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rayonvert
22 abonnés
253 critiques
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5,0
Publiée le 8 août 2014
Film absolument magnifique qui vous prends dès les premières images et ne vous lâche plus jusqu'à la fin. Une tension permanente , un suspens constant font de ce film une merveille.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 11 avril 2021
Beaucoup de longs plans d'acteurs broyant du noir sur des toits surplombant la mer alors qu'un orage approche. La seule chose qui manque c'est le réalisateur en personne qui apparaîtrait sur l'écran et qui indiquerait les moments où le public devrait être le plus impressionné. Sur le plan psychologique presque aucune des actions des protagonistes n'a de sens ce qui serait acceptable dans un film surréaliste mais pas dans ce film néo-réaliste. Les prises les plus impressionnantes sont celles qui montrent la sueur sur le front des protagonistes en train de courir ce qui est certainement un exploit bien que toutes les personnes ne transpirent pas de la même manière même le même jour et à la même température. J'ai n'ai pas pu s'empêcher de rire aux apparitions soudaines du frère mort car le personnage n'a rien à voir avec l'histoire. L'artificialité de ce film est tout simplement très embarrassante...
Après une bonne première partie, le film s'enlise, faute d'un scénario solide et crédible, et il ne reste plus que les recherches esthétiques du réalisateur, certaines -les images sépia- paraissant assez gratuites. Après Uzak, on pouvait espérer mieux, bien que "les climats" aient déjà les mêmes défauts que ce dernier film. Prix de la mise en scène à Cannes, quand il y avait le film d'Eastwood ?!!! Ainsi va le monde..
Personne, aujourd'hui, ne sait réaliser des gros plans de visages aussi saisissants que Nuri Bilge Ceylan, au point d'avoir l'impression de pouvoir ressentir le grain de peau. Cet esthète de turc partage avec son voisin grec Angelopoulos le goût de l'ascétisme, de l'austérité et de l'introspection, même si ses films sont traversés de scènes de violence, courtes et fulgurantes. Les trois singes, bien que récompensé à Cannes, est le moins convaincant de ces 5 long métrages, avec son scénario étique que la somptuosité des images ne parvient pas à faire oublier. A trop étirer les séquences, le cinéaste tire un peu aussi à la ligne. C'est beau mais Ceylan.
Un film effroyablement lent... En effet, il y a beaucoup de séquences inutiles et d'une longueur excessive. C'est dommage car il y a de l'idée. Quant aux acteurs, ils sont corrects.
Cylan s'essaie ici au film de genre puisque les trois singes ressemble à un film noir avec mari trompé,magouille et meurtre.Même si l'esthétisme de ce film est époustouflante,on s'ennuie parfois devant ses personnages dépressifs qui s'agitent un peu.Dans une atmosphère très lourde,le réalisateur réussit parfois à y insérer une touche d'ironie(sonnerie de portable) mais son récit ne nous touche pas vraiment.Pas totalement réussi mais intéressant.
Une fois de plus Nuri Bilge Ceylan nous livre un film superbe. Les acteurs sont formidables et l'histoire totalement prenante. Quand en plus j'ai appris que le film avait été fait avec une petite caméra HDV, j'étais sur le cul ! Vivement le prochain...
Nuri Bilge Ceylan confirme son talent de réalisateur. Il arrive à créer une tension, un suspens et une atmosphère qui ne vous quitte pas tout le long du film. D'une lumière magnifique (même si elle doit sûrement être retravaillée avec des filtres) et d'un récit bien mené, c'est un film à voir absolument.
J’avais pris la totale, tant qu’à faire, alors un film en VO, allons y, et pas en anglais hein, mais en turc, comme cela je suis sûr de ne rien comprendre et de bien plonger dans les regards des acteurs. Et puis avec Sean Penn comme président du festival de Cannes qui lui a délivré le prix de la mise en scène, ça devait être bien… Alors c’est l’histoire d’un politicien mollasson, d’un père psycho rigide, d’un fils feignasse et d’une mère hystérique qui s’ignore. La famille habite au dernier étage d’un immeuble pourri et si mince que le vent qui souffle dans tout le film devrait le faire tomber vite fait. Tout le monde ment à tout le monde, y compris à soi-même. Pour nous faire comprendre leurs tempêtes intérieures, les acteurs soufflent dans le micro pour bien faire saisir au spectateur leurs respirations haletantes et pleines de motions, euh… d’émotions. Et si on n’a pas compris, des orages éclatent pour bien insister et les plans sur les visages sont longs, longs. Donc si tu as Parkinson, inutile de briguer un poste de caméraman dans les films de Ceylan. Alors en résumé, nous étions deux dans la salle (salle d’art et d’essai, voyez-vous ça très chèèèère), et le titre aurait dû être : écoute, je ne dis pas que je l’ai vu.
on appreciera le magnifique travail de photographie avec le traitement post prod des couleurs .... par contre la mise en scène pour son aspect rythme n'a rien de percutant, c'est très lent et cela dilue l'histoire qui était déjà faiblarde à l'origine. Pour faire un bon film, il faut que tous ces aspects soient réunis. Au final l'immersion ne fonctionne pas, dommage
Pris de la mise en scène à Cannes. en effet, c'est le moins que l'on puisse dire.Quel magnifique travail sur les couleurs, le cadrage, les regards, le hors champ. C'est toujours derrière la porte, dans un coin du cadre que cela se passe, jamais étalé sous vos yeux (une petite réserve au passage sur le plan inutile à mon goût du cadre recelant une photo de famille un peu trop excplicite) L'émotion est tenue, contenue, et les larmes peinent à couler, alors pourtant que l'eau ruisselle de partout, sous la douche dans les rêves, sous l'orage qui tarde à exploser. Du beau, du grand cinéma que ces trois singes : rien n'est dit, rien n'est montré, rien n'est entendu , mais tout est dit ....