Les Trois Singes bénéficie faute d'un rythme prenant et du coup plutôt balourd d'une mise en scène de qualité, et donc d'un prix mérité.Tout passe par le cadre,le silence,le jeu du vent, des acteurs.Ce silence qui parvient à faire passer tant ennuie cependant beaucoup mais les rapports entre personnages sont tellement bien filmés que l'ennuie(parfois) se dissipe.
Sous la présidence de Sean Penn au festival de Cannes 2008, ce film turc a reçu le prix de la mise en scène ; ce prix n’est pas usurpé. Pourquoi la mise en scène est-elle puissante ? Rien n’est dit (on est proche du film muet par moment), rien n’est montré (un œil par le trou d’un serrure, des bruits derrière une porte,…), rien n’est entendu, mais tout est dit ; ce qui nous renvoie encore au titre du film. Avec peu de dialogue mais des regards profonds et plein de sens, les comédiens nous entraînent dans un le crescendo d’un drame qu’on sent inévitable dès les premiers instants du film. L’atmosphère moite devient pesante dans la 2nde partie du film. Les travers de l’orgueil humain, la jalousie, la violence, l’arrogance du pouvoir ; cette famille où la parole est presque impossible est hantée par tous ces démons. La conclusion est une pirrouette audacieuse peu prévisible prouvant que chacun use parfois de sa supiorité sur autrui pour se sortir de situations périlleuses ; un film peu moral en conclusion. Un film turc en VO, çà passe bien quand même… Un seul bémol, la caméra très contemplative ralentit parfois trop le film.
Lumières, angles de la caméra et cadrages subliment les regards et plongent le spectateur dans l’âme de cette famille pleine de souffrances. Le vent et les courants d’air omniprésents sont les seuls mouvements qui poussent la lente narration, comme pour nous arracher des pensées qui semblent envoûter les personnages. Dans un style différent, j’y ai retrouvé l’esprit de « In the mood for love », moins évanescent et sophistiqué, mais plus primal, plus « tripal ». Les images sont superbes et les regards débordent de toutes les émotions.
Les Trois singes de "Nuri Bilge Ceylan", est un film ... très chiant. Un drame familial d'une durée d'1h49, qui peine à décoller ... Il ne se passe rien, mais alors vraiment rien, c'est un film VIDE. Il n'y a rien, si peut être sa mise en scéne que j'ai trouvais sympatique, faut dire aussi que le film a était récompensé du prix de la mise en scène lors du Festival de Cannes 2008, présidé par Sean Penn. Le prix n'a pas était volé, le film mérite ce petit prix. Faut bien avouer . Mais bon, la mise en scène ne fait pas tout. Dans ce film ... elle n'apporte rien ! J'ai vraiment détesté ce film, je ne le comprend pas, ne m'intéresse pas non plus. C'est très peu trop simple, long , lent et répétitif . Je pense pas être le seul à avoir cette opinion, en allant voir ce film j'étais accompagné de 4 personnes, nous avons tous détesté le film .. Une grosse perte de temps, à éviter, ce film m'a parut interminable, j'ai bien cru qu'il allait jamais ce terminé !
C'est bô ! Ya pas à dire ! Hachement bien filmé ! Ça raconte qu'éque chose ? Heu... Non ? Enfin si, un peu, mais ça tient sur un timbre poste ! Ah ? C’est la spychologie des personnages qui compte alors ? Et c’est long ennuyeux et prévisible ? Alors c'est du super cinoche ! Du cinoche pour les BHL et les Houellebecq, du ciné à prix et à récompenses ! Pas du ciné pour le public normal bas du front ! Ça doit être subventionné là bas aussi ce genre de bouse ! Les amérloques, y z’ont de beaux jours devant eux, si ya que ça en face dans les salles, Parce que Tarantino fera toujours plus d'entrées que cette connerie !
Ce film possède deux ou trois plans pas mal du tout, mais tout le reste ne m'a ni intéressé, ni subjugué et j'ai franchement pas trouvé la photographie du film belle, au contraire, ça donnait une sorte d'aspect poisseux que je n'aime pas.
