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landofshit0
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2,5
Publiée le 5 juillet 2013
C'est dur d’être aimé par des cons couvre le procès de Charlie hebdo,celui-ci ayant été très bref il n'y a eu de vrai débat sur la liberté d'expression. Comme l'aurai certainement aimé le réalisateur afin de remplir son documentaire. Cette question n'a pas réellement lieu d’être en France.
Les plaignants faisant un procès essentiellement juridique,il n'y a pas de témoins donc peu d'intervenants à interviewer de leur côté.Mais dans la mesure où ils se mettent dans une posture de minotité discriminée,on échappera pas aux musulmans hyper-intégrés (?)dans la Salle des Pas Perdus ("Mon grand-père est mort pour la France","Je paye des impôts qui profitent aux églises"...).De leur côté,Charlie-Hebdo et leur avocat auront donc pour stratégie de montrer qu'ils brocardent toutes les religions sans passe-droit pour aucune d'entre elles.D'où le choix pour la couverture du Charlie-Hebdo "spécial procès" de montrer les représentants des trois monothéismes proclamant "il faut voiler Charlie-Hebdo" plutôt qu'un dessin représentant un gros Coran prêt à avaler un petit Charlie-Hebdo avec pour titre "Encore une espèce menacée".Ce dessin plus conforme à l'actualité sera à l'intérieur du numéro.Certain le regrette. Intéressant donc mais sans révélation majeure.On est frustré de ne pas avoir assisté au procès lui-même.Félicitations à l'équipe du canard. Petite critique technique:à l'avant-première du 08/09 à Lille,les dessins défilant en grand sur l'écran au début étaient flous.
Ce film m'a compris d'un peu mieux capté les enjeux de ce procès, mais sans pour autant me permettre de me forger une opinion sur ce sujet. Le réalisation de ce film est au départ assez partial, mais par la suite c'est rebalancé par des témoignages et des points de vue antagonistes. En tout cas le visionnage est passionnant, et a laissé chez moi ce brulant sujet ouvert à la réflexion.
"C'est dur d'être aimé par des cons" est un film double ; d'un côté il est nécessaire, c'est un vrai film de société qui n'est pas tant à voir pour son caractère informatif assez léger que pour l'urgence de son propos, l'importance fondamentale du droit à la liberté d'expression. Edifiant, largement rangé du côté de Charlie Hebdo, ce documentaire passionnant, construit comme un thriller bureaucratique mêlant héros, témoins et procureurs, comme un long film de procès, monté comme une épopée dissertante à l'américaine, pointe du doigt la terreur qui régit le monde, le fanatisme incontrôlable qui enrôle les masses, la manière dont les intégristes pervertissent une culture, une religion, un texte sacré. Certes il manque peut-être quelques clés du côté du journal pour pouvoir vraiment embarquer le spectateur sur un champ égal, et c'est aussi l'incontestable facilité du parti pris, mais l'indiscutable conscience morale du film, souvent absurde pour accentuer ce que les mots n'ont même plus la puissance de dénoncer, sa véritable importance au sein d'un rappel des droits humains en font un objet palpitant et à ne pas rater. Pourtant, là où le film, et même s'il a mille fois raisons, joue un double rôle, c'est dans le coup de pub évident qu'il offre à la rédaction - et qui n'en a pas besoin - . La défense du magazine, que l'on adhère ou pas à la raison du cinéaste, devient rapidement l'affichage du rédacteur en chef devenu intouchable grâce à la réussite du procès et l'image sacrée que Daniel Leconte en donne, ainsi que tous les employés du journal. Pire encore, l'auto-satisfaction critique de Charlie Hedbo :
<< On est mal placés pour parler des acteurs puisque c'est nous. Mais on a trouvé le film génial, palpitant et on a envie que tout le monde se précipite pour le voir. >>
Là, que le film l'ait voulu ou pas, l'histoire devient insensée ; les propres comédiens commencent à vanter leurs idées et l'efficacité de leur beau-parler. "C'est dur d'être aimé par des cons",
J'ai vu le film. Il est pas mal. Il véhicule surtout des vertus pédagogiques. Mais il montre aussi le vrai visage de Philippe Val. C'est un acteur, au sens propre du mot. Dès qu'il voit une caméra il joue. Et pour moi qui ai soutenu Charlie pendant l'affaire des caricatures je remarque que ce monsieur, cet acteur n'était motivé par aucun souci autre que celui de construire sa propre image, entretenir son business. Je ne veux pas lui faire de procès d'intention mais quand je vois comment il a agi dans l'affaire Siné. Je me dit que ce type n'est pas sincère. Hormis ça, je salue le film qui rappelle quelque chose d'essentielle dans une démocratie : la liberté d'expression. Liberté que Val n'a pas respecté dans le cas Siné. Ce dernier, satiriste, provocateur et anarchiste a franchi probablement la ligne non pas de la liberté d'expression mais celle de Val alors que ce dernier crie pendant tout le film que personne ne peut faire taire un journaliste. Il a oublié de dire à part moi. Mais le principe doit être montré dans les écoles en précisant que val est dans un rôle de composition.