal à comprendre les critiques dithyrambiques que je lis sur ce film. Certes original mais parfois (souvent) sans queue ni tête. Le scénario ne tient pas la route alors que le synopsis était intéressant. Quant à ceux qui pensent découvrir en toile de fond la réalité du régime de Pinochet... La toile est vraiment au fond !
"tony manero" vaut clairement le détour. Un film atypique, intelligent, profond, qui pousse à l'extrème un univers disco déroutant pris comme prétexte à une saine et subtile critique du chili de Pinochet. Il y en a peu des films comme cela,il vaut mieux ne pas les laisser passer car ils vous marquent durablement...
la bande-annonce m'a amené voir ce premier film chilien que je conseille vivement; j'ai été très impressionné par la qualité de réalisation, d'une maîtrise rare...; ensuite captivé par le personnage principal, tony manero, fan accro de john travolta dans la fièvre du samedi soir...; dans le chili de pinochet, c'est le portrait de cet homme qui progressivement sombre dans la folie; à ne pas manquer... un film culte sans aucun doute.
Excellent film noir à la réalisation très maîtrisée signée Pablo Larrain. Ce réalisateur chilien est à suivre de près. A tous ceux qui aiment le cinéma ou qui s'intéressent à l'Amérique latine, je conseille vivement d'aller voir "Tony Manero".