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Hastur64
228 abonnés
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1,0
Publiée le 8 novembre 2009
Boot camp a un sujet intéressant à savoir les camps paramilitaires (ou approchant) pour le redressement des jeunes américains délinquants ou dont le comportement est jugé ingérable par leurs parents. Malheureusement l’histoire développée par le film n’est pas à la hauteur du sujet. D’abord le camp est trop caricatural pour être crédible : méthodes dignes de camps de prisonniers, directeur/gourou à la limite de la perversion, chef de la sécurité qu’on dirait tiré d’un film sur les soldats du Vietnam, prisonniers sans réelle psychologie dont les motivations sont soit trop évidentes soit quasiment absentes. La tentative d’évasion est tirée par les cheveux : ils piquent un bateau que personne jusque là n’avait remarqué…, sans aucuns instruments de navigation en pleine nuit ils arrivent vaille que vaille sur une autre île ; pour se faire reprendre aussi vite sans qu’on sache vraiment comment on les a retrouvés ! Pour finir la fin est carrément grotesque : tout d’un coup le chef de la sécurité est soumis au même traitement que les gamins, qui se révoltent et foutent le feu à tout. Non vraiment si se n’était le sujet ce film ne vaudrait pas le coup de perdre 1h 38.
Je ne l'ai pas trouvé terrible ce "Suffer Island"... Et quand je dis "pas terrible", ça signifie que je l'ai trouvé vraiment moyen mais également que je ne ai pas été tellement choqué. L'idée de départ est séduisante, mais elle n'aboutit pas à un film très captivant. Je lui trouve des airs de teen movie dramatique insipide. C'est un film qui manque vraiment de conviction et tout au long duquel je n'ai cessé de me demander quel était le message qu'il voulait faire passer... Alors bien sûr, il s'agit d'une dénonciation des abus dans les camps de redressement et ça se voudrait inspiré de faits réels. Sauf que moi, je ne savais pas trop s'il fallait être du côté des jeunes détenus ou du côté de ceux qui essaient de leur apprendre la discipline... Oui, je sais bien qui sont héros dans ce film; ce sont les jeunes, alors que ceux qui dirigent le camp de cette île sont les méchants... enfin... c'est bien là le problème: c'est qu'ils ne paraissent pas assez méchants... Si on compare ce qui arrive dans ce film avec ce qui se passe dans la première partie de "Sleepers", on voit bien que ça n'a rien à voir. Certes, il y a aussi un viol dans "Suffer Island", mais comme je le disais, ce film manque de conviction... Et mention spéciale à la totale absence de stupéfaction dans le regard de la fille lorsque son petit ami vient la retrouver ! C'est triste à dire, mais on s'en fout un peu du sort des personnages, car ils restent en quelque sorte de parfaits inconnus pour le spectateur, ils paraissent creux et lisses. Et c'est malheureusement un peu tout le film qui est comme ça... Mais bon, ça se laisse regarder.
10 / 20 Deception assurée ! On s'attend a pleins de rebondissements et un bon rythme mais non rien ! Une fin prévisible a souhaits . Quelques petites choses mal construites . Pas forcément l'extase niveau casting . Seul l'histoire " paraissait " bonne et réelle en plus de ça . Rien est au rendez vous aucun suspens aucune action . LAaphtographie est bonne et l'actrice principale est convaincante , mais sinon on s'ennui bien . J'ai quand même réussis a trouvés quelques bons points d'où ma note ..
Effectivement, un article du Whashington Post trouvé en cherchant sur l'Internet avec les mots "tough love rehabilitation camp" permet de se rendre compte de la véracité du propos du film. Des camps pour rééduquer les ados instables, camps où ne s'appliquaient aucune loi sauf celles d'apprentis guérisseurs auto-proclamés, à l'idéologie maison, sans fondement scientifique (psy, médical, etc)... Pour ce qui est du film, au regard de cette vérité ahurissante pour nous, Français épris de sa liberté, l'aventure n'atteint pas le degré de qualité qu'un sujet aussi grave requiert et permet. Trop court, trop belle gueule, tortionnaire peu carismatique, personnages censément extrêmes bien trop calmes, surtout peu tourmentés... Une colonie tenue par quatre ou cinq bonhommes et qui jamais ne se rebelle, je veux bien, mais ça paraît peu vraisemblable pour des super-accidentés de la vie... C'est ça le défaut de ce film: l'authenticité du sujet ne suffit pas à pallier le piège du raccourci, de la liaison à l'eau-de-rose de deux héros seuls contestataires, du manque de drame ou de tension psychologique... et de questionnement philosophique... Dommage car le sujet est une perle! Finalement, on goûte à une illustration pour ados, édulcorée de la gravité et saupoudrée de romantisme. C'est un début.