Voilà un film bourré de défauts - des images saturées de filtres; des lenteurs exaspérantes; et qui mérite d'être vu, car le réalisateur réussit à filmer le non-dit,le non-vu et le non-entendu. C'est là son propos, et c'est parfois rendu avec une maladresse du jeu. Ce film donne aussi une image sociale de la Turquie, avec des codes hommes-femmes qui lui sont propres. Enfin il parvient - dans un pays musulman - à filmer les corps dans leur intimité, ils restent couverts, mais dans la transparence et l'évocation, et avec une forte sensualité.
Un film pesant par sa noirceur. Le drame de cette famille s'exprime par les silences. Les non-dits et les douleurs intérieures. En vérité peut-être que cet accident du début va précipiter ce qui était en gestation à l'intérieur des êtres. Il faut bien entendu ces longues scènes pour que le spectateur ressente les émotions et la tristesse.
Film contemplatif dans le noble sens du terme. Tout y est beau, léché, chiadé, c'est à croire que le ciel lui-même se déplace pour que Ceylan en capte les plus jolis contours. Quand à son histoire, elle est simple, intéressante et structurée. C'est touchant aussi. Le problème vient des faiblesses de rythme, qui sont nombreuses. C'est comme le trajet d'un escargot émaillé par les quelques fulgurances d'un lièvre poursuivit et terrorisé. Il est de décroché et se désintéresser de ce qui se passe au détriment de l'image à proprement parler. C'est dommage.
Mise en scène de manière éblouissante (l'extrodinaire première séquence met tout de suite la barre très haute) cette réflexion d'une grand profondeur sur la culpabilité impacte la rétine et habite le spectateur longtemps après la vision.
Bon scénario mais que de longueurs Tout est filmé dans l'ombre avec des cadrages pénibles qui se veulent originaux mais sont simplement pauvres. Pratiquement pas de dialogues. Ils sonr remplacés par des bruits de fonds permanents sans grand intérêt. Le spectateur est invité à essayer de deviner les pensées des personnages jusqu'à ce que leurs actes permettent de comprendre un peu ce qu'ils pensent. C'est pénible à suivre. Je ne comprend pas les critiques élogieuses.
A Cannes, le film a obtenu le prix de la mise en scène. Elle est en effet remarquable, au sens littéral du terme. La narration repose presque systématiquement sur l’ellipse : la compréhension de ce qui s’est passé se fait par un rapprochement entre des propos, des intentions perçues, des hypothèses évoquées et les conséquences de ce qui n’a pas été montré. Dans une même logique, les évènements les plus importants se déroulent hors champ, et certains dialogues décisifs sont filmés à distance. Le film alterne de longs (gros) plans d’intérieur et quelques plans d’extérieur qui accrochent la rétine. Mais le caractère lent, contemplatif des premiers ne s’accorde pas vraiment avec l’histoire racontée, qui manque de nuance et de profondeur ; et les seconds, qui exacerbent les contrastes, semblent plus relever d’une recherche photographique qui se suffirait à elle-même. Sur le fond le film est très sombre, trop sombre, aucune chaleur humaine ne venant faire pendant à la noirceur et la désespérance de tous les personnages, qui, comme les trois singes symboliques, semblent ne pas vouloir parler, faisant le choix de la dissimulation, et ne pas vouloir regarder et écouter, préférant éviter la réalité. Au global une œuvre intéressante, mais déprimante et peu convaincante.
Vraiment nul, je vous avoue que j ai eu du mal à suivre. Ça dit rien, des gens s énervent de temps à autres en émettant des bruits et des bégaiements. C est donc ça qui a remporté le prix de la mise en scène à Cannes, laissez moi rire, ils auraient dû mettre le contenu dans la catégorie somnifère. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 1/5
Les trois singes est un drame dans une atmosphère de mensonges où va s'installer la jalousie, l'arrogance du pourvoir, la violence... Un genre particulier du cinéma.