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Caine78
6 712 abonnés
7 398 critiques
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1,0
Publiée le 27 juin 2013
Tiens ! V'là-ti pas que Karim Dridi, fort d'avoir à son casting LE duo glamour que tout le monde aime (enfin, selon les rumeurs), décide de nous refaire « Le Patient anglais » (pardon, français) ! Et il n'y pas à tergiverser après le visionnage: quelle idée de merde ! Au-delà d'un scénario sans grande portée et de dialogues régulièrement indigents, l'œuvre se caractérise d'emblée par un manque de souffle proche du criminel, surtout que le tout se gonfle d'une prétention assez déplaisante, le réalisateur semblant dans la foulée tenter de lorgner du côté de « Lawrence d'Arabie » !! Du coup Karim, deux-trois infos qui peuvent servir pour le futur : filmer le désert ne suffit pas à être David Lean, et filmer une histoire d'amour complexe ne suffit pas à être Douglas Sirk. Cela dit, ce pauvre Dridi n'est pas le seul responsable : celui-ci est en effet littéralement lâché par son couple vedette. Passe encore vaguement Marion Cotillard, mais que dire d'un Guillaume Canet insignifiant et manifestement inapte pour ce « grand » rôle, ayant au moins le mérite d'être en phase avec les seconds rôles les plus inintéressants de l'Histoire du cinéma... Du coup, on se raccroche à une poignée d'instants captés, à une ou deux répliques... et c'est tout. Bref, si l'intention était louable, le gadin est considérable : je n'aime pas écrire ça, mais un échec public mérité.
Reformer le duo Cotillard/Canet pour la seconde fois sur grand écran après Jeux d'enfants (2003), cela avait quelque chose d'attirant, d'autant plus que ces derniers sont aussi en couple à la ville (!). Karim Dridi adapte ici le roman "Le Dernier vol de Lancaster" de Sylvain Estibal et nous transpose dans le Sahara Français des années 30. Si le film ne manque pas de charme avec ses somptueux décors à perte de vue (le tournage a eu lieu au Maroc), hélas, niveau scénario, c'est autre chose qui nous attend ! Non pas que ce soit le néant, il faut tout de même avouer qu'il ne se passe pas grand chose, pire, la seconde partie s'avère quant à elle redondante et interminable. Malgré cela, heureusement, les acteurs s'en sortent correctement, que ce soit le tandem Marion Cotillard & Guillaume Canet ou encore Guillaume Marquet (le colonel). A noter aussi, l'agréable B.O composée par le Trio Joubran (musiciens palestiniens) et Chkrrr (électro-acoustique).
1933, Marie, une aviatrice téméraire part secourir son amant, disparu dans le désert du Sahara. Au cours de son aventure, elle croise le chemin d’Antoine, un lieutenant colonialiste. Tous deux aussi rebelles, passionnés, audacieux, ils vont s’unir dans la recherche frénétique et inespérée de l’aviateur Bill Lancaster. De très beaux acteurs - le couple glamour Canet/Cotillard est une réjouissance en soi - de très beaux paysages aussi, sublimés dans leurs régulières nuits américaines baignées d’un surréalisme magique. Pour ce qui est du scénario, c’est comme s’il qu’il n’était pas vraiment écrit. Il semble aussi vide que le cœur de la belle Marie auquel on a arraché la seule raison d’être, laissant un terrible vide à la place, que la malheureuse tente de combler avec de l’espoir. Un espoir débordant qui la mène dans une quête à l’assaut des dunes arides du désert du Sahara, vers nulle part. Lorsque coulent les larmes sur son joli face à un Antoine énervé qui n’en peut plus, il est plus dur que jamais de se rattacher à quoi que ce soit. Le silence pesant, le décor étouffant, la vacuité totale de l’œuvre prennent tout leur sens. Le romanesque annoncé n’était jusque là qu’un mirage, c’est en réalité l’absence, le vide, la fatigue que Karim Dridi met en scène. Le réalisateur et scénariste s’abandonne totalement à ses interprètes, à son décor, à la subtilité d’un propos presque insaisissable. A défaut de le saisir, il faut le ressentir. Il faut savoir le voir, mais avant tout, savoir y croire. Car c’est indéniable, il y a quelque chose de beau et de passionné dans cette quête aussi vaine qu’insensée. L’histoire du dernier vol de Lancaster est saisissante de passion et le film de Karim Dridi saisissant de beauté.
