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velocio
Présenté à Cannes 2008 à la Quinzaine des Réalisateurs, ce film a mis un an avant d'arriver sur nos écrans. C'est encore un film avec un beau sujet mais qui est partiellement gâché par sa réalisation et son montage. Beau sujet en effet, que l'histoire de Bogdan, un jeune père de famille qui, au cours d'un week-end prolongé avec femme et enfant au bord de la Mer Noire, croise par hasard ses 2 meilleurs amis de lycée qui vont l'entraîner vers le bon temps du passé. Beau sujet que le regret qu'on peut avoir d'un temps où on était jeune et libre. Beau sujet, mais il faut que le réalisateur soit capable de suivre et, ici, ce n'est pas toujours le cas, surtout par manque de rythme. Toutefois, on remarquera la prestation du gamin de 4 ans qui joue le fils de Bogdan : on le voit "jouer" avec un naturel confondant au cours de quelques longs plan-séquences. Ou bien, on l'a laissé faire ce qu'il voulait et les comédiens ont improvisé autour de lui, ou bien ce gamin est absolument génial !
Le réalisateur respecte l'unité d'action, de temps (le récit s'étale sur une douzaine d'heures) et de lieu (une station balnéaire un brin sordide) et propose une étude de moeurs même si l'arrière plan social n'est pas évacué. Ainsi, Boogie incarne le jeune actif des classes moyennes partagé entre la post-adolescence et son désir d'intégration sociale et familiale ; ses amis représentent, eux, les laissés-pour-compte du changement dans les pays de l'Est. Vitelloni des années post Ceaucescu, réduits à piailler tels des paons devant la villa du dictateur disparu, ils ne semblent en fin de compte guère mieux lotis que les figures angoissées de "4 mois, 3 semaines et 2 jours". Sans atteindre la force de ce film ou de "La mort de Dante Lazarescu", autre sommet du cinéma roumain, "Boogie" confirme la vitalité de cette cinématographie et ne mérite pas la relative indifférence qui entoure sa sortie en salles.
Franchement nul donc zéro, malgré quelques longs plans-séquences, un jeu crédible et un bambin qui paraît naturel. En fait contrairement aux critiques favorables, trompeuses, j'ai trouvé ça insipide, soporifique, même irritant et barbant. Que des scènes ennuyeuses: retour de plage où le couple tombe sur un ancien pote, resto cheap du soir puis bowling (sans la meuf et son gosse) où le trio de potes frustrés raconte n'importe quoi, des conneries sans intérêt et cherchent une pute, à l'appart où la femme tire la gueule parce que son "Boogie" veut sortir une nuit avec ses vieux potes et s'occupe pas assez du chiard, la boîte de nuit, le kebab de merde, l'appart du copain et la pute, retour au bercail. Dialogues de beaufs nazes sans surprise, effets lourdingues (y en a qq uns qui rient alors que c'est naze), situations apppuyées pour-montrer-la-difficulté-d'assumer-son-rôle-de-père. Pauvre couple où on dort au lit habillé, où la mère joue les soviets castratrices avant que ça s'arrange parce que monsieur finalement passe une phase: nul. Et la caméra qui bougeotte sans arrêt. Sur le balcon, ils "emmerdent ABBA" et moi j'emmerde ces scénaristes merdiques pas drôles du tout. Un film banal (ça n'est même pas un drame, c'est juste triste) SANS histoire, SANS beauté, SANS émotion: SANS intérêt.
Très belle surprise que ce film. Il ne s'y passe pas grand chose et pourtant on respecte captivé jusqu'à la fin grâce à des comédiens, des dialogues et une mise en scène tout en plan séquence de très belle facture. Dommage que la scène à l'hôtel entre les trois comparses s'étire un peu trop. Pour le reste, c'est un sans faute.
traversay1
Plusieurs fois déprogrammé, Boogie arrive enfin sur nos écrans. Encore un long-métrage issu de la nouvelle vague roumaine ? Oui, mais rien à voir avec "4 mois, 3 semaines..." ou encore "Adieu Staline...", le film de Radu Muntean est en forme de bilan générationnel amer, pour des trentenaires désabusés qui ont laissé en route les illusions de leur jeunesse dans une réalité morose et insipide. Boogie vaut pour son ton sobre, un brin nostalgique, pour ses dialogues justes et affûtés. Le thème n'est pas neuf : l'usure du temps et et du couple, comme un arrêt sur image sur des vies banales et un avenir tout tracé. Le film est cependant suffisamment bien écrit et interprété (la mise en scène est en retrait) pour qu'on lui réserve un accueil davantage que poli.
Beau film à la justesse impressionnante qui évite les caricatures et aborde caméra au poing les vastes sujets de la paternité, du deuil de l'insouciance (avec parfois des sursauts d'ou le film!!!), de la vie de couple et du rôle de chacun, des choix bons ou mauvais dans la vie professionnelle,bref toutes les questions qui nous font être des hommes (responsables et matures)et non plus de grands enfants (déconneurs et fêtards).Quand on est grand, on boit avec modération!!!et on ne se tape pas une pute avec les potes!!!
Le tout interprété par des comédiens excellents au réalisme authentique, chapeau!!!
Le tout interprété par des comédiens excellents au réalisme authentique, chapeau!!!
Il ne se passe pas grand chose dans ce film mais la simplicité des évènements, la vérité des dialogues portés par des comédiens d'une grande justesse et les nombreux plans séquences nous attrape et capte notre attention absolument. Agréable moment dans cette roumanie tristounette et à coté de ce couple en dissension.
Excellent. Drame intense, parsemée tout au long d'un humour sarcastique, menée par un scénario très juste, une "belle" image et des acteurs remarquables.
Également une sorte de premier film (très attendu) pour la nouvelle vague des réalisateurs roumains. Les thèmes traitées, profondes et universelles, ne s'inspirent pas du passé communiste roumain, et des drames sociales qui en découlent. Réussi.
Également une sorte de premier film (très attendu) pour la nouvelle vague des réalisateurs roumains. Les thèmes traitées, profondes et universelles, ne s'inspirent pas du passé communiste roumain, et des drames sociales qui en découlent. Réussi.
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