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traversay1
3 568 abonnés
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2,5
Publiée le 15 novembre 2008
Deux amants fous de désir se jettent l'un sur l'autre et atteignent l'orgasme. Un détail : elle a la soixantaine (et n'est pas libre), il a 76 ans ; ce n'est que leur deuxième rencontre. A fleur de (vieille) peau, entre bonheur et drame, Septième ciel d'Andreas Dresen s'attaque sans complexe à un sujet quasi tabou : non pas l'amour mais le sexe au temps du troisième âge. Et il y est question de jalousie, de désir, d'effets collatéraux pour le mari délaissé, bref une histoire passionnelle traitée comme si des adolescents en étaient les protagonistes. On sait gré au cinéaste d'avoir cette "audace" là, même s'il est permis de regretter que la mise en scène ne soit pas à la hauteur de son sujet.
Très beau film intimiste et sans fausse pudeur sur l'amour perdu et le désir retrouvé.Les acteurs sont touchant de sincérité,ils jouent justes et on se laisse émouvoir par la tragédie qui se forme devant nos yeux.Car,si on rit de voir cette passion nouvelle et leurs yeux pétillés à chaqu'une de leurs rencontres,on ne peut s'empécher de prendre en pitié le mari bafoué,dépassé par les événements.On peut regretter quelques longueurs en deuxième partie mais cela n'enleve en rien la justesse et la sincérité du propos.L'amour ne peut être tabou s'il est sincère et réciproque,et ce malgré les années passées.
Voilà un film qui confirme le renouveau et la bonne santé du cinéma allemand. D'un sujet brulant et quasiment tabou, Andréas Dresen nous touche lorsqu'il nous montre cette Mamie redevenir jeune dans les bras de son patriarche d'amant. La caméra nous montre les corps, et ce cinéma peut être gênant. Il est certes loin des standarts de la beauté plastique, mais il gagne en intensité, et en émotion. La vie est cela aussi. On nous l'a jamais montré de cette manière au cinéma, je pense. Les acteurs sont d'ailleurs excellents. Retomber amoureux après 60 ans, ses conséquences collatérales, et ces heures gagnées de belle vie. C'est le 7eme ciel!
D'habitude, le cinéma s'intéresse plutôt aux coups de foudre des adolescents et des jeunes adultes, ainsi qu'aux problèmes des couples de 30 ou 40 ans. Andreas Drese, réalisateur allemand originaire de l'ex RDA, a choisi ici de s'intéresser à l'histoire sentimentale d'une femme de 65 ans qui vit depuis 30 ans avec un homme un peu plus âgé qu'elle et qui tombe amoureuse d'un homme de 76 ans. Sur ce sujet peu balisé dans l'histoire du cinéma, Andreas Dresen confectionne un film très honnête et très crédible. Sa mise en scène est assez neutre, ses comédiens excellents. Un film qui ne révolutionne pas l'histoire du cinéma mais qui mérite d'être vu.
Prix coup de cœur de la section « Un certain regard » à Cannes en 2008, voici une confirmation de la vitalité d'une certaine nouvelle vague allemande, qui aborde des sujets dérangeants en osant une esthétique originale. Ici, l'âge des protagonistes, s'il apporte des dilemmes supplémentaires (peut-on refaire sa vie après 60 ans ?), n'est pas prétexte à un film à thèse pour ciné-clubs de maisons de retraite. Le cinéaste aborde frontalement son histoire : les scènes d'amour, assumées, sont d'une beauté et d'une émotion que maints films jeunistes n'atteignent pas; et les larmes d'Ursula Werner, loin de l'emphase mélodramatique, forment un contrepoint délicat à l'oppression et au malaise des situations.
Un film qui s'attache à montrer les élans de coeurs (et de sexes) de deux sexagénaires. Cru et pudique à la fois, un sujet peu montré, d'ou la bonne idée pour le réalisateur de s'en emparer, ce qui prouve, au passage la bonne santée du cinéma Allemand. Mais même sans cette notion d'age, on aurait droit à une histoire d'amour émouvante, intime avec tout ce que cela peut comporter de tragique. Les trois acteurs principauxdéfendent leurs personnages avec sincérité. Le rendu de la caméra HD est, comme souvent, plutot moche mais confine au réalisme de l'oeuvre.
