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On aurait tort de réduire ce film à une vision de la jeunesse en Russie. Car les blessures et les rêves de ces gamin(e)s sont ceux de la plupart des ados aujourd'hui. C'est donc très réaliste sur le fond, mais aussi dans la forme, avec une mise en scène façon documentaire. Même l'interprétation semble n'en être pas une tant ces trois filles ont l'air authentique dans leurs expériences et leurs émotions.
🎬 RENGER 📼
Ils mourront tous sauf moi ! est un drame social nous plongeant au cœur de la banlieue de Moscou à la rencontre d’une jeunesse en perte de repères et de rêves. Trois jeunes adolescentes encore gamines dans leurs têtes et rêvant encore du prince charmant se préparent à une de leur plus importante soirée organisée par leur lycée.
Entre sexe, drogue et alcool, la fête vire au cauchemar pour certaines ou au bonheur pour d’autres. La jeune réalisatrice Valéria Gaï Guermanika suit ces gamines à travers une fiction proche du docu-fictionnel, leur passage à l’âge adulte se retrouve écorché entre les embrouilles avec les parents et leurs amies respectives.
L’âge ingrat mis à nu ici n’a rien de rassurant bien au contraire !
Entre sexe, drogue et alcool, la fête vire au cauchemar pour certaines ou au bonheur pour d’autres. La jeune réalisatrice Valéria Gaï Guermanika suit ces gamines à travers une fiction proche du docu-fictionnel, leur passage à l’âge adulte se retrouve écorché entre les embrouilles avec les parents et leurs amies respectives.
L’âge ingrat mis à nu ici n’a rien de rassurant bien au contraire !
L’adolescence et le passage à l’âge adulte, sont à ce jour le sujet inépuisable pour un film.
Celui là a tout de même une différence non négligeable parmi tous ces autres films sur ce sujet sans fin. Le scénario se passe prêt de Moscou. 3 jeunes filles sont dans tous leurs états avant une soirée organisée par le collège. Le principal de leur vie va se passer à cette soirée. Garçon, découverte, désillusion, apprentissage, elles vont grâce à cette soirée arrivé à l’aboutissement de leur vie d’adolescence et entrer dans le monde des adultes. Le film est très intéressant car il nous montre des jeunes filles qui semblent bien en phase avec ce qui se passe de nos jours dans ce pays. Humainement, ces jeunes filles sont exceptionnelles, attachantes, innocentes et en même temps perfides, calculatrices, méchantes et le tout dans cette recherche de ce passage à l’âge adulte qui est ici matérialisé par cette soirée qui sera le point de non retour vers l’enfant.
Film très intéressant.
Celui là a tout de même une différence non négligeable parmi tous ces autres films sur ce sujet sans fin. Le scénario se passe prêt de Moscou. 3 jeunes filles sont dans tous leurs états avant une soirée organisée par le collège. Le principal de leur vie va se passer à cette soirée. Garçon, découverte, désillusion, apprentissage, elles vont grâce à cette soirée arrivé à l’aboutissement de leur vie d’adolescence et entrer dans le monde des adultes. Le film est très intéressant car il nous montre des jeunes filles qui semblent bien en phase avec ce qui se passe de nos jours dans ce pays. Humainement, ces jeunes filles sont exceptionnelles, attachantes, innocentes et en même temps perfides, calculatrices, méchantes et le tout dans cette recherche de ce passage à l’âge adulte qui est ici matérialisé par cette soirée qui sera le point de non retour vers l’enfant.
Film très intéressant.
Ce film est un peu l'antithèse des comédies d'adolescentes américaines (je pense en particulier à High school Musical) sans en être non plus l'opposé.
Aux paillettes et la vie bobon rose (candies) américaine s'oppose ici la froideur et le réalisme russe (je ne dirai pas soviétique). Sans que ce lycée soit une ZEP, mais un simple lycée d'une banlieue russe on y découvre:
<ul>
<li>La dureté voire la cruauté du rapport entre adolescentes, le rôle des grandes du lycée qui malmènent les petites
<li>La difficulté d'existence de l'adolescente dans le monde de ses parents: des réplique comme "mes parents je les ai dressé" ou des situations cocasses comme le père qui accompagne sa fille aux portes du lycée au grand désespoir de cette dernière, les fugues pour vivre les moments à ne pas rater
<li>Quand les 2 éléments précédents se mélangent au moteur du film qui est le premier rapport avec les garçons, cela donne la scène finale désespérante où l'adolescente fugueuse se retrouve recroquevillée au pied de son lit à la fois humiliée par les grandes et en colère contre ses parents eux même perdus; elle conclut: "vous mourrez tous sauf moi!"
</ul>
Dans ce film le rêve se réalise aussi, la première relation avec un garçon n'est pas forcément un échec et c'est la rêveuse, la romantique du groupe qui conclura le mieux cette fameuse soirée des élèves...