L'idée de base est sympa, un camp où des adolescents, placés par leurs parents, vont apprendre le respect, l'éducation et l'obéissance. De prime abord, j'ai pensé à Battle Royale mais c'est plus policé, plus politiquement correct. Le film se laisse voir et ne verse pas dans la violence gratuite. Les jeunes sont confrontés à leurs semblables, à l'autorité et surtout à eux-même. Dommage que la fin verse dans la facilité, elle méritait un traitement plus psychologique.
un bon film, dommage qu'il n'est pas sorti au cinéma il aurait pu avoir plus de succé parce-que personne presque ne conait pourtant il en vaut la peine .
Ah Suffer Island ! Comme quoi les bandes-annonces de films sorti tout droit de nul part qui passent pendant une ou deux semaines à la télé entre une flopée d'autres pubs, ils ne valent pas tous le coup d'oeil. Celui-ci, en est un bon exemple. Je me souviens encore du spot télé, il avait l'air pas mal. Après visionnage, quelques années plus tard, ben je me suis rendu compte que le spot était trompeur ( mais en même temps ça ce comprend, il fallait bien le vendre ce nanar ! ). Parce que oui, c'est un bon gros nanar. Ca commence pas trop mal, et plus on avance plus ça devient crétin. Les jeunes sont envoyés dans des camps pour apprendre ce qu'est le respect et souffrir, mais au final c'est le spectateur qui souffre, qui souffre pour arriver à la fin de ce film. L'histoire est soi disant tirée de faits réels, mon oeil. Une partie est probablement vraie ( les camps pour les petits cons sans repères ) mais ce qu'on voit dans le film, faut pas prendre les gens pour des cons. Les acteurs sont à l'image du scénario et des dialogues : en mousse ! Pauvre Peter Stormare, ta carrière est vraiment inégale. Jongler entre les bonnes productions et les nanars ça doit être dur à vivre quand même :/ Idem pour Mila Kunis, encore que ça devait être un de ses premiers rôles alors on lui pardonnera ( d'ailleurs je savais même pas qu'elle jouait dans ce truc ). Et les autres, ben c'est pas avec Suffer Island qu'ils auront réussi à percer au ciné j'imagine. Bref, à éviter !
A voir car c'est tiré d'une histoire vraie et on apprend un peu sur la vie des jeunes sur les camps de travaux, hormis cela le film ne casse pas trois pattes à un canard.
Film au sujet ambitieux, voir trop ambitieux, car il s'avère que plus le temps passe et plus on tombe dans la mièvrerie. "Bootcamp" s'avère finalement un film comme un autre avec l'intérêt en moins. Une production inutile, et une perte de temps....
Tout d'abord sachez que vous ne trouverez pas Leonardo Dicaprio ni d'asile (Shutter Island)...en revanche vous aurez une île et un film qui à l'instar de son titre ne penche pas vraiment vers l'originalité. Explication : En effet, d'un classicisme trop propre pour sortir du lot, Suffer Island apparait comme un énième film traitant de l'incarcération de mineurs à problèmes. Comme pour rester dans le conventionnel d'une intrigue vu et revu, le générique commence avec la petite phrase d'accroche : inspiré de faits réels. Classique mais pas désagréable.
Un film étonnant, dur, vraiment intéressant pour son sujet (un camp d'adolescents sur une île loin de tout que leurs parents n'arrivent plus à gérer) et son portrait d'adolescents qui sonnent juste. Miila kunis est épatante. Ce n'est pas un grand film mais il serait bon de le voir. Certes, j'étais jeune quand je l'ai vu, mais certaines scènes sont très frappantes, et nous montre une réalité que j'ignorais. Le message de liberté est fort, et intelligemment délivré.