Que le cinéma français continue de pondre des navets aux décors chatoyants et caressés d'un voile d'Histoire à la mode, et il ne vivra plus que de subventions à l'air de la numérisation inexorablement grandissante.
Le derniere enmerdement, quel ennuie, que c'est long. Un film de gaucho pseudo intellectuel qui pensent que les francais sont les plus mechants sur terres et que les colonies c'est "mal" (alors que ce jugement est idiot).
Ce long-métrage avait tout pour être un bon film ! Mais la dernière demi-heure était la plus longue de ma vie !! C'est... voir horriblement long !! Ces 30 dernières minutes ne bougent tout simplement pas ! Toujours au même point ! Sur ce coup la mise en scène à manqué d'un terrible coup de pied au cul ! Après cette lenteur ils ont osé nous faire un résumé à l'écrit mais... pourquoi ne pas l'avoir réalisé simplement ???? o_O Manque de budget ? Bref vraiment dommage, de bon acteur, un début intéressant mais euh... bah c'est tout !
Je m'attendais à bien pire au vue des critiques globalement mauvaises. L'ambiance du Sahara des années 40 est plutôt intéressante, mais l'intrigue manque de rythme, et j'ai eu l'impression qu'ils n'aviaent pas eu les moyens pour filmer la fin, tellement le film fini brutalement.
Attention ! Ce film risque de faire beaucoup de tord aux laboratoires pharmaceutiques de somnifères. Passées les vingt premières minutes, le spectateur entrera dans une phase de sommeil plus ou moins prolongée selon le siège du cinéma dans lequel vous vous endormirez. N’ayez pas peur, à votre réveil, d’entendre des grands cris. Le dromadaire est un animal à la puissance vocale inimaginable et sachez, spectateur averti, qu’il joue à de nombreuses reprises dans ce film, de ses vocalises. Nous tenons à préciser que l’intégralité du film se situe dans le désert, il y a donc que des couleurs vives à l’écran. Soyez sans crainte, cette forte lumière ne vous empêchera EN AUCUN CAS de sombrer dans un sommeil réparateur. Ce n’est pas non plus les actions, les sentiments qui vont tiendront éveiller : ces derniers sont réduits à leur minimum. Point fort de ce film-somnifère, la musique sert efficacement de berceuse. Posez-vous, ouvrez les yeux, admirez Guillaume Canet monter un dromadaire, calez-vous confortablement au fond de votre siège et reposez-vous bien. Si par malheur, vous n’arrivez pas à vous endormir (il y a toujours de rares cas), nous vous incitons à admirer le panneau SORTIE en bas à droite (ou à gauche) de la salle, à compter les lumières au plafond, à compter le nombre de phrases ridicules que débitent Marion Cotillard. Une fois lassé, vous pouvez sortir tranquillement de la salle et retournez à vos activités en effaçant rapidement ce DERNIER VOL de votre esprit. Ca ne risque pas d’être difficile.
Ne vous laissez pas avoir par les critiques de trois mots négatives et définitives qui ne manqueront pas d’essayer de vous décourager…
Si vous aimez les films subtils, profonds et les grands espaces désertiques… Si vous préférez le silence ou le chant des dunes… Si vous vouez une grande admiration pour Théodore Monod et une passion à la René Caillé ou à la Charles de Foucault pour les touaregs… Si vous aimez la pureté des lignes s’enroulant autour de l’horizontale et la quête existentielle de l’amour… Alors ce film est fait pour vous !
Le duo Canet-Cotillard s’épuise sous les pas écrasés et lents des chameaux au cœur de l’erg… Une trace dans les rides des dunes… C’est tout ! Guillaume Marquet campe un horripilant capitaine qui veut absolument « leur » apporter le salut… La « civilisation » !
C’est lent, c’est fragile comme la solitude, c’est ESSENTIEL… C’est BEAU ET TRISTE…
ce fim est un vrai désert : il n'y a rien à voir! Marion Cotillard et Guillaume Canet sont plats, jouent mal, aucun sentiment ne ressort. si vous voulez voir de très longues séquences de dunes et de sable ce film est fait pour vous sinon on s'emmerde grave! malheureusement encore un film français pourri.