Aux paillettes et la vie bobon rose (candies) américaine s'oppose ici la froideur et le réalisme russe (je ne dirai pas soviétique). Sans que ce lycée soit une ZEP, mais un simple lycée d'une banlieue russe on y découvre:
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<li>La dureté voire la cruauté du rapport entre adolescentes, le rôle des grandes du lycée qui malmènent les petites
<li>La difficulté d'existence de l'adolescente dans le monde de ses parents: des réplique comme "mes parents je les ai dressé" ou des situations cocasses comme le père qui accompagne sa fille aux portes du lycée au grand désespoir de cette dernière, les fugues pour vivre les moments à ne pas rater
<li>Quand les 2 éléments précédents se mélangent au moteur du film qui est le premier rapport avec les garçons, cela donne la scène finale désespérante où l'adolescente fugueuse se retrouve recroquevillée au pied de son lit à la fois humiliée par les grandes et en colère contre ses parents eux même perdus; elle conclut: "vous mourrez tous sauf moi!"
</ul>
Dans ce film le rêve se réalise aussi, la première relation avec un garçon n'est pas forcément un échec et c'est la rêveuse, la romantique du groupe qui conclura le mieux cette fameuse soirée des élèves...
Dès le début on sait comment va se passer la première soirée de ces 3 jeunes filles:c'est à dire pas très bien.Et bien au moins sur ce point on n'est pas déçu.Sinon le film accumule les clichés:les jeunes filles russes boivent,fument et se font violer dans les caves.Malgré la belle énergie des actrices,le film est d'une tristesse trop prévisible.
Quelle baffe!
Un film dur, âpre, qui filme ses trois héroïnes au plus près...On s'attache à ces personnages en devenir...
L'émotion, mêlée au sourire pour l'entrement de Toumik, l'effroi devant la violence du père de Katia...qui se changera en compassion pour son désarroi à la fin...et on se prend d'affection pour Vika et Janna, ses deux "amies" aussi...et même pour la "nunuche" Lialia.
C'est violent, sans voyeurisme.
On est bien loin des bisounours, loin aussi des américonneries. Le monde est douloureux...
C'est le premier film d'une réalisatrice surdouée de 24 ans, avec de grands moments de cinéma, comme la fête filmée à l'épaule au milieu des protagonistes...
Une révélation pleine de promesses. Même si les thèmes n'ont rie à voir, je pense à "Tesis" d'Amenabar pour la virtuosité et la précocité. Formidable!
Un film dur, âpre, qui filme ses trois héroïnes au plus près...On s'attache à ces personnages en devenir...
L'émotion, mêlée au sourire pour l'entrement de Toumik, l'effroi devant la violence du père de Katia...qui se changera en compassion pour son désarroi à la fin...et on se prend d'affection pour Vika et Janna, ses deux "amies" aussi...et même pour la "nunuche" Lialia.
C'est violent, sans voyeurisme.
On est bien loin des bisounours, loin aussi des américonneries. Le monde est douloureux...
C'est le premier film d'une réalisatrice surdouée de 24 ans, avec de grands moments de cinéma, comme la fête filmée à l'épaule au milieu des protagonistes...
Une révélation pleine de promesses. Même si les thèmes n'ont rie à voir, je pense à "Tesis" d'Amenabar pour la virtuosité et la précocité. Formidable!
traversay1
Du haut de ses 25 ans, Valeria-Gaïa Guermenika n'a pas eu loin à chercher dans ses souvenirs pour évoquer la vie de trois lycéennes et d'une boum particulièrement agitée. Ces poupées russes sont au coeur de Ils mourront tous sauf moi, avec la description de cette soirée d'enfer (dans tous les sens du terme) où sexe, drogue et alcools forts sont au programme. On s'attendait à du sordide et du pas beau à voir et, surprise, le traitement du récit par la jeune cinéaste est plutôt léger (toutes proportions gardées, ce n'est pas LOL non plus), détaché tout en restant dans un réalisme lucide mais jamais désespéré (plutôt fataliste, âme russe oblige). Contrairement à ce qu'on aurait pu craindre, VGG ne s'est pas laissée dominer par son sujet, elle l'a parfaitement contrôlé.
J'ai bien aimé la chanson du film :
Звери - Районы кварталы
http://www.youtube.com/watch?v=pzoYHyD3Wds
Звери - Районы кварталы
http://www.youtube.com/watch?v=pzoYHyD3Wds
selenie
Extrèmement déçu... L'amitié entre 3 copines russes va se désintégrer dans le quotidien scolaire qui est le leur sous couvert d'un pays en crises... Une accroche et une promo fausse !
