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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 mai 2010
Un grand sourire qui m'accompagne tout le long du film, des rires à foison, un coté touchant également avec cette relation enfant-parents et enfin une belle leçon de tolérance et d'amour on ne peut plus agréable dans un monde comme le notre ....
Vu en avant première et déçu, le film se laisse regarder, sympa, drôle, mais manque d'ambition, une ambition qui aurait dû être à la hauteur de l'événement. On a une comédie drôle (c'est mieux) mais dont le fond aurait pu être amélioré. Quelque chose avec une portée plus grande que cette petite histoire, même si le parti pris reste intéressant. ça donne en tout cas envie de participer à un tel événement.
ce film est un bon film où on retrouve un certain nombre de thèmes chers à Ang Lee comme l'affirmation parfois difficile de l'homosexualité et les relations avec les parents. Le seul bémol réside dans le fait que l'on entend pas assez la musique de l'époque. Un film à voir cependant car les acteurs sont absolument géniaux!!
Il faut chaque année un film hors-sujet avec la si prestigieuse compétition du festival de Cannes. "Hôtel Woodstock", film très attendu avant sa projection cannoise, en a déçu plus d'un et à l'unanimité l'oeuvre fût jugée comme sympathique. Mais il n'y a pas de sympathique qui tienne dans le festival mondial du cinéma. Difficile d'imaginer quel prix le film d'Ang Lee aurait pu décrocher, lui qui fût si subtil ("Brokeback Mountain"), si esthétique ("Tigre et dragons") et si romanesque ("Lust, Caution"). Sympathique est l'exact adjectif pour décrire cette plongée dans les backstages du concert mythique de la vague hippie, qui perdure aujourd'hui encore comme un symbole artistique de liberté et d'amour. La réalisation, partagée entre une virtuosité discrète et une simplicité polie, ne dégage pas énormément d'émotion et l'action se fait rare au profit de dialogues pâteux sur le rêve et la concrétisation des idéaux les plus fous. Comme de tels films existent déjà en beaucoup plus recherchés, profonds (qu'ils s'éloignent ou non du décor, pour garder au moins en commun ce questionnement sur l'ère hippie), "Hôtel Woodstock" paraît un peu plat, réchauffé, et surtout totalement anecdotique. Ang Lee ne parvient à saisir aucune force symbolique sur un thème qui parle pourtant pour lui-même. Sa galerie de personnages est réjouissante et certaines séquences sortent pourtant du lot, mais cela ne suffit pas à ancrer au film un rythme et un style particulier. On retient bien sûr la révélation Demetri Martin, la trop rare Kelli Garner et Imelda Staunton en grand-mère barbare (qui n'est pas sans rappeler la vieille dame de "Ladykillers"), ce travelling haletant en zig-zag dans une foule de hippies pris dans les bouchons, quelques éclats de rires et les plans hallucinants de la scène sous acide, mais que des bribes, rien de plus. Ni émotion, ni force, le film ne donne même pas ce particulier désir d'amour fou et libre qui se partage le visage blanchi par la toile. Sa réalisation vieill
Woodstock réduit à une abondance de clichés, à la carte postale touristique, à des pantins sans consistance, c’est à dire à trois fois rien car, comble pour un événement musical, la bande son est pratiquement inexistante. La mise en scène, on préfèrera parler de mise en boîte, est paresseuse et d’une platitude extrême. Ang Lee filme les cheveux longs avec des idées courtes.
"Taking Woodstock" est un bon film d'un réalisateur ni vraiment faiseur, ni vraiment auteur. Lorgnant du côté de l'excellent "The Ice Storm", il manque au nouveau film d'Ang Lee un peu de folie pour vraiment décoller. Toutefois, "Taking Woodstock" recèle quelques pépites d'émotion et d'humour pour valoir le coup d'oeil. A noter l'interprétation de Liev Schreiber remarquable et si loin des clichés habituels sur les homos ou les tantes. Bon film sans être génial, "Taking Woodstock" n'est pas LE film sur le concert mythique que l'on attend.
Hé oui Woodstock n'était pas seulement un événement monumental rassemblant des milliers de personnes autour de l'amour de la musique et de la paix mais aussi tout un buisiness!! Ce film montre avec brio les coulisses de Woodstock en nous montrant le côté plus réaliste de l'événement.
Quarante ans après le festival mythique, Ang Lee nous propose Taking Woodstock, adaptation du roman autobiographique d''Elliot Tiber. Le film nous plonge parfaitement en 1969 pour nous faire découvrir avec brio les engrenages qui ont permis à l'évènement d'exister. Cependant, nous passons à côté de l'essentiel : la musique, qui reste au second plan constamment. Frustrant ! Il n'y a pas d'autre sensation que la frustration de manquer ce qui comptait au-delà de cette grande réunion d'hippies qui ne voyaient qu'amour et paix. Au point qu'on arrive à se demander où repose l'intérêt du film qui reprend certains éléments du montage du film Woodstock, comme les scènes à cadre montrant l'effervescence de l'organisation. Un clin d'oeil, certes. D'accord, c'est la vie d'Elliot et de sa famille qui comptent, c'est ça "Taking Woodstock". Eh bien malgré quelques bonnes idées dans la réalisation - notamment une séquence fabuleuse où un policier aide Elliot à atteindre le festival à moto - et des interprétations crédibles, on pourra reprocher à Ang Lee son manque d'initiative face à l'ampleur de l'évènement. Une comédie dramatique correcte qui blasera la plupart des fans de rock.