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traversay1
3 568 abonnés
4 860 critiques
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2,5
Publiée le 9 avril 2009
Une môme et son chien. Soit Wendy et Lucy. La jeune femme perd son compagnon, le nord (c'est sa destination) et ses repères : il n'en faut pas plus pour qu'elle devienne marginale. Pour un peu, on se croirait projeté dans un film de l'époque de la Grande Dépression. L'argument est minimal, Kelly Reichardt, plus qu'une cinéaste prometteuse, en tire le maximum. Tourné avec des moyens très, très réduits, le film réussit à serrer le coeur sans recourir à aucun stratagème mélodramatique. Bon exemple du cinéma indépendant américain, cela reste tout de même un film un peu court, d'une part par sa durée (1 heure 20, génériques compris), d'autre part par son scénario qui reste un tantinet en dedans et qui rappelle sur un mode modeste l'Into the wild de Sean Penn. Crier au chef d'oeuvre semble donc quelque peu abusif.
Du cinéma indépendant comme il se fait rare. C'est un film absolument envoutant et émouvant. L'actrice est incroyable. bRAVO, ce long métrage force le respect.
Un road movie d'une grande finesse. Une histoire minimaliste qui nous tiens vraiment tout le film. Une justesse dans le jeu d'acteur qui frise la perfection. Michelle William, qui on le sait n'est pas un arriviste, devient au fil du temps une grande dame du cinéma.
beau film sur l'amérique des désenchantés avec une actrice exceptionnelle et une économie de moyens qui s'entâche en rien le propos de l'auteur. Quelque part entre "sans toit ni loi", ken loach et gus vant zant, à voir!!!
Ce film est un coup de cœur.En effet la simplicité des moyens engagés pour ce film est en adéquation avec l'émotion qu'il s'en dégage.L'actrice est incroyable et la réalisation réaliste très pure.Un film très dur qui n'en rajoute pas.Pourtant la fin est vraiment très poignante.Un petit chef d'œuvre dans le genre.
Un film qui a les (gros) défauts de ses (petites) qualités. Le minimalisme de l'histoire tourne vite à l'ennui, le naturalisme de la mise en scène à l'absence de point de vue et la chronique sociale est tellement subtile qu'elle peine à se faire remarquer ! Alors, bien sûr, il y a une certaine justesse et un réalisme dans le jeu de la comédienne qui mérite le respect, un description de l'Amérique profonde sans cliché et un certain courage dans le choix de l'ascétisme narratif... Mais n'est pas Cassavetes qui veut (chez lui, il y a de vrais enjeux narratifs)et la quête éperdue de Wendy devient vite d'une monotonie crispante... Difficile de ne pas se souvenir alors de l'émotion qu'avait su amener De Sicca avec une histoire de chien autrement plus poignante dans "Umberto D"...
Loin des étoiles hollywoodiennes, ce film montre une facette de l'Amérique: précaire et réelle. Pour cela, mais aussi parce que les acteurs sont bons, il mérite d'être vu. Cependant, le soin apporté à l'esthétique semble à revoir, dommage.
Un beau portrait de jeune femme qui se bat avec dignité pour trouver sa place dans la société. Ce film m'a fait penser aux récents "Versailles", "khamsa", eux-mêmes héritiers d'une longue tradition cinéphilique humaniste. Du beau cinéma engagé, jamais compatissant ou voyeuriste, qui réchauffe les coeurs.
Très belle expérience de ciné, une histoire simple et intimiste, très intimiste. L’humanité de tous les jours, sans héroïsmes, comme nous tous. Pour voir une seule fois et oublier, telle est la modestie de cette superbe histoire.
Un très beau film, touchant, humaniste et profondément émouvant. Tout est là : la misère, la déroute, le désarroi, mais aussi la solidarité, l'amitié et l'amour. Amateurs de "Fast and furious" s'abstenir.
pour moi, il ne s'agit que d'un court ou moyen métrage auquel on a ajouté des longueurs pour en faire un long métrage, mais le propos est bien mince pour prétendre que c'est un vrai film. Ceci dit, c'est bien fait quand même.
Voici l'un des plus beaux films que j'ai vus. Il n'est peut-être pas raisonnable de penser cela : après tout, ce récit est minimal, ce cinéma est modeste. Mais il me semble qu'ici, la réalisatrice a trouvé un équilibre parfait entre l'économie de moyens qu'elle recherche et l'émotion dramatique qu'elle produit. Certains films ne sont-ils pas d'autant plus bouleversants qu'ils sont faits de si peu ?
N'ayant jamais été fan du jeu de Michelle Williams à ses débuts (Dawson, entre autre) c'est une belle révélation avec ce film. L'histoire se tient, le jeu est bon, bref, on rentre dedans et on verse sa petite larme à la fin.
Un film poétique et d'une très grande force émotionnelle. Les déclassés d'une Amérique que l'on aime quand même. Des acteurs exceptionnels et une histoire poignante. Kerouac n'est pas loin, surtout dans la dernière scène du film , évidemment. A voir.
Je n'ai pas du tout été sensible au parcours de mademoiselle Bobo, et ses piètres mésaventures, et me demande comment on peut être sensible à une jeune bobo qui partage un feu de camp avec des vrais marginaux, qui ensuite vole et se fait chopper, et ô grand dieu perd momentanément son chien! Ayant conscience des VRAIS maux et malheurs de ce monde, je trouve cet anti-road-movie enflé, pompeux, et énervant. Rappelez vous de cette scène où un taré l'approche sans rien lui faire au beau milieu de la nuit, désolé, je trouve que son petit traumatisme fait pitié. Essayez-donc de voir "Welcome" d'abord et ensuite ce détritus boboïsant et vous verrez de quoi je parle.