L'amour n'a pas d'âge. ce film allemand traite d'un sujet délicat, avec beaucoup de pudeur, l'amour . Des scènes d'amour que l'on a pas l'habitude de voir au cinéma. Des acteurs toujours justes. Certaines scènes sont audacieuses mais Le sujet est abordé avec beaucoup de simplicité. Comme quoi un coup de foudre peut arriver à tout age a voir
Un bel exemple de la nouvelle vitalité du cinema allemand : réalisme, sensibilité, justesse des acteurs.. Que demandez de plus si vous êtes cinéphiles ? on en redemande, bravo !!
Très beau film, qui ne laisse pas indifférent et dont on se souvient longtemps... Le sujet est déjà très original : l'adultère chez les personnes agées. Ensuite, chacun peut se sentir concerné par ce genre d'histoire. Ca peut arriver à chacun d'entre nous, de tomber amoureux, d'être trompé ou d'être amené à tromper... sans parfois imaginer au départ les conséquences dramatiques que ça peut avoir... L'amour c'est tellement beau et tellement dangereux à la fois. Ce film m'a vraiment émue. On ne peut en vouloir à personne, ni à l'actrice principale qui est "happée" par l'amour sans s'en être rendue compte, ni à son mari, obligé de subir tout ça (quelle tristesse pour lui...), ni même à l'amant, qui ne fait lui aussi que goûter à l'amour, pour la dernière fois de sa vie sûrement.
Désolé d'émettre une note discordante dans le concert d'éloges qui monte vers le Septième Ciel, mais ce film ne m'a pas fait connaître l'extase. Andreas Dresen brise un tabou, dit-on. Mais lequel ? Evoquer la sexualité du troisième âge ne fait plus peur, merci au Viagra. Les nobles vieillards de Dresen parlent de sexe en termes fort vulgaires. L'agitation érotique des corps flétris suscite plus de malaise que de ravissement. Mis à part l'âge des protagonistes, le scénario, variation tragique sur le triangle amoureux, frise la banalité. La mise en scène imite celle des frères Dardenne, avec moins de talent. On peut donc s'abstenir de grimper sur le Neuvième Nuage ("Wolke neun"), car la chute risque d'être rude.
Ce film est à mon avis , d'une émotion extrême , très touchant. La beauté de ce film atypique a l'avantage de montrer combien l'amour est beau à tout âge. La sexualité des "seniors" dérange beaucoup , on se demande pourquoi. Comme si seuls les "jeunes" pouvaient s'aimer et consommer leur passion. Pourquoi ce tabou d'ailleurs ? En tout cas , les acteurs et l'histoire sont vraiment excellents et je n'ai pas pu décrocher une seule seconde.
Je viens de découvrir ce film grâce à Arte. Certes les premières scènes sont (entre guillemets) "hard" mais il ne faut pas s'arrêter là dessus. Ce film est une merveille de réalisation. On se glisse très facilement dans l'un ou l'autre des personnages. Le rôle d'Horst Rehberg est très intense. On se sent triste avec lui. Émouvant, touchant, en bref, un très bon film.
Ce n'est pas le film qui me pose problème mais les commentaires qu'il suscite...
Le fait est qu'aucun critique ni aucun spectateur/commentateur ne semble avoir relevé la grande cruauté du propos, ni l'ambiguïté du point de vue du cinéaste... La confrontation est pourtant terrible entre les larmes déchirantes que l'héroïne (ou personnage central) verse sur elle-même, sur sa «culpabilité», et son impassibilité au bout du compte bien plus déchirante envers le désespoir du mari qu'elle prétend(ait?) aimer depuis 30 ans (mais qu'est-ce que c'est qu'un «amour» aussi ancien qui ne résiste pas à un désir physique instantané, aussi puissant soit-il ?)...
Ceux qui disent avoir aimé le film s'extasient sur la merveilleuse passion physique entre deux vieux amants redevenus jeunes, quelques-uns seulement évoquent une vague pitié pour le mari largué – comme si le cinéaste était tout entier «avec» son personnage féminin et du côté d'un désir physique foncièrement beau, admirable et aimable, et si l'histoire du mari englouti par la loi toute-puissante de la nature n'était qu'une scorie pathétique : les malheureux et les faibles ont toujours tort, et c'est tant pis pour eux...
Ce n'est pas sous cet angle que j'ai reçu en pleine poire ce film, qui m'a profondément remué et bouleversé, et je trouve cette unanimité / univocité critique plutôt inquiétante.