Il ne s'agit ni plus ni moins qu'une version un peu plus trash de "La boum" ; 3 copines font le mur pour aller à une fête, entre éveil à la sexualité, drogue et alcool le film s'enferme dans une armée de clichés sans nuances. Malgré une bonne mise en scène et des actrices charmantes on ne peut que s'apercevoir du vide, une fête qui devient la grande punition pour 3 ados surtout naïves mais la déception vient surtout du scénario qui oublit entièrement de faire le lien avec la crise économique et politique de la Russie.
Il ne s'agit ni plus ni moins qu'une version un peu plus trash de "La boum" ; 3 copines font le mur pour aller à une fête, entre éveil à la sexualité, drogue et alcool le film s'enferme dans une armée de clichés sans nuances. Malgré une bonne mise en scène et des actrices charmantes on ne peut que s'apercevoir du vide, une fête qui devient la grande punition pour 3 ados surtout naïves mais la déception vient surtout du scénario qui oublit entièrement de faire le lien avec la crise économique et politique de la Russie.
La crise de l’adolescence chez trois jeunes moscovites, les fractures entre générations, dans un quartier populaire vidé de ses repères en cette période postcommuniste. Le scénario se centre habilement sur la soirée du lycée qui catalyse les rêves et les fantasmes, mais qui ne débouche que sur la violence et les désillusions. Un regard réaliste et pessimiste sur les brisures d’une jeunesse en désespérance. Un beau film de la jeune Valéria Gaï Guermanika auquel ne manque qu’une vision plus originale et personnelle.
Julien D
Derrière une mise en scène parfois brouillon, se cache ici une vision cruelle mais réaliste de l'adolescence tourmentée de trois jeunes filles moscovites faisant passer avant tout leur physique et leurs relations avec les garçons et ayant perdu tout contact productif avec leurs parents. Rendu émouvant par le jeu à fleur de peau de trois jeunes actrices mais aussi par la peinture que fait la jeune réalisatrice Valéria Gaï Guermanika de la société russe pour son premier et, à ce jour, seul film. Même si il souffre d’une façon de filmer académique, ce long-métrage est une nouvelle preuve qu’avec un pitch de départ similaire à notre sommet du kitsch franco-français que fut "La Boum", on peut réussir à mettre au point un drame social touchant et engagé.
La découverte de la vie et de ses réalités par trois adolescentes russes par l'intermédiaire d'une "fête" organisée par leur collége. La boum ? oui mais en version moscovite et trash...apprentissage de la vie en version accélérée: de la trahison, du sexe (pas forcément désiré), de l'alcool,de la drogue et de la violence. Film prenant malgré un fin un peu déroutante qui laisse un léger goût d'inachevé....
Si ce film était américain, on parlerait déjà de chef d'oeuvre, de film culte etc...mais ce film est russe et sent trop la vodka et pas assez le whisky.
Si ce film était américain, on parlerait déjà de chef d'oeuvre, de film culte etc...mais ce film est russe et sent trop la vodka et pas assez le whisky.
Banlieue moscovite d'aujourd'hui. Logements à la queue-leu-leu et leurs annexes, la classe moyenne née de Poutine. Du mieux (par rapport aux années noires Eltsine), malgré le chômage d'un père ne lâchant pas sa fille d'une semelle, notons qu'il y a à manger sur la table, l'ado habillée comme elle le souhaite, a sa chambre, va au collège, copie les façons occidentales, dureté affichée, amitié sacralisée... Cette toute jeune cinéaste de 24 ans montre chez trois copines, la frénésie de sortir qui vous prend à un âge précis, de manière impérieuse. Surtout si on s'estime trop vissée pour ses quinze ans. Aubaine que cette boum organisée par l'école (car aucune sauterie l'un chez l'autre...). Voici une toute jeune cinéaste russe qui se souvient de cette période où on commence à trouver l'herbe plus verte ailleurs, allergie aux parents, ces derniers blessés dans leur amour-propre. Coups, colères, larmes. Un film sans concession, ça cogne et ça gueule comme dans bien des banlieues de par le monde, les filles aussi en viennent aux mains maintenant, chacune son clan, ça vaut mieux... Caméra portée, nerveuse, brute de décoffrage... A des années lumière de Mademoiselle Âge Tendre !
Waouh ! Quand on pense que la réalisatrice n'a que 24 ans ! Une excellente surprise dans la lignée des films de Larry Clark, voire de la série "Skins". Violent et malsain, un peu inabouti, mais enfin un film qui donne (malheureusement) une impression de vécu. Une peinture terrible de la jeunesse russe, déboussolée et lachée par les parents abrutis d'alcool et de violence domestique. A voir.
la jeunesse se resumerait elle uniquement à "fumer boire et coucher voir violer", j'ose croire que non et c'est ce qui fait que je suis sorti decu, ce film est vraiment trop negatif. certes, cela existe mais il ne faut pas en faire une generalité.
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