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Un visiteur
1,0
Publiée le 11 décembre 2011
Un film OVNI comprenant (parfois) des moments comiques, d'autres moins. Malgré un bon casting, le film ne se hisse pas plus loin que l'aspect "sketchs" de Semoun. En fait c'est du déjà-vu.
Sapé comme un Deschiens, bigleux, raie sur le côté et dents en avant, Elie Semoun, s'est composée une tronche pour incarner le rôle-titre, cet aimable Cyprien, webmaster dans un journal de mode, lequel est peuplé, comme il se doit, de jolies sottes, serviles et jalouses, sous les ordres d'une Catherine Deneuve insipide en reine-mère de la revue, et guest star de la comédie du dénommé David Charhon. Accessoirement, Cyprien et ses potes sont une bande d'ados attardés, férus de jeux video. Sous l'effet d'un déodorant magique, Cyprien se transforme, le jour, en séducteur "fashion" et prétentieux. Lequel des deux Cyprien, le ringard timide ou le frimeur, séduira sa collègue de travail. Le premier c'est certain, puisque dans cette fable copiée sur "Docteur Jerry et Mister Love" de Jerry Lewis, lui-même s'inspirant de Stevenson, on ne décolle pas des conventions humanistes gentilles. Ce film conçu pour et par Elie Semoun ne vaut guère que pour la composition physique de l'humoriste, lequel campe un puis deux personnages assez creux, élémentaires et communs dans leurs registres respectifs, et pas si excentriques et délirants qu'il aurait fallu. Autour, ce ne sont que seconds caricaturaux et vains, idées pauvres en terme de scénario et de mise en scène.
Imaginons que Semoun, Arthur, Mouloud et une bande de tête à claque ont écrit une comédie prenant pour héros un geek et sa bande joué par les pires têtes à claque du cinoche Français dont mamie Deneuve prêt à faire n'importe quoi pour un bifton et bien cela donne une calamité qui prend un vrai plaisir à étaler sa "connerie" sur 1h30. Au vu des noms signé plus haut ça n'a rien d'étonnant mais il faut avouer que l'on reste sans voix devant la bêtise du tout ou il faut se coltiner la nullité des gags et de la mise en scène. Mais le summum reste le fait que le film essaye sans cesse de se justifier par des citations geek mais n'a jamais la légitimité pour le faire et surtout pour les comprendre. Enfin si le film a un mérite c'est celui de montrer clairement que l'humour de Semoun est au bout du rouleau.
Moi qui suis un public facile à faire rire, et bien pour une fois je n'ai pas été servi. Assez gênant lorsqu'il s'agit d'une comédie ! Un scénario plat, ennuyant, classique, moralisateur. Des acteurs assez moyens malgré un casting intéressant et une musique sans cesse répétée tout le long du film. Un divertisssement raté, qui aurait pu être réussi, dommage. Bon film à vous.
Quelques bons gags, quelques bonnes situations mais un ensemble trop mauvais, trop confus et trop prévisible. Les seconds rôles sont soit énervant, soit trop discrets et le scénario est mal écrit, il y a juste la bandes-on qui est magnifique.
Si Elie Semoun est un polymorphe caméléon de première catégorie, que les situations causasses ne manquent pas et quelques gags sympathiques ça ne suffit pas à rendre un film Atari en Apple Mac dernier cri. Une bluette assez livide qui ne remplit pas son contrat.
Trop d'Elie Semoun dans ce film ! Les petites annonces, pourtant j'aimais bien, mais là c'est trop. Un geek qui vit dans l'anonymat devient la star de sa boite et se venge des brimades. C'est cliché, c'est niais, c'est sans surprises, c'est à éviter.
il y a dans ce film, autant de défauts (parodie insultante du monde geek, clichés, ficelles bien visibles et manque de mordant) que de qualité (les stars assurent autour de semoune, un fond tendre, une musique qui vaut le détour et surtout une réalisation inventive) pour une oeuvre imparfaite mais attachante.
Le monde des geek dépeint est atrocement caricatural, un cybercafé ne ressemble pas à ça pour peu qu'on en fréquente un, ( des gens très hétéroclites s'y rendent... Pas juste des geek) L'humour est hélas très inconstant, si on rit c'est souvent des maladresses de forme, c'est monté curieusement. Les séquences ne sont pas très cohérente dans l'ensemble: Quel est l'intérêt d'un passage aussi long sur le fait d'apprendre à perdre ? (http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18864060&cfilm=135816.html ) Tout est en demi teinte dans l'humour: on rit parce que c'est drôle et que ça fonctionne ; on rit parce c'est raté et hélas c'est surtout de ce deuxième rire que peut se revendiquer le film. Est-ce que c'est du 26 ème degrés non revendiqué ? On est gêné pour le film... Un point positif c'est Léa Drucker qui est étincelante malgrè un personnage qui n'est pas assez construit, elle va dans le sens de Cyprien, c'est le seul personnage qui va se rapprocher de lui mais ce rapprochement est basé sur quoi ? L'humour en commun, les passages dans le film ne sont pas convaincants, tout semble forcés, poussifs. C'est aussi en ça que c'est bancale. Kiki ,joué par Vincent Dessagnat (pote et collègue de Mickael Youn) est aussi une ébauche de personnage secondaire; il n'est pas construit, il est juste gaguesque, un faire valoir.... Que vient faire Catherine Deneuve dans cette galère ? Je ne sais pas... La morale, parce que oui il nous ponde une "morale" en fin de film, une morale de looser évidemment semble être du 26 ème degrés pourtant on n'arrive pas, au vue du film à en être convaincu que ce soit du 26ème degrés parce que ça voudrait dire qu'il se moque des geek or pendant le film c'est ça : Il blâme les geek et il leur montre son affection, il refuse de choisir son camp d'où le déséquilibre qui alourdit le film. Tout est à demi sérieux, à demi drôle.Le film dans son ensemble ne tient pas la route mais on en peut pas être définitivement contre sur la totalité des séq
Geek : "Stéréotype décrivant une personne passionnée, voire obsédée par un domaine précis. L'archétype le plus célèbre du geek est celui du jeune (ou de l'adulte resté jeune) féru de sciences, de nouvelles technologies et de super-héros". Telle est la définition que donne Wikipédia de ce terme que j'ai souvent lu sans savoir exactement ce qu'il recouvrait avant d'en comprendre la signification ici. Voilà peut-être le seul mérite, avec bien entendu la poitrine d'Elisa Tovati que celle-ci nous montre, de ce film bien pauvre qui voudrait nous faire croire que Elie Semoun peut êre un sex-symbol. Pas beaucoup d'humour, aucun rythme, histoire inepte, "Cyprien" est une oeuvre d'une insigne faiblesse que les multiples références à notre sous-culture essaient en vain de masquer artificiellement. Bref, les geeks nous cassent les couilles.
Ce n'est pas un long métrage, mais un long sketch avec une vague intrigue. "Cyprien", c'est le degrés presque zéro du cinéma : aucune originalité dans la réalisation, un scénario effiloché et des acteurs grimaçant des rôles sans épaisseurs. (la palme à Catherine Deneuve). MAIS, malgré toutes ces tares, la sauce (très claire) prend. Un sujet peu traité et intéressant, une originalité de ton, un peu d'esprit, quelques scènes drôles et les deux acteurs principaux (Léa Drucker et Elie Semoun) attachants.
On reste un peu bouche bée devant l'effarante nullité de ce film. On se demande un peu où Elie Semoun, Catherine Deneuve et Laurent Stocker sont allés cacher leur sens critique pour s'être commis dans un film aussi mauvais. Réalisé avec les pieds, "Cyprien" est à peine digne d'un film de campagne de BDE : transitions powerpoint, décors hideux, construction narrative poussive,... tout y est. Ce ne serait pas si grave si c'était drôle mais les rares éclats de rire sont le plus souvent aux dépens du film. On a le tenace sentiment qu'Elie Semoun n'avait en fait pas tellement d'idées de gags sur cette population de geeks qui s'y prête pourtant facilement et qu'il a comblé son manque d'inspiration en faisant un film d'une bien-pensance navrante sur l'acceptation de soi et des autres (surtout quand on est laid et